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Votes taken by Gentillefille

view post Posted: 25/4/2019, 01:29     +1Dessine-moi un ballon - Fanfictions en français

Dessine-moi un ballon





Chapitre 19
« L’œuf de Pâques »





Candy avait fini son récit et elle sortit un dossier de son sac, c’est celui qu’Archie lui avait donné… On voyait le dossier sur le jeune Joshua Snow, sa date de naissance et sa photo… Elle le donna à Terry qui regarda et il dit :

- Oh mon Dieu ! C’est comme ça que tu as su ! Dit Terry.

- Tu n’as aucune idée ce que ça m’a fait d’apprendre cela, dit Candy, je m’en voulais tellement de ne pas me souvenir, je disais que c’était de ma faute ! Si j’avais été lucide, je l’aurais protégé avec ma vie et il ne serait pas mort ! Alors apprendre qu’il était vivant que ces deux sorcières me l’avaient volé ! J’ai pris l’avion pour Londres tout de suite, je ne voulais pas perdre une minute pour retrouver mon fils ! Archie m’avait dit d’attendre, mais je ne voulais rien savoir, je devais quitter l’Amérique sinon j’aurai été capable de tuer ces deux sorcières !

- Gidget ! Dit Terry.

- Elles m’ont volé mon bébé, ma famille ! Je suis sans famille, je voulais avoir une famille avec toi, Terry… Mon plan était de retrouver notre fils et ensuite voir si tu voulais faire partie de notre famille… sans savoir que c’était la famille que tu formais toi-même avec notre fils !

Terry avait donné le dossier à Joshua.

- C’est vraiment incroyable ! Dit-il en regardant le fameux dossier.

- Tu n’as pas fait le rapprochement ? Dit Candy à Terry.

- On dit qu’il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir, dit le duc

- Père ? Dit Terry, tu le savais toi ? C’est pour ça que tu voulais que tu n’as pas fait d’objection à ce que je le prenne en charge ? Tu voulais même que je l’adopte !

- Sérieusement ? Dit Joshua.

- Qu’est-ce qui te fait dire cela ? Dit le duc

- Tu es beaucoup trop calme pour mon goût, nous venons d’apprendre que le jeune homme que nous avons pris en charge est vraiment mon fils et ton petit fils et tu es là comme si de rien n’était ? A d’autres, père !

- Si je me souviens de l’explosion que vous avez eue lorsque vous avez appris que nous nous sommes mariés sans votre accord, je dirai que Terry a raison. Qu’est-ce que vous savez Votre grâce ?

- Je dois avouer, dit Terry, que depuis que j’ai rencontré Joshua, je pensais beaucoup à toi, Candy, sans savoir pourquoi ! Parfois ses gestes me faisaient penser à toi…

- Terry, il te ressemble, dit Candy.

- C’est vraiment vrai ce que l’on dit, il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir…, répéta le duc.

- Toi, tu le voyais, n’est-ce pas père ? Nous attendons toujours tes explications, Père…, dit Terry.

Le majordome arriva pour annoncer quelque chose.

- Mme Eleonor Baker, dit-il.

Très élégante, bien coiffée et sentant bon le parfum cher, l’actrice et la maman de Terry entra dans le salon du château. Le duc s’était levé.

- Oh Eleonor ! Dit le duc en se levant et l’étreignant chaleureusement, tu tombes à pic ! Je suis justement en train de me faire interroger au troisième degré par notre fils et son amie…

- Maman ? Dit Terry surpris, qu’est-ce que tu fais ici ?

- Bien le bonsoir à toi aussi, mon fils ! Dit Eleonor

- Bonsoir Maman.

- Mme Baker, dit Candy, bonsoir

- Candy ! Dit-elle en souriant

- Et voici…, commença le duc

- Joshua ! Dit Eleonor, oh mon Dieu !

Elle s’approcha pour le serrer dans ses bras. Le jeune était surpris et il lui rendit son étreinte !

- J’ai vraiment l’impression de voir Terrence à ton âge !

- Sérieusement, maman ?

- Je parie que tu ne voyais rien bien sûr ! Dit Eleonor.

- Ce n’est pas comme si je cherchais une ressemblance ? Comment pouvais-je savoir que j’avais un fils ? Dit Terry

- Il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir ! Dit Eleonor à son tour

- Vous allez nous expliquer ce que vous oui ou non ? Dit Terry irrité

- D’accord Monsieur le grognon ! Dit Eleonor en souriant

Elle alla s’asseoir dans un des fauteuils du salon…

- Eh bien c’était il y a quelques temps, dit Eleonor quand tu as amené ton jeune protégé à diner, ton père m’a appelé le lendemain…

Le duc était dans le bureau de son château en train de penser. Il pensait au diner la veille. Terry avait amené un jeune homme de son équipe, qui avait beaucoup d’argent grâce à son talent pour le foot, mais il y avait quelque chose de bizarre chez ce jeune homme, quelque chose de familier… Ce jeune homme était un orphelin ? Il devait se renseigner sur lui, coute que coute… Il prit son téléphone et il appela un numéro…

- Allô ? Fit une voix endormie

- Nelly ?

- Richard ? Qu’est-ce que tu veux?

- Je te dérange ?

- Le décalage horaire, tu sais ce que c’est Votre Grace ?

- Je suis désolé, mais il fallait que je te parle…

- Que se passe-t-il ?

- Terry a amené un de ses jeunes joueurs à diner hier soir…

- Rien d’exceptionnel, il est bien l’entraineur de l’équipe nationale non ?

- Mais ce jeune homme n’avait que 16 ans…

- Il est bien jeune en effet, et après ?

- C’est un américain…

- Et… ?

- Je ne sais pas ce que c’est, mais il a quelque chose de familier en lui…

- Que veux-tu dire ? Tu connais ses parents ?

- Eh bien c’est pour ça que je t’appelle. Il est orphelin…

- Orphelin ?

- Je pense à une chose…

- Quoi ?

- Que peut être notre belle-fille avait un Œuf de Pâques…

- Candy ?

- C’est possible non ? Ils étaient mariés et l’âge du gamin concorde…

- Qu’es-tu en train de dire ? Que Candy aurait eu un enfant ? Mais elle a été adoptée par une famille riche non ? Pourquoi est-ce que l’enfant serait un orphelin ?

- Eh bien sa famille adoptive n’est pas très gentille avec elle… C’est elle qui est venus moucharder sur leur mariage… si Candy était enceinte, ça voudrait dire qu’elle a encore une chance avec notre fils et ils peuvent tout faire pour empêcher cela…

- D’accord, mais ton imagination ne dépasse pas un peu les bornes ?

- Tu n’as entendu ce qu’ils m’ont dit pour me mettre en colère et que j’annule le mariage de Terry

- Et sans moi, Terry serait toujours en colère contre toi…

- Je te remercie Nelly. Tu aurais pu en profiter et tout gâcher entre Terry et moi pour de bon.

- Tu es son père Richard…

- Je voulais faire une enquête sur ce jeune garçon…

- Celui que tu prends pour notre petit fils ?

- Je vais engager une équipe de détective et je voudrais que tu t’en occupes, comme je suis un peu loin…

- D’accord, c’est bizarre, mais bon ! Si ce jeune homme t’a troublé à ce point-là…

- Je vais t’envoyer sa photo prochainement…

- Tu vas rester en contact avec lui ?

- Eh bien Terry sera en contact avec lui, et je vais m’occuper de sa fortune…

- Ah bon ? Pourquoi ?

- Eh bien parce que c’est un adolescent qui gagne beaucoup d’argent et je voudrais l’aider à gérer cela…

- Hum hum…

- Et en attendant, je peux suggérer à Terry de le prendre en charge…

- Et s’il n’est pas ton petit fils ?

- Eh bien il va le devenir, car Terry va s’en occuper…

- Oh mon Dieu ! Que tu as changé ! Un jeune orphelin a eu cet effet sur toi ? Pourquoi étais-tu contre le mariage de Terry ?

- Parce qu’il s’est marié sans mon accord ! et pourquoi ?

- Parce que Candy voulait être en règle devant Dieu…

- Et Terry lui a fait ce plaisir ?

- Il l’aimait…

- Oh je sais qu’il l’aimait, je ne l’ai jamais vu aussi en colère contre moi !

- Et tu penses qu’il va t’écouter cette fois-ci ?

- Je l’ai vu avec ce jeune garçon, il l’aime vraiment beaucoup…

- Tu l’as vu combien de fois ?

- Seulement hier, mais je connais mon fils et je sais quand il est fasciné…

- Si toute cette histoire est vraie, ça veut dire que tu t’en veux d’avoir séparé ton fils et sa femme et briser leur famille…un orphelin !

- Je ne pense pas que sa famille nous aurait contactés

- Avec toutes mes menaces que tu leur as faites… tu leur as fait tellement peur qu’ils ont abandonné ton pseudo –petit-fils dans un orphelinat !

- Je sens anguille sous roche, je ne pense pas que Candy était au courant… sinon, elle aurait contacté Terrence, j’en suis sûr, elle l’aimait.

- Et tu les as séparés !

- Je sais je pleure sur du lait renversé… mais si c’est bien mon petit-fils, je vais leur faire la surprise…

- La voix du sang… d’accord. Envoie tes détectives !

Quelques temps après, elle avait reçu les photos que Richard avait envoyé du jeune homme en question avec Terry et les autres membres de la famille et elle comprit de quoi le duc voulait parler… Mais était-ce possible que Candy ait eu cet « Œuf de Pâques » et qu’elle n’avait rien dit ? Que s’était-il passé ? Les détectives que le duc avait engagés en Amérique lui faisaient des rapports régulièrement…

Eleonor revint à la réalité.

- Et tu as les résultats de l’enquête ? Demanda le duc

- Ceux qui confirment que Candy avait bien un « Œuf de Pâques » avec elle

- Œuf de Pâques ? Dit Joshua.

- Oui, dit Terry en informatique, c’est comme ça qu’on appelait un programme qui offrait une surprise inattendue…
Eleonor sortit un dossier de son sac à mains et le donna au duc, qui regarda et qui le donna à Terry… qui le donna à Candy…

- Les résultats sont prequ’identiques à ceux qu’Archie m’avait donné, dit Candy.

- Je vois ça, dit Terry, sauf qu’il y a des précisions sur ton accident et la naissance du bébé et comment il a été amené à l’orphelinat…

- J’étais dans le coma pendant une semaine, dit Candy, quand je me suis réveillée, je ne me souvenais de rien du tout…

- Et pour eux c’était un bienfait inattendu, dit Eleonor, ils ont pu disposer de ton bébé à leur guise…

- Je suppose que je devais être reconnaissante qu’elles ne l’aient pas tué…, dit Candy amère

- Eliza était tellement méchante, dit Terry, ça ne m’aurait pas surpris si un jour elle était venu nous faire chanter…

- C’est une des raisons pour lesquelles j’étais en colère contre Albert… il avait perdu la mémoire ça n’était pas de sa faute, mais en refusant de prendre ses responsabilités après m’avoir adoptée, il a laissé le champ libre à ses deux sorcières et leurs garnements…, dit Candy, mais comme je t’ai retrouvé Joshua, je vais lui pardonner.

Terry la regarda et elle le regarda.

- Nous devons causer, dit Terry

- Bien sûr, dit Candy

- Le diner est servi dit le duc, passons à table…

- Je meurs de faim ! Dit Joshua

- Toi en tout cas, dit Terry, il y a rien qui te coupe l’appétit !

- Avec toutes les bonnes nouvelles que je viens d’apprendre ? J’ai retrouvé mes parents à l’improviste !

Tout le monde se leva pour se rendre dans la salle à manger ou les autres membres de la famille les attendaient pour manger. La duchesse bouda quand elle vit Eleonor Baker entrer dans la salle à manger mais elle joua le jeu. Le duc raconta à sa famille en gros ce qui se passait et le pourquoi Eleonor était là… Le diner se passa dans une bonne ambiance. Edward était ravi d’apprendre que Joshua était vraiment son neveu, le fils de son frère…

- Mais c’est superbe ! Dit Edward en souriant, tu es mon neveu

- Oui, tonton Eddy, dit Joshua en souriant

- J’aime bien cette forme de respect, dit Edward en souriant

- Le monde est vraiment petit, dit Terry, n’est-ce pas Joshua ?

- La vie est vraiment belle, tu veux dire, PAPA !

- Est-ce que vous avez fait des tests d’ADN pour être surs ? Demanda la duchesse

- Non, dit le duc

- Alors comment pouvez-vous être surs ? Dit la Duchesse

- Il ressemble à Terry, dit le duc

- Ce n’est pas suffisant, dit la duchesse

- Eh bien j’étais chargée de faire les recherches en Amérique sur Joshua, dit Eleonor, alors de mon côté, pour en avoir le cœur net, j’avais demandé un test ADN…

- Et alors ? Dit Terry

- C’est bien mon petit-fils, Terry. Alors Duchesse ne vous en faites pas, mon petit fils a sa propre fortune, sa mère aussi a sa propre fortune… et même sans l’argent de Terry et du duc, ils vont bien s’en sortir

- Ce n’est pas ce que j’insinuais…, commença la duchesse

- C’est exactement ce que vous insinuiez ! Dit Eleonor

- Riche ou pas, Candy et son fils appartienne à notre famille, dit le duc, j’ai failli les perdre il y a toutes ces années… Ils auraient pu vivre ensemble depuis tout ce temps. Je vous demande pardon à tous les trois…S’il vous plait rester vivre ici près de nous…

- Eh bien, dit Candy Joshua a une bourse de football pour l’Angleterre, c’est son rêve, je ne veux pas le lui enlever en le ramenant en Amérique…

- Et puis, Candy et moi devons parler, du nouveau développement dans notre vie…, dit Terry

- Bien sûr, dit le duc.

Après le diner, tout le monde se rendit au salon pour prendre le thé. Candy était au téléphone dans un autre salon, toute seule.

- Je ne te dérange pas ? Demanda-t-elle

- Tu ne me dérange jamais Candy, dit Albert

- Eh bien mes recherches en Angleterre ont abouti…

- Et alors ? Dit Albert

- Je l’ai retrouvé Albert, dit-elle avec des larmes de joies dans la voix, c’est absolument merveilleux

- Tu es sur que c’est bien lui ? Tu as fait les tests ADN

- Je n’ai pas besoin de tests Albert, il est le portrait craché de Terry

- Oui, Archie m’a aussi envoyé une copie du dossier…

- Bien sûr…

- Il voulait tout simplement que je sois au courant, puisque je lui demandais de garder un œil sur toi…

- Je comprends tout ça Albert. Et je t’appelle pour te dire que je te pardonne…

- Candy…

- Ça n’était pas de ta faute, j’ai été injuste de t’accuser de la sorte…Mais comme je m’accusais moi-même de ne pas avoir été consciente…

- Ça n’était pas de ta faute non plus…

- Je sais, mais quelque chose en moi continuais à croire que si j’avais été lucide et consciente, mon bébé ne serait pas mort… ce qui n’est pas très faux, ils l’ont pris parce que j’étais inconsciente ! Alors te blâmer toi à la place me soulageait un peu… Je te demande pardon d’avoir été si dure…

- Tu n’as pas besoin de t’excuser, Candy.

- Si, je dois le faire…

- Excuses acceptées…

- Je vais parler avec Terry de toute cette histoire….

- Bonne chance Candy, dit Albert, et merci Candy.

- Au revoir Albert.

Candy raccrocha le téléphone et elle se retourna pour se trouver nez à nez avec Terry.

- Tout va bien ? Demanda Terry.

- Je lui ai pardonné…

- Les autres sont dans le salon pour prendre le thé…

- Et nous devons parler… mais je veux voir Joshua, dit Candy

Ils marchèrent ensemble jusqu’au salon.

- Joshua… Terrence Anthony…, dit Candy en souriant

- C’est comme ça que tu m’aurais appelé ? Dit Joshua en souriant

- Oui, Terrence Anthony, mes deux amours…, dit Candy avec amour

- Albert ? Dit Terry, je le prenais pour mon ami ! Encore heureux que tu ne lui as pas donné son prénom au bébé !

- Eh bien il avait perdu la mémoire, dit Candy, tu ne vas pas être jaloux…

- Si, je suis jaloux de ton « Papa longues jambes », Gidget !

- « Papa Longue jambes » ? Dit Candy.

- Oui, dit Joshua, la fille dans l’histoire, finit par épouser son bienfaiteur…

- Elle était vraiment très reconnaissante, dit Terry

- Eh bien, il n’y a pas eu de « Papa Longues jambes » pour moi, dit Candy en souriant.

- Maman ? Dit Joshua à Candy, je peux t’appeler « maman » ?

- Tu peux m’appeler comme tu veux, bébé ! Dit Candy

- Attention, dit Terry, il n’aime pas qu’on l’appelle « bébé »

- Venant de ma mère, elle peut m’appeler « bébé » quand elle veut dit Joshua

- Incroyable, dit Terry en riant…


Candy le serra dans ses bras. Ensuite, elle sortit du salon avec Terry pour aller discuter de leur vies.

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view post Posted: 24/4/2019, 00:42     +1Dessine-moi un ballon - Fanfictions en français

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Chapitre 10
« »



Tout semblait aller pour le mieux pour Candy. Mais elle était en train de penser à une autre fois, où tout semblait aller pour le mieux pour elle…

Après la Maison de l’enfer… Elle se souvient comment les trois cousins avaient essayé de faire en sorte que la grand-tante la prenne en charge, seulement pour avoir la reine des méchantes venir tout gâcher… Et Albert s’était même fait chasser de ses propres terres… Etre vagabond lui tenait tellement à cœur ? Il aurait pu se dévoiler à ce moment là… Candy devait être envoyée au Mexique pour aller rester dans la ferme familiale… Elle se demandait toujours pourquoi ils s’étaient donné tant de mal ? Elle n’était qu’une petite fille, qui allait à l’école publique et qui cherchait à grandir et à faire sa vie… Ils auraient pu tout simplement la renvoyer à son orphelinat, non ? Mais ça voudrait dire qu’elle serait bien dans son orphelinat. C’était plus amusant d’imaginer Candy en train de souffrir au Mexique… Avoir Monsieur Garcia comme compagnon de voyage n’était pas très drôle, c’était même effrayant… Et quand tout c’était passé et qu’à la fin, elle s’était retrouvée au château de Lakewood… elle n’en revenait pas ! Ceux qui la suivaient étaient en fait envoyés par le grand oncle William pour la récupérer… Mais bien sûr, comme il n’y avait pas d’explication, elle avait assumé le pire… Mais revoir le château et Anthony… Il avait couru pour la prendre dans ses bras.

- Oh mon Dieu, Candy ! Je pensais que je ne reverrai plus jamais !

- Oh Anthony ! Dit Candy en le serrant contre lui

Les deux autres cousins, s’étaient rapprochés aussi. Elle se jeta aussi dans leurs bras, à tour de rôle. Les gens qui suivaient Candy arrivèrent aussi…

- Je ne viendrai pas avec vous, dit Candy, je préfère retourner à dans mon orphelinat ! Vous ne pouvez pas m’obliger à vous suivre!

- Vous ne comprenez pas, Mlle Candy, nous ne vous suivons pas pour vous enlever, dit l’homme

- Ah oui ? Pourquoi alors ?

- Qu’est-ce qui se passe ici ? demanda la voix de la grand tante

- Grand-mère ? Dit Anthony, Candy est de retour ! N’est-ce pas merveilleux?

- Oh, dit la vieille dame

- Mais ne vous en faites pas, Mme Elroy, je vais retourner dans mon orphelinat….dit Candy.

- Eh bien, ça ne sera pas nécessaire, Mlle Candy, dit l’homme qui l’avait suivit

- Pourquoi ? demanda Alistair

L’homme s’approcha de la grand-tante et lui donner une lettre. La vieille dame lui et son visage pâlit…

- Que se passe-t-il grand-mère ? Demanda Anthony

- Eh bien c’est de la part du grand oncle William, il a officiellement adoptée Candy !

- Alors, elle n’a pas besoin de retourner dans son orphelinat, dit Archie, elle peut rester ici?

- Oui ! Dit Alistair en souriant

- Je vous aurai expliqué tout cela au Mexique, si vous m’aviez laissé, dit l’homme à Candy

- Oh mon Dieu ! Dit Candy, merci ! Merci beaucoup!

- Tu viens Candy? Dit Anthony, je vais te montrer ta chambre

Les jeunes gens entrèrent dans le château pour aller dans la chambre qu’ils avaient fait arranger pour Candy, a l’époque ou ils voulaient que la grand-tante la prenne en charge avant qu’Eliza ne vienne tout gâcher ! Tout avait été parfait ! Le diner avec les Legrand, Eliza qui avait fait sa crise parce que sa robe était plus belle que la sienne… Comment elle avait marché sur les pieds de Daniel qui voulait la faire trébucher… Et surtout, elle pouvait être près d’Anthony du matin au soir ! C’était le paradis sur terre !

Jusqu’à cette fichue chasse à courre…

- C’est vraiment nécessaire tout ça ? Demanda Candy, le pauvre petit renard !

- On va le laisser libre après, t’en fais pas, dit Anthony, je ne tolérerai pas qu’on le tue…

- Tu me rassures, dit Candy

- Allons-y ! Comme tu n’aimes pas cela, on en fera plus de chasse à courre

- Merci Anthony…

Et ça avait été comme si ces paroles étaient destinées à être parmi les dernières qu’il avait prononcé… Il y avait eu un accident, un piège, un renard, la patte du cheval, qui avait vair une ruade et projeté Anthony hors de son dos… Il s’était brisé la nuque en tombant et c’était fini… Candy crut qu’elle allait mourir de chagrin… Elle était retournée à la maison Pony après l’enterrement jusqu’à ce qu’on vienne la chercher pour qu’elle aille en Angleterre pour un changement de scène… Et dans sa tristesse, elle avait rencontré Terry…La vie était vraiment pleine de surprise… L’Angleterre n’était pas si mal que ça, même si elle était à l’internat… En général, les enfants détestaient cela, mais Candy trouvait que c’était amusant de vivre avec d’autres enfants, dans le pays qui a littéralement inventé le soccer ! Elle était aux anges, elle était dans l’équipe des filles de soccer et elles jouaient avec les garçons pendant la recréation… Elle s’était fait une nouvelle amie, Patricia O’Brien, qui n’était pas tellement fan de foot, elle préférait bouquiner, mais elle allait souvent voir Candy jouer et elle avait fait la connaissance de ses deux cousins, Alistair et Archibald… Annie Brighton était arrivée au Collège St. Paul aussi, mais elle passait son temps avec Eliza, car elle cachait ses origines modestes… Jusqu’au fameux incident avec Archibald qu’elle avait interrompu et dévoilé ses origines…

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L’incident de la chasse à courre avec la mort du pauvre Anthony l’avait traumatisée plus qu’elle ne le pensait… Un jour elle devait aller dans la chambre de ses cousins, mais elle avait abouti dans la chambre de Terry qui ce jour-là était de très mauvaise humeur ! Il n’avait pas été très sympa avec elle…Elle avait trouvé une photo sur le sol de l’actrice Eleonor Baker et il y avait une dédicace… »A mon fils chéri, Terrence. Je t’aime ! » Et il était écrit « morte » deux fois dessus.

Le secret de Terry…. Il était le fils de la grande actrice Eleonor Baker ? La lumière s’alluma tout à coup dans la chambre.

- Qui est là ?

- Oh ! Je suis désolée…

- Qu’est-ce que tu fais ici ?

- Ben quoi ? Je pensais que tu m’invitais aussi dans ta chambre pour le thé ?

Il la regarda pendant un moment… il était de mauvaise humeur, mais ce n’était pas de sa faute !

- Je ne suis pas de très bonne compagnie ce soir…

Ensuite il vit qu’elle avait la photo de sa maman et il l’arracha pour la déchirer en mille morceaux.

- Inutile de te dire de garder cela pour toi…

- Oh, dit Candy ironiquement, j’avais l’intention de donner une conférence de presse et l’annoncer au monde entier !

Il la regarda, elle essayait de le faire rire ? Cette fille était incroyable ! Il suffisait qu’il la regarde et toute sa colère était en train de fondre…

- Je vais te laisser Terry, dit Candy, ton secret est en sécurité avec moi ! Bonsoir !

Avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit d’autre, elle était ressortie par ou elle était entrée…

- Ce n’est pas de sa faute ! Dit-il en colère !

Il était sortir de sa chambre pour aller faire un tour à cheval avec sa jument blanche Sheila pour qu’il puisse aussi se calmer…

Candy était retournée dans sa chambre et elle avait mis sa robe de nuit. Elle n’avait pas duré dans la chambre de ses cousins… Elle les avait trouvés en train de regarder des vieilles photos, ils avaient une multitude de photos d’Eleonor Baker… Candy ne pouvait pas leur dire que c’était la maman de Terry, elle avait promis de garder le secret… Ensuite elle avait vu une vieille photo d’Anthony quand il était plus jeune.

- Je peux la garder ? Dit Candy

- Tu n’as pas de photos d’Anthony ?

- Pas quand il est si jeune, dit Candy

- Oui, vas-y, dit Alistair

- Merci, dit-elle, je vais retourner dans ma chambre…

- Bonne nuit Candy, la prochaine fois, fait attention le petit morveux de fils de duc pourrait t’accuser

- Non, il n’est pas comme ça, dit Candy, bonne nuit les gars…

Elle avait mis sa robe nuit et elle pensait à Anthony… Elle entendit du bruit à l’extérieur, un cheval en train de galoper… C’était Anthony ! Elle devait le prévenir ! Elle sortit donc de sa chambre et elle prit les escaliers de secours, mais dans sa hâte, elle glissa et elle tomba, elle dégringola jusqu’en bas et elle cria… Terry sur son cheval avait entendu son cri et il était allé voir ce qui se passait.

- Candy ! Dit-il paniqué, il alla la prendre pour l’amener à l’infirmerie de l’internat.

Il trouva la sœur Margaret.

- Terrence ? Que se passe-t-il ?

- Je l’ai trouvé en bas des escaliers, dit Terry

- Comment cela ?

- Je n’en sais rien, peut-être qu’elle est somnambule ?

- Oui quelque chose l’a troublée…

- Anthony ? Dit Candy doucement

« Qui est Anthony ? » se dit Terry

Il la regarda, elle avait des larmes aux yeux, pour « Anthony » ? Qui était-il ? Son frère ? Mais elle était orpheline…

- Je vais aller prévenir la mère supérieure, dit la Sœur Margaret, je reviens tout de suite.

Terry resta seul avec Candy et il ne voulut pas attendre la mère supérieure, il ne voulait pas en savoir plus, alors il s’en alla, laissant Candy seule… Il aurait dû rester un peu plus longtemps car Candy murmura »

- Terry…

Mais il était déjà parti et il ne l’entendit pas. La mère supérieure revint avec la Sœur Margaret et ils trouvèrent Candy toute seule…

- Mais où est-il ? Demanda la Sœur Margaret.

Candy était en train de reprendre conscience. Elle ouvrit les yeux.

- Ma sœur, ma mère, dit Candy doucement, qu’est-ce que je fais ici ?

- Eh bien c’est à vous de nous le dire, Terrence Grandchester vous a trouvé inconsciente en bas des escaliers de secours, pendant qu’il faisait du cheval

- Oh, il faisait du cheval ? dit Candy

« Comme Anthony, je pensais à Anthony… et Terry m’a trouvée », se dit Candy

- Oui, et c’est comme ça qu’il vous a trouvée, dit la sœur Margaret

- Eh bien j’ai perdu mon cousin Anthony à la suite d’une chute de cheval, il n’y a pas très longtemps, il est mort devant moi…

- Oh, dit la mère supérieure. Je vais prendre rendez-vous avec notre psychologue pour que vous puissiez lui parler.

- Merci ma mère.

- Vous pouvez retourner dans votre chambre

- Merci ma mère…

Candy était retournée dans sa chambre, quelle soirée ! Le lendemain, elle avait voulu remercier Terry, mais elle ne le trouva où elle avait l’habitude de le voir… Elle vit aussi Eliza qui l’espionnait. Elle ne voulait pas que cette méchante fille. Elle décida de chercher Terry plus tard pour le remercier… et puis elle avait un match de soccer…

Elle rencontra Patricia qui voulait lui parler pour lui avouer un secret…

- Candy, tu es ma meilleure amie ! Je voudrai tout partager avec toi…

- D’accord…

- J’ai un secret et je vais te l’avouer et je voulais aussi te parler du festival de mai…

- Oui, je suis née en mai, je suis donc une des âmes des fleurs…

- Tu verras, c’est une fête superbe, il y a plein de nourriture et on s’amuse comme des fous !

- Tu n’as pas besoin de faire ça…

- Mais je veux le faire pour te prouver mon amitié… Après le match !

- D’accord, dit Candy en souriant

Elle alla jouer à son match amical avec l’équipe adverse… Apres le match, elle retournait au dortoir quand elle entendit des voix…

- Mlle O’Brien ! Il est formellement interdit d’avoir des animaux dans cette école ! Débarrassez-vous de cette bestiole tout de suite!

- Mais ma mère, dit Patty en pleurant, elle ne dérange personne, c’est mon amie…

- Les animaux sont interdits ! Dit la mère supérieure

- S’il vous plait, ma mère, donnez-moi quelques jours, je peux lui trouver un refuge…

- Vous auriez y penser avant ! Jeter moi cette salle bête dehors !

Candy arriva et courut vers son amie.

- Patricia ? Qu’est-ce qui se passe ?

- C’est mon secret, ma tortue, que je voulais te montrer… la mère supérieure a dit de la jeter dehors ! Elle ne va pas survivre dans la nature, elle ne saura pas se nourrir…

- Ma mère, dit Candy, vous ne pouvez pas faire une petite exception ?

- Les animaux sont formellement interdits dans cette école ! Jetez-moi cette bestiole dehors

- Vous êtes vraiment sans cœur ! Vous ne voyez pas qu’elle y tient? Laissez-lui l’occasion de lui trouver un refuge…

- Il n’en est pas question ! Dit la mère supérieure

- Vous n’avez vraiment aucune compassion! Les religieuses sont censées être pleine de compassion et de bonté ! C’est vous l’animal, pas la tortue !

- Oh mon Dieu Candy, excuse-toi, vite…

- Mlle Candice Neige André, vous êtes punis et vous ne participerez pas au festival de mai !

- Ma mère…, dit Candy

- Je ne vais pas accepter vos excuses…


- Et je n’avais pas l’intention de vous en faire… je m’excuse de m’être mise en colère et de vous avoir appelé un animal, même si je le pensais vraiment…

- Je vous envoie dans la chambre de méditation avec Mlle O’Brien ! Mlle O’Brien vous y resterez jusqu’à demain.

Les nonnes les amenèrent jusque dans la chambre de méditation. Elles n’étaient pas dans la même chambre, mais l’un à côté de l’autre… La sœur Margaret avait la tortue dans son carton…

- Sœur Margaret, s’il vous plait, demanda Candy vous pouvez me passer la tortue, je vais lui trouver un refuge.

- Très bien, dit la Sœur Margaret, tu sais les barreaux de cette chambres ne sont pas très serrés, ça s’ouvre facilement…

- Merci ma sœur…

- Je reviens tout à l’heure pour vous apporter à manger,

- Merci ma sœur, dit Candy

- Merci ma sœur, dit Patty

La sœur Margaret s’en alla après avoir donné la tortue a Candy à travers les barreaux de la porte de la chambre.

- J’ai ta tortue, Patty ne t’en fais pas

- Oh Charlotte, elle s’appelle Charlotte, dit Patty

- Bonjour Charlotte ! Dit Candy, que du remue-ménage à cause de toi ! Nous allons te trouver un refuge !

- Oh merci Candy! Tu me rassures!

- Oh de rien, Patty.

- A propos, aujourd’hui j’ai vu Terry prendre ta défense contre Daniel et ses copains…

- Ah oui ?

- Ils ont pris leurs jambes à leur cou !

- J’ai vu ça aussi l’autre jour, ou Daniel voulait m’attaquer avec ses amis, Terry m’a défendu !

- Tu en as de la chance, d’avoir ton protecteur personnel dans cette école et Terrence Grandchester, c’est un peu le roi de St. Paul !

- Je ne vais pas participer au festival de mai dit Candy tristement, moi qui pensait danser avec Terry…

- Je m’excuse Candy, c’est de ma faute ! Si je n’avais pas voulu te montrer mon secret…

- Je n’ai fait que dire la vérité, Patty…

- Oh Candy !

- J’ai une idée, je vais amener Charlotte au zoo chez mon ami M. Albert…

Et le lendemain, pendant que l’école préparait le festival de mai, Candy sortit par la fenêtre de la chambre de méditation pour se rendre au zoo avec Charlotte…

oOoOoOoOoOo



Candy revint à la réalité, M. Albert avait été magnifique et il avait pris Charlotte sans même hésiter ! Il était vraiment un homme merveilleux qui lui était venu en aide, maintes fois ! C’est aussi pour ça qu’elle avait été aussi déçue en apprenant la vérité sur son identité… il aurait pu l’aider à garder son bébé !!!

oOoOoOoOoOo



Terry venait de se réveiller dans ses appartements et il trouva son protégé qui était en train de manger le petit déjeuner que la bonne du château leur avait apporté. Il était en train de manger des croissants à la crème.

- Bonjour coach

- Salut Joshua

- Comment était ta soirée ?

- Très bien… excellente même !

- Je vais la rencontrer quand?

- Très bientôt, dit Terry en souriant

- Tu penses à quoi ?

- A l’époque ou on était à l’école, au mois de mai, on avait un festival, une grande fête costumée… mais ma Gidget s’était bien sur arrangée pour faire en sorte de ne pas être autorisée à y participer…

- Comment ?

Il lui raconta comment elle s’était fait punir…

- Pendant les préparatifs de la fête, bien que j’étais le maitre des cérémonies, je suis sorti pour aller voir un ami qui travaillait au Blue River Zoo de Londres…

- Au lieu d’aider dans l’école tu va te balader ? Pourquoi ne suis-je pas surpris ?

- Ben quoi ? Il y avait assez d’élèves qui travaillaient pour ça, ils n’avaient aucunement besoin de mon aide !

- Enfin bref, dit Joshua, si tu continuais ton histoire ?

Terry le regarda, et il ne savait pas pourquoi, mais Joshua lui avait fait penser à Candy, à ce moment-là.

- Je suis donc allé au zoo voir mon ami Albert… et nous étions en train de causer quand il reçut de la visite…

On avait frappé à la porte du refuge de Monsieur Albert et Candy entra avec une tortue dans ses mains.

- Monsieur Albert ? Dit-elle en entrant dans la cabane, vous êtes là ?

Et puis, elle vit qu’il n’était pas seul :

- Oh Terry !

- Candy ! Dit Monsieur Albert en souriant, quel bon vent t’emmène ici?

- Bonjour Monsieur Albert ! Salut Terry ! Monsieur Albert, j’ai besoin de votre aide !

- Avec quoi ?

Candy lui montra la tortue.

- Je vous présente Charlotte, elle appartient à une de mes amies, malheureusement la mère supérieure l’a découverte et elle a demandé qu’on s’en débarrasse… Alors je voulais vous demande si vous pouviez vous en occuper ici au zoo…

- Les animaux sont toujours les bienvenus, dit M. Albert, passe-la moi. Bonjour Charlotte !

Candy lui avait donné l’animal. On frappa à la porte et un employé fit entrer sa tête pour dire.

- Monsieur Albert, c’est votre tour de prendre la relève

- J’arrive, dit Albert

Ensuite il se tourna vers les deux jeunes gens…

- Excusez-moi, je dois y aller. Mais faites comme chez vous !

- Merci Monsieur Albert, dit Candy

- A tantôt, dit Terry.

Albert s’en alla, laissant les jeunes gens seuls. Il eut un petit moment de silence…

- A propos, merci dit Candy

- Pourquoi ?

- Sœur Margaret m’a dit que c’était toi qui m’as amenée à l’infirmerie après voir trouvé en bas de l’escalier de secours…

- Oh ça, dit Terry, de rien. Tu vas bien ?

- Je vais bien merci…

- Et si on allait faire un tour au zoo ?

- D’accord

Candy avait accueilli ça avec plaisir, car se retrouver seul avec Terry, l’atmosphère était un peu lourde, son cœur battait la chamade… Ils sortirent donc pour marcher un peu au zoo…

- Tu connais Albert depuis longtemps ?

- Je l’ai rencontré en Amérique et nous sommes devenus amis et lorsqu’Anthony est mort, il m’a consolé…

« Anthony… encore ce prénom ! » Se dit Terry

- « Anthony ? » Dit-il, qui est-ce ?

- Oh , c’était mon cousin par adoption, mais aussi mon petit ami à l’époque…

- Ton petit ami ? Et où est-il ? Il est resté en Amérique ? Il ne t’a pas suivi ?

- Il était très gentil et il aimait aussi beaucoup le foot et la botanique…il a créé une fleur pour moi !

- Mais il n’est pas ici avec toi…

- Non, il ne pouvait pas…

- Pourquoi ?

- Parce qu’il est mort d’une chute de cheval !

Le cœur de Terry explosa, c’est pour ça qu’elle avait été troublée ce soir-là en l’entendant faire du cheval ! Il lui avait rappelé son petit ami mort !

- Oh, je suis navré d’entendre ça…

- J’attends Albert pour lui dire aussi que je ne pourrai pas participer au festival de mai et qu’il n’avait pas besoin de venir

- Pourquoi ? dit-il

Ils s’étaient arrêtés pour s’asseoir. Terry alla acheter des glaces et il revint s’asseoir à côté d’elle.

- Merci Terry.

- Pourquoi vas-tu rater Festival de mai ?

Candy lui raconta l’incident.

- Oh mon Dieu Gidget ! Tu n’es vraiment pas possible! Mais tu avais raison ! Elle est sans cœur ! te priver de la fête !

- Maintenant je dois dire à Albert de ne pas venir et au grand oncle William…

- Ce n’est pas trop grave si Albert rate la fête non…

- Je voulais juste lui faire plaisir, il m’a sauvé la vie jadis, et à la mort d’Anthony…

- Les morts ne reviennent pas dit Terry jaloux…

- En effet s’ils sont « morts » c’est plutôt définitif non ?

- Tu ne peux pas arrête d’en parler ? Tu as déjà été troublée à cause de lui, tu t’es fait mal en tombant des escaliers.

- Terry, dit Candy qui comprenait qu’il était jaloux…

- Les morts ne reviennent pas ! Dit-il en partant de là

Elle ne le retint pas. Il était jaloux, une partie d’elle était un peu heureuse. Albert revint…

- Tout va bien ? Où est Terry?

- Il est parti…

- Oh, et toi aussi tu t’en vas?

- Eh bien je vous attendais pour vous dire que je n’allais pas participer au Festival de mai…

- Pourquoi donc ?

Candy lui raconta pourquoi.

- Eh bien, je ne viendrais pas.

- Je suis désolée, M. Albert

- Non Candy, tu défendais un animal. Je ne peux pas t’en vouloir.

oOoOoOoOoOo



- Tu es parti, et tu l’as abandonnée au zoo, toute seule ? Dit Joshua surpris

- Son M. Albert était là !

- Tu l’as abandonné aux bon soins de M. Albert ? Et s’il te l’avait chipée ?

- Il faut dire qu’à l’époque je ne réfléchissais pas beaucoup, je me mettais en colère pour un oui et pour un non….

- Sans blague, dit Joshua en eclatant de rire
view post Posted: 15/7/2018, 16:53     +1Le Fruit defendu - Fanfictions en français

Le fruit défendu


Chapitre 11
«Changement de scène »



Ils arrivèrent au restaurant et ils se dirigèrent vers la table du capitaine. Le diner se passa très bien, Terry rencontra des jeunes de son âge et il se mit à bavarder avec eux. Eleonor se laissa courtiser par le capitaine.

Terry se fit draguer par une fille et il se rendit compte qu’il avait oublié combien c’était amusant et de se faire draguer, mais il venait de perdre sa femme, alors il n’était nullement intéressé…Sa mère le regardait en souriant, il avait besoin de respirer un peu…

Terry retourna dans la cabine après le diner pour voir sa fille. Sa mère était avec lui.

- Tu ne restes pas avec le capitaine ?

- Un homme marié qui cherche une aventure pendant une croisière ? Très peu pour moi !

- Maman…, tu n’as pas pensé à t’amuser de temps en temps ?

- Terry, je suis ta mère ! Ça c’est une conversation que nous n’aurons pas…

- La vie c’est rien maman… elle peut finir en un instant…

- Terry, essaye d’être plus positif que ça, chéri. Tu as une petite fille à élever…

- Sans sa maman…

- Terry…

- Je dois arrêter de m’apitoyer sur mon sort… Je vais aller voir comment va Juliette…

La petite dormait paisiblement. Elle était blonde et elle avait de joues joufflues. La nounou dormait dans la même chambre. Ensuite il sortit pour aller dans sa chambre. Il rencontra sa mère au salon.

- Tu vas sortir pour aller voir si tu peux t’amuser…?

- Je n’ai pas envie de m’amuser maman…

- Ce n’est pas toi qui viens de me dire que la vie c’était rien ?

- Je suppose que je devrais suivre mon propre conseil… mais je ne peux pas sortir avec n’importe qui… je dois penser à Juliette, je ne voudrais pas qu’elle ait une belle-mère d’enfer...

- Comme la charmante Mme Grandchester ? Dit Eleonor ironiquement.

- Je suis la preuve vivante que l’histoire de Cendrillon arrive dans la vraie vie…

- Au moins tu n’etais pas à son service…

- Je préférais passer mon temps à l’internat et papa était assez riche pour avoir des domestiques, je suppose que j’ai été chanceux de ce coté là…J’imagine ma pauvre Juliette avec une belle-mere d’enfer, ma petite princesse...

- Ne la gâte pas trop…

- Je ne voudrais pas qu’une femme la maltraite…

- Terry, tu penses trop loin. Je parle de passer du bon temps ici sur le bateau pendant la traversée…

- Comme tu vas t’amuser avec le capitaine ?

- C’est un homme marié, les homme mariés, très peu pour moi ! Toi va t’amuser bébé…la vie continue…

- Ça ne fait pas si longtemps que ça…

- Je suis surprise de voir ta dévotion envers Susanna…

- J’ai fini par l’aimer et c’était trop tard… alors pour le moment je ne vais que causer avec les femmes et leur parler de ma Juliette…

Et c’est ce qu’il fit. Il ne draguait pas les femmes. Il parlait avec elle, et il leur parlait de sa petite Juliette, combien elle était belle, combien elle était drôle. Il se promenait souvent avec elle, ou avec la nounou et les gens les prenaient pour une petite famille. Eleonor était surprise, Terry n’avait vraiment pas envie de frequenter qui que ce soit, même pour s’amuser.

- Le veuf éploré…

- Techniquement je suis en deuil, maman, tu ne devrais pas m’encourager à draguer…

- La vie continue, Terry…

- Le destin n’a pas été tendre avec moi, j’ai perdu la femme que j’aime, pas une fois, mais deux… peut-être que je ne suis pas fait pour avoir une femme ?

- Terry, arrête… tu es encore jeune ! Tu as une fille à élever ! Elle va avoir besoin d’une mère…

- Maman, je ne cherche pas une femme...

- Toi, mieux que n’importe qui sais que ça n’a aucune importance ce que tu cherches…

- Je sais… mais…

- D’accord, fais ce que tu veux…

- Et je sais ce que je vais faire à Londres…

- Du théâtre ?

- Non, je vais reprendre mes études, pendant que tu seras sur scène, je vais aller à l’université de Londres…

- Que vas-tu étudier ?

- La littérature anglaise et l’art dramatique entre autre…je veux être en mesure d’enseigner un jour… on ne sait jamais… si un jour le théâtre ne marche plus… regarde ce qui est arrivé à Susanna…Je veux être prêt pour toutes les éventualités…

- Des études, c’est toujours bien…

Ils arrivèrent à Southampton. Le théâtre avait envoyé une voiture pour venir les chercher et les amener à Londres où Eleonor avait loué un château…

- Le théâtre royale de Londres te traite très bien on dirait, fit Terry, comme la reine que tu es sur scene.

- Eh bien tu n'es pas le roi de Broadway pour tes prunes mon chéri...

Terry éclata de rire.

- Tu n'es pas modeste en plus!

- La charité bien ordonnée commence par soi-même!

Ils éclatèrent de rire tous les deux. La villa que le théâtre avait mis à la disposition d'Éleonor était luxueuse avec des meubles dernier cri et très bien décorée.

- Tu as des oeuvres d'art ici maman! Dit Terry en observant et en sifflant, tu n'auras rien à envier au duc...

- C'est bon à savoir, dit-elle en souriant, et si on allait voir le theatre? Le chauffeur doit toujours etre en train de nous attendre...

- D'accord, dit Terry je vais aller embrasser Juliette et j'arrive...

- D'accord...

Éleonor le regarda partir en souriant. Il était plein d'amour et d'attention pour sa petite fille. Susanna lui avait fait un très beau cadeau, après lui avoir sauvé la vie, elle avait donné la sienne pour lui donner une enfant en parfaite santé pour qu'il ne soit pas seul après sa mort, comme elle savait qu'elle allait mourir...

- Oh Susanna! Tu as sauvé mon fils et ton cadeau de depart est le meilleur même s'il a le cœur brisé par ton absence... Merci Susanna...

Terry revint et ils sortirent tous les deux pour se rendre au théâtre royale de Londres. Ils furent très bien accueillis et Terry avait l'impression de vivre un rêve... Sur scene a Broadway pour toutes les pieces de Shakespeare, les acteurs adoptaient l'accent anglais que lui n'avait pas a faire comme c'était naturel pour lui... Alors entendre tout le monde avec l'accent anglais faisait du bien... Comme si Éleonor avait entendu ses pensées, elle dit:

- J'ai l'impression d'être sur scene dans une piece de Shakespeare...

- Eh bien maman tu vas apprendre le "vrai" anglais ici en tout cas...

- N'oublie pas que tu es à moitié américain, petit prétentieux!

Terrence éclata de rire. Le directeur du théâtre arriva pour parler à Éleonor du programme, de la pièce qu'elle allait jouer pour sa premiere londonienne.

-"La pièce écossaise" verra sa premiere avec vous dans trois semaines...

"La pièce écossaise"... Terry savait que la plupart des théâtres n'osaient pas prononcer le titre "Macbeth" parce que ça portait malheur. Il sourit en écoutant le directeur et il regarda sa mère qui était au courant pour la superstition. Mais les théâtres jouaient toujours cette piece très populaire de Shakespeare comprenant un des personnages féminins les plus célèbres de la littérature théâtrale. Et la superstition avec le nom, ajoutait un peu de piment au succès.

- Je serai prête, dit Eleonor en souriant.

- Je sais que vous connaissez deja la pièce par cœur, il faudra tout simplement travailler avec les autre acteurs...

- Pour les convaincre que je peux jouer le rôle, moi, la grande actrice américaine?

- Maman, dit Terry, tu n'as aucun souci à te faire. Ils vont tous te manger dans la main une fois qu'ils verront comment tu joues...

En effet, les autres acteurs avaient été un peu déçu que le théâtre ait fait appel à la grande Eleonor Baker, alors qu'il y avait des actrices tout aussi talentueuses en Angleterre...Mais la publicité était bonne pour le théâtre royale londonien. Le manager regarde Terry.

- Et vous, Terrence, vous en voulez pas faire du théâtre? Les critiques sur vos talents d'acteurs vous precedent...

- Pour le moment, je ne pense pas trop au théâtre, dit Terry, je passe du temps avec ma fille qui est encore un bébé et je compte prendre des cours a l'université ...

- Oh, quel dommage, dit la voix d'une jeune actrice anglaise, j'aurai pu convaincre M. Spencer de vous laisser me donner la réplique...

Tout le monde se retourna pour regarder une actrice aux cheveux bruns qui les regardait en souriant. Le manager fit les presentations:

- Eleonor, Terrence, je vous présente Althea Warren une de nos plus talentueuse actrice...

- Et la Juliette londonienne! Dit Terry en souriant.

La jeune actrice s'approcha pour les saluer et Terry lui fit un baise main.

- Je suis enchanté de rencontrer une si grande actrice anglaise.

- Tout le plaisir est pour moi, Monsieur le Roi de Broadway! Vous êtes sûr que vous ne voulez pas me donner la réplique sur scène? Roméo?

- Ce Romeo est en hiatus pour le moment..., dit Terrence, il va aller à l'université.

- L'université? J'aimerai bien en savoir plus... et si on déjeunait un de ces jours?

Terry sourit. Il se faisait encore draguer... Sa mère le regardait en souriant.

- Dès que j'aurai vérifié mon emploi du temps, je vous enverrai un message, dit Terry.

- Et je vais attendre, dit Althea en souriant! Bienvenus au théâtre royale de Londres! Dit-elle en s'éloignant.

- Eh bien Terry, dit sa mère, on dirait que tu as plusieurs options pour ton séjour ici...

- Je veux étudier maman, pour le moment c'est ce que je veux...

- Eh bien, dit le manager, si vous vous estimez prêt, je serai prêt à vous mettre sur scène avec Althea. Votre chimie était palpable! Et j'ai l'œil pour ça! J'ai formé plusieurs couple théâtraux en or...

- J'en suis sûr, dit Terry, mais pour le moment, ce sont les études qui m'intéressent...


Après avoir visité le théâtre, ils allèrent à l’université de Londres pour les formalités et l’inscription de Terry. Mais ils eurent quelques complications administratives. Ils avaient besoin d'aide...

- Et si on appelait Sa grace? Dit Terry ironiquement.

Eléonor n’avait aucune envie d’appeler son ancien amant. Mais il le fallait bien...Elle faisait la grimace.

- Ne saute surtout pas de joie, maman ! Je peux le faire, tu sais… ?

- Je ne vais pas l’éviter pour de bon… Autant l’affronter tout de suite...

Une fois de retour chez elle, Eleonor appela donc le duc au téléphone de son château.

- Eleonor ? Dit le duc joyeux, quelle bonne surprise ! Pourquoi Terrence et toi ne viendriez-vous pas dîner chez moi ce soir ? On pourra causer…

Eleonor se dit que ça serait mieux d’expliquer la situation au duc en personne au lieu de passer par le téléphone.

- D’accord, dit Eleonor d’un ton las…

Terry qui était aussi dans la salle, la regarda.

- Nous sommes invités pour dîner ?

- A ton avis… ?

- Quand ?

- Ce soir…

- On doit vraiment y aller ?

- Si tu veux être inscrit à l’université de Londres, oui…

- J’ai horreur de lui devoir quelque chose…

- Ravale ta fierté, si tu lui avais demandé de l’aide pour l’affaire Susanna…

- Avec des si…, commença Terry.

- Et tu ne veux pas lui montrer sa petite fille, il doit déjà avoir un compte en fiduciaire pour elle…

Terry se mit à réfléchir, il avait abandonné la fortune de son père. Mais sa petite Juliette n’avait pas encore le choix. Elle n’était qu’un bébé et cet argent, son père le mettra à la disposition de sa petite fille au moment opportun. Elle décidera elle-même si en veut ou pas. Mais allez au château glacial de son père, rempli de mauvais souvenirs… Il avait besoin de son père et il allait ravaler sa fierté et l’affronter avec sa famille. Il demanda à la nounou d’apprêter l’enfant.

- Est-ce que vous aurez encore besoin de moi, Monsieur ?

- Pour ce soir, non. Vous pouvez aller voir votre famille, je vais aussi aller voir la mienne…


Ils allèrent donc dîner cher le duc de Grandchester. Le château était comme Terry s’en souvenait, mais plus triste, si c’était même possible. Il était toujours aussi froid dans tous les sens du terme. L’accueil chaleureux de son père le surpris par contre. Il le serra chaleureusement dans ses bras. Eleonor portait la petite Juliette.

- Terrence ! Comme c’est bon de te revoir !

- C’est bon de vous revoir aussi père, dit-il en lui rendant son étreinte.

- J’ai appris que tu avais perdu ta femme…toutes mes condoléances.

- Merci père.

- Eleonor ! Toujours aussi belle ! Tu ne ressembles pas à la maman de Terrence !

- C’est probablement parce que tu l’as prise au berceau, dit Mme Grandchester avec dédain.

- Mme Grandchester ! Dit Terry, dire que vous m’avez manqué serait le plus grand euphémisme du siècle !

Mme Grandchester le toisa lui et sa mère qui la toisa en retour.

- Mme Grandchester, dit Eleonor, je dirai que c’est un plaisir, mais ça serait une litote.

Le duc regarda sa femme. Il vit l’enfant dans les bras d’Eleonor.

- Qui est cette petite merveille ? Demanda-t-il en souriant.

- Papa, dit Terrence, je vous présente votre petite-fille ; Juliette-Susanne…

- Oh, allô toi ! Ma petite fille ! Tu fais de moi un vieux pépé ! Fit le duc en prenant le bébé dans ses bras en souriant.

- Soyez les bienvenus au château des Grandchester, dit la duchesse en souriant, entrez donc !

Ils entrèrent et se rendirent au salon.

- Où sont les enfants ? Demanda Eleonor.

- Nos enfants sont à l’école, dit la duchesse, à part la petite dernière qui va venir tout à l’heure.

Ils allèrent prendre place au salon. Richard avait toujours sa petite fille dans les bras.

- Juliette Susanna, ça fait très Shakespearien…

- Je ne savais pas que vous étiez familier avec William Shakespeare, père dit Terry.

- Eh bien je suis une actrice, comment penses-tu que nous sommes rencontrés ? Ton père aimait beaucoup le théâtre !

- Sérieusement ? Dit Terrence surpris en regardant son père avec de grands yeux.

- Sûrement à cheval entre les maisons closes, marmonna les duchesse dans sa barbe.

Eleonor lui lança un regard noir. Elle préféra ne pas répondre à la duchesse. Elle n’était pas venue pour cela. Elle était venue pour autre chose. Elle après qu’ils prirent place dans le salon de luxe du style Louis XIV. Une bonne arriva avec un plateau pour servir l’apéritif avant le repas.

- Voila Richard, dit Eleonor après avoir pris son verre de porto et bu une gorgée, nous avons besoin de ton aide.

- Vous avez besoin d’argent ? Demanda le duc sans lever la tête en regardant sa petite fille.

- Père, contrairement à ce que vous pensez, le monde du théâtre paye très bien…, dit Terry, et j’ai bien investi mon argent.

- Oh je suis au courant, dit le duc.

- J’aurai dû m’en douter que vous me surveillez…

- Nous ne sommes pas ici pour ton argent Richard. Je suis ici pour travailler dans le théâtre royal de Londres pour une très belle somme, je dois dire. Terry m’accompagne pour renouer avec toi et te montrer ta petite fille. Il va en profiter pour reprendre ses études…

- Nous sommes allés pour m’inscrire… seulement…, ça traine un peu, fit Terry.

- Et ça irait plus vite si j’interviens, devina le duc.

- En effet, dit Eleonor. C’est moi qui ai insisté pour venir te voir. Tu connais Terry…

- Oui, la dernière fois qu’il est venu me demander de l’aide…

- Vous avez refusé et je me suis juré de ne plus jamais rien vous demander…

- Excuse-moi Terrence, mon refus à provoquer ton départ du collège et de l’Angleterre…, dit le duc, comment va la jeune fille en question, tu l’as revue ?

- Elle est heureusement mariée à William Albert André…, répondit Terry.

- Le milliardaire ? Dit le duc sidéré, ce n’était pas son père adoptif ?

Terry le regarda surpris. Le duc en effet faisait de son devoir d’être au courant de tout.

- En effet, dit Terry, elle n’avait aucun titre de noblesse mais elle était la fille d’un milliardaire…

- Je me souviens d’elle, elle avait beaucoup de personnalité…

- Père ? Fit Terry surpris.

- Je l’ai rencontrée quand je suis allé au collège pour voir ce qui se passait après avoir reçu une lettre qui disait que tu t’étais sacrifié pour une jeune fille sans famille…

- Et comment as-tu rencontré Candy? Demanda Eleonor.

- Je l’avais rencontrée déjà une fois quand j’étais allé voir Terrence après avoir reçu ta lettre…

- Pour lui passer un savon, je parie, dit Eleonor.

Le duc ignora la remarque et il continua :

- Quand j’ai reçu cette lettre je suis allé au collège pour voir si c’était vrai que mon fils avait disparu à cause d’une jeune fille… et la mère Grey ne savait pas trop quoi me dire, mais elle m’a dit que Candy André était ton amie et qu’elle devait être au courant de tes projets… J’étais très en colère et j’ai dit à la Mère Grey que j’allais retirer mes dons à l’école.

- Je suis surpris que St. Paul n’ait pas fermé, dit Terry, vos dons gardaient cette école ouverte.

- J’ai rencontré Candy qui m’a montré ton mot et j’ai parlé avec elle. J’avais déjà en tête d’aller te chercher par la peau de fesses en Amérique, mais Candy m’a convaincu de te laisser poursuivre ton rêve…

Terry le regarda comme d’il venait de tomber de la dernière pluie. Candy est celle qui a convaincu son père de le laisser tranquille en Amérique ? Oh mon Dieu ! Son cœur se gonfla d’amour pour elle.

- C’est Candy qui vous a convaincu de me laisser tranquille ?

- Et de ne pas arrêter mes dons à St. Paul… puisque mes autres enfants devaient y aller aussi…

- Elle a plaidé la cause d’une école qui l’a traitée aussi mal ? Incroyable !!!

- Je pensais que vous auriez fini ensemble même sans mon aide et elle avait un père milliardaire qui a fini par l’épouser ? Ça sonne un peu drôle quand on le dit comme ça…

- Oui, dit Eleonor, tu as manqué une très bonne opportunité d’affaires on dirait Richard, je parie que tu ne la trouvais pas assez bien pour ton fils…pas assez bien en tout cas pour que tu daignes te déplacer pour lui venir en aide… Enfin bref. C’est moi qui te demande d’aider Terry… s’il doit passer des tests d’admission, il est prêt…

- Très bien, je vais voir ce que je peux faire. Vous logez où ?

- Nous avons une maison près de Hyde Park, dit Eleonor.

- Tu me laisseras ton numéro de téléphone aussi…

Une petite fille bien habillée entra dans le salon. Elle avait des cheveux bruns et elle ressemblait à Terry.

- Bonsoir, dit-elle.

- Ah, Katherine, dit le duc.

La petite s’approcha de son père.

- Bonsoir papa, fit-elle en souriant, un bébé ?

- Oui, Katherine, voici ta nièce, elle s’appelle Juliette…

- Oh, comme elle est belle ! Dit Katherine, bonjour Juliette !

- Nous avons des invités…Voici Eleonor Baker…, continua le duc.

- L’actrice ? Oh mon Dieu ! Que vous êtes belle !

- Bonsoir, dit Eleonor, tu es très belle aussi.

Elle alla lui donner sa main pour la saluer en souriant.

- Et ton frère, Terrence…

- Bonsoir Terrence, dit Katherine, tu es très beau aussi !

- Bonsoir Katherine, que tu es devenue grande ! Dit Terry en souriant.

Elle se jeta à son cou.

- Ça fait plaisir de te voir grand-frère !

- Ça fait aussi plaisir de te voir, petite sœur !

- Tu vas rester longtemps à Londres ?

- Oui, ma mère va jouer au théâtre et je vais peut être aller à l’université de Londres…

- Magnifique ! Tu viendras nous voir quand les autres seront à la maison ? Le dimanche on a des goûters …

- Comme la reine ?

- Peut être pas aussi populaires que ceux de la reine, mais beaucoup de gens viennent…

- Je verrai comment sera mon horaire et je te promets de venir si je le peux…, dit Terry.

- Et je peux venir voir le bébé pour jouer avec elle ?

- Elle est encore petite, mais tu peux venir la voir, il n’y a pas de problème…

Un majordome arriva.

- Madame est servie…

Tout le monde se leva pour aller dans la salle à manger. Le duc fit appeler une bonne pour qu’elle vienne prendre la petite pendant le repas.

- Vous m’avez fait appeler Votre grace ?

- Marjorie, voulez-vous vous occuper de ma précieuse petite-fille que voici ?

- Mais bien sur, dit Marjorie en souriant ! C’est la fille de Monsieur Terry ?

- Oui, il m’a rendu pépé ! Fit le duc en souriant.

La bonne prit le bébé et Terry lui donne le sac avec les affaires du bébé.

- Félicitations, Monsieur Terry, merci Monsieur Terrence ! Je vais bien m’en occuper.

- Je n’en doute pas Marjorie. Au revoir ma princesse, dit Terry au bébé, je vais manger, je te vois tantôt, d’accord ?

Katherine posa beaucoup de question à Terry, alors la conversation à table était exclusivement sur Broadway et le théâtre… Le duc participa aussi à la conversation et Terry fut surpris de voir combien il en savait sur le théâtre. Il commençait à comprendre comment ses parents avaient fait connaissance.

Le diner se passa très bien. Après le diner et le thé au salon, la bonne revint avec la petite Juliette et Terry et se levèrent.

- Je vais intervenir en ta faveur Terrence, mais il ne faudrait pas que ça soit le dernière fois que je te vois…

- Oui, dit Katherine tu dois venir au déjeuner du dimanche avec Juliette et vous aussi Eleonor.

Cette dernière regarda Richard qui acquiesça.

- D’accord,dit Eleonor, ça dépendra de notre notre horaire, mais nous allons tout faire pour venir.

- Oui, dit Terry, je viendrai avec Juliette. Merci pour votre aide père.

- Je n’ai encore rien fait, mais je vais tout faire pour t’aider.

- Merci Richard, dit Eleonor en souriant, au revoir tout le monde !

- Au revoir tout le monde, dit Terry.

- Au revoir Terry , au revoir Juliette, au revoir Mme Baker.

Terry, Juliette et sa mère retournèrent à la villa de sa mère. Terry alla dans sa chambre et il mit Juliette au lit tout en lui parlant. Il se parlait a lui-même et il alla au bureau qui se trouvait dans la chambre et il s’assit et il se mit à écrire. Il pensa à Candy et à l’histoire que son père lui avait raconté.

« Tu ne cesseras jamais de me surprendre Taches de son » !

oOoOoOoOoOo




En Amérique à Chicago, Candy était à table pour le petit déjeuner et elle tomba sur le journal du jour. Elle vit le grand titre.

"ELEONOR BAKER VA EN ANGLETERRE POUR TRAVAILLER AU THÉÂTRE ROYALE ANGLAIS"

"La mère de Terry va en Angleterre? Je me demande si Terry va aller rester avec elle, pour un changement de scène... Comme après la mort d'Anthony quand Albert nous a tous envoyé à Londres... Albert... Comme la vie est drôle! Si tu es en Angleterre Terry, j'espère que le changement de scène te fera du bien. Bonne chance Terry."

Albert arriva dans la salle à manger à son tour.

- Quelles sont les nouvelles, chérie? Demanda-t-il.

- Eleonor Baker a été engagée par le théâtre royale de Londres, dit Candy.

- Tiens donc! Le britanniques vont profiter du talent de notre Eleonor Baker! Peut être qu'ils ne voudront pas nous la rendre!

- J'ai un déjeuner de charité tout à l'heure, dit Candy pour changer de conversation.

- Tu vas y aller avec Annie?

- Mon inseparable amie, bien sûr! Elle me tient compagnie et je supporte mieux ces événements grace à elle...

- Tu sais tu n'es pas obligée de faire tout ceci si tu n'aimes pas...

- Je suis ta femme et je dois me comporter comme telle...

- Je t'aime Candy, dit-il en la regardant avec des yeux pleins d'amour.

- Je t'aime aussi, dit-elle en souriant.

- Eh les amoureux dit Archie en arrivant, nous sommes dans la salle à manger! Ne l'oubliez pas!

- Tais-toi Archibald, dit Albert en riant...
view post Posted: 15/7/2018, 16:50     +1Le Fruit defendu - Fanfictions en français

Le fruit défendu






Chapitre 10
« Pour Juliette… »



Terrence Grandchester se retrouvait veuf avec une petite fille à élever. Il était libre, mais l’était-il vraiment ? Cette liberté arrivait-elle trop tard ? Si on considère que Candy est heureusement mariée à Albert, son meilleur ami… Ils avaient même des enfants, d’après ce qu’il avait appris… Il avait fait son deuil de Candy, il y a des années… Il avait fait son devoir, il avait épousé Susanna, qui s’était sacrifiée en mettant un enfant au monde, pour qu’il ne soit pas seul après sa mort ? Elle savait qu’elle allait mourir… Et lui s’était finalement mis à l’aimer… Il avait le cœur brisé… Oui, il ne voulait pas qu’elle meure, qu’elle le laisse seul avec le bébé… Il l’aimait… Cet amour aurait dû la garder en vie, non ? Peut-être avait-il attendu trop longtemps pour le lui dire ? Mais il ne pouvait pas se mettre martel en tête, la santé de Susanna avait faibli depuis son amputation, parce qu’elle lui avait sauvé la vie ! Il continuait à se blâmer !

Il était chez sa mère avec le bébé. Il s’en occupait tout seul ce jour-là. Sa mère le regarda avec amour, c’était un beau tableau, un père et sa fille.

- Comment vas-tu, mon chéri ?

- Ça va bien, maman… le bébé occupe toutes mes pensées…

- Elle t’a laissé une partie d’elle-même… une partie de vous deux… après t’avoir sauvé la vie… sans elle tu serais mort, Terry.

- Je sais. Je faisais mon devoir. Elle a risqué sa vie pour me donner un enfant.

- Elle t’aimait, Terry.

- Il fut un temps où j’aurais dit que je n’en ai rien à faire de son amour ! Mais elle m’a sauvé la vie… et quand elle portait notre enfant, je me suis mise à l’aimer sans m’en rendre compte…

- Tu le lui as dit avant de mourir et elle était très heureuse, Terry. Tu l’as rendu très heureuse en lui déclarant ton amour avant qu’elle ne meure.

- Pourquoi est-ce que je ne me sens pas mieux ? Je voulais qu’on élève Juliette ensemble…

- Une partie de toi espérait peut-être qu’elle serait miraculeusement guérie en entendant ta déclaration…

- J’ai l’air arrogant, n’est-ce pas ? SI je le lui avais dit avant…

- Tu t’es comporté comme un mari aimant avec elle, elle a senti ton amour même si tu ne disais rien… Mais tu dois aller de l’avant, Terry. Pense à Juliette…

- Je ne pense qu’à elle, maman!

- Tu dois t’habituer à vivre avec la douleur et ça va aller mieux.

- La petite aide beaucoup, tu sais ? J’ai un nouveau but dans la vie à présent : m’occuper de ma petite Juliette Susanne…

- Tu sais que Susanne c’était aussi le prénom d’une des filles de William Shakespeare ?

- Ah oui ? dit Terry, eh bien, peut-être qu’elle lui a inspiré le rôle de Juliette… Ce rôle qui lui a coûté sa jambe et sa vie à la longue…

- Mais qui lui a permis de passer les derniers jours de sa vie avec toi, l’homme qu’elle aimait plus que tout au monde…

- Elle s’est épanouie en écrivant ses pièces de théâtre…

- Elle écrivait bien… Elle a laissé ses pièces à sa mère, comme je n’ai pas besoin d’argent…

- Pauvre Mme Marlowe, je ne peux pas imaginer ce qu’elle peut ressentir, perdre son unique enfant… Elle doit être désemparée…

- J’ai perdu une bonne amie… J’ai fini par l’aimer mais je m’en suis rendu compte trop tard… j’ai perdu ma meilleure amie… la mère de ma fille.

- Je suis désolée pour ta peine, Terry… mais Juliette est là.

Une bonne arriva pour annoncer que le déjeuner était servi dans la salle à manger.

- Hélène, pouvez-vous rester avec le bébé pendant que nous déjeunons?

- Bien sûr, Mme Baker, dit Hélène en prenant le bébé, allo toi, tu es toute belle !

Terry et sa mère allèrent dans la salle à manger où la table était dressée avec la nourriture pour le déjeuner. Ils s’assirent et se mirent à se servir.

- Terry, dit-elle, j’ai quelque chose à te dire …

- Qu’y a-t-il maman ?

- Eh bien j’ai été contactée par le théâtre royal de Londres, ils veulent que j’aille travailler pour eux pendant quelques mois…

- C’est merveilleux ça, maman !

- Tu veux venir avec moi ? Ça te changerait les idées…

Terry la regarda surpris.

- Tu n’as plus rien à faire ic,i non ? Susanna, qui te retenait malgré elle, n’est plus de ce monde… tu vas sûrement retourner au théâtre, mais en attendant, pendant ton deuil, tu peux venir avec moi en Angleterre… Et avec la petite, tu pourrais lui montrer ton pays…

- Qu’est-ce que je vais faire pendant que tu seras au théâtre ? A part m’occuper de Juliette ?

- Tu trouveras bien quelque chose à faire, je peux te trouver un petit rôle…

- Pas de favoritisme…

- Terry, je t’assure que si on t’engage n’importe où, c’est parce que tu as du talent et pas à cause de moi… enfin, peut-être indirectement, comme tu es mon fils…

Terry réfléchit pendant un moment. Ça ne serait pas une mauvaise idée de changer de paysage…

- Tu comptes rencontrer papa à Londres ?

- Ça ne fait pas partie de mes priorités… Mais tu pourras le voir si tu viens avec moi, et lui présenter sa petite-fille… Il sera sûrement heureux d’être grand-père…

- Tu peux le croire ou pas, mais il me manque, le vieux bouc !

- Alors vous venez avec moi ?

- Oui ! Je viens avec toi ! Je vais engager une nurse anglaise pour que Juliette ait le bon accent britannique, dit-il fièrement, pas l’accent sauvage des Américains !

- Hey ! N’oublie pas que tu es à moitié Américain et ta fille est 2/3 Américaine !

Eleonor se leva et elle alla le serrer contre elle.

- Merci, mon bébé !

Après le déjeuner, Terry lui dit :

- Je vais aller voir Robert pour lui parler. Je peux laisser Juliette ici avec toi ?

- Tu es sûr ? J’ai l’accent sauvage des Américains après tout…

- Tu es sa grand-mère… et j’aime comment tu parles, maman… Je ne veux pas aller au théâtre avec Juliette, c’est tout… Je ne veux pas qu’elle soit la cible des journalistes, c’est tout… elle est innocente, elle n’a pas demandé à naître dans notre monde de théâtre…

- A tout à l’heure, chéri, dit-elle en souriant.

Terry se rendit donc au théâtre pour parler à Robert.

- Bonjour Terry, dit-il en se levant de son siège.

- Bonjour Robert…

- Comment ça se passe avec la petite?

- Elle est absolument merveilleuse…

- Tu as besoin de quelque chose ?

- Oui, d’une mise en disponibilité…

- Une mise en disponibilité ? Pour combien de temps ?

- Pour une durée indéterminée…

- Ah…

- Voyez-vous, ma mère vient d’être engagée par le théâtre royal de Londres…

- Oh…

- Et elle m’a demandé de venir avec elle pour un changement de scène…

- C’est vrai que ça va te faire du bien, tu pourrais mieux t’occuper de ta petite…

- Susanna me manque tous les jours, Robert, quand je regarde Juliette et je pense à sa maman et à son amour, elle s’est sacrifiée pour me donner un enfant car elle savait qu’elle allait mourir… C’était ma meilleure amie et je l’aimais…

- Un changement de scène te fera du bien, Terry. Tu pourrais visiter ta famille aussi, montrer ta fille à ton père…

- Oui, ça aussi. Mon père me manque, et j’en suis le premier surpris… Tout ce qui m’est arrivé, mon travail ici, le rôle de Roméo qui m’a coûté la femme que j’aimais, ironiquement deux fois ! La vie m’a donné des oranges et j’ai fait de l’orangeade, j’ai aimé Susanna, mais c’était trop tard, elle était en train de mourir après avoir mis notre bébé au monde ! Mais je lui ai dit avec un espoir arrogant que ça pourrait la guérir…

- Terrence. Susanna t’aimait, tu l’as rendue très heureuse avant sa mort…

- Ouais, c’est une piètre consolation. Je voulais élever notre fille avec elle…

- La vie est faite des hauts et des bas, Terrence, il faut faire avec. Un changement de scène, le théâtre Royal de Londres ? Tu vas peut-être les impressionner aussi… profites-en si ça arrive, tu joueras peut-être devant la reine !

Terry sourit. Il serra la main de Robert, qui l’attira vers lui pour lui faire une accolade.

- Bonne chance, Terrence ! Va éblouir le théâtre Royal de Londres et n’oublie pas de mentionner d’où tu viens !

Terry sourit et il quitta le bureau de Robert et alla dire au revoir aux autres membres de la troupe et retourna chez sa mère pour chercher sa fille. Il passa par la maison de sa belle-mère avant de retourner chez lui.

- Terrence ! Juliette Susanne ! Comme c’est bon de vous voir !

Terry lui donna le bébé, qu’elle prit tendrement dans ses bras. Elle l’embrassa sur les deux joues. Ils allèrent s’asseoir au salon de la petite maison.

- Terrence, c’est gentil à vous d’être venus me rendre visite…

- Eh bien je suis surtout venu pour vous annoncer quelque chose.

- Quoi donc ?

- Eh bien, ma mère va aller en Angleterre pour travailler au théâtre Royal de Londres.

- Oh…

- Et elle m’a demandé de l’accompagner…

- Pour combien de temps?

- Je ne sais pas, des années, peut-être…

- Ah, alors ma petite Susanne…

- Va venir avec moi…

- Ça aurait été trop demander que vous me la laissiez…

- C’est ma fille, Mme Marlowe et elle est ma responsabilité…

- Bien sûr, ma Susie est morte en la mettant au monde pour vous…

Terry leva les yeux au ciel. Cette femme ne changera jamais, toujours son chantage émotionnel… Elle avait perdu sa fille, il pouvait laisser passer ça.

- Marianne, dit-il, si vous voulez, vous pouvez venir avec nous pour rester près de votre petite fille, si vous n’avez rien de mieux à faire, bien sûr!

Elle le regarda, sidérée.

- Vous feriez ça pour moi, Terrence ?

- Bien sûr, je ne vais pas partir pendant des années… vous voulez voir votre petite fille, n’est-ce pas ?

- Terrence, dit-elle émue, vous êtes un homme bon. Je m’excuse pour toute la pression que j’ai mise sur vous, mais ma petite fille vous aimait tellement et vous avoir dans sa vie lui a redonné le goût de vivre ce soir là quand votre petite amie l’a sauvée et que vous l’aviez prise dans vos bras… Je ne vous remercierai jamais assez de l’avoir rendue heureuse et la déclaration que vous avez faite avant sa mort l’a rendue très heureuse à la dernière minute. Merci, Terrence.

- Non, c’est moi qui vous remercie. Votre fille m’a sauvé la vie et les conséquences… elle en est finalement morte.

- Elle était heureuse, Terrence, c’est ce qui était important. Merci pour votre proposition, mais je vais rester en Amérique et je viendrai vous voir en Angleterre…

- D’accord et si vous voulez rester pour de bon…

- On verra bien à ce moment-là…

- Je vais continuer à payer vos rentes pendant mon séjour en Angleterre, vous n’aurez pas à vous en faire de ce côté-là…

- Je vous fais confiance, Terrence. Prenez bien soin de ma petite Susanna. Transformez-la en une vraie Lady anglaise…

Terry éclata de rire. Il ne put s’empêcher de penser au Collège Royal de Saint Paul… Comme tout ça était loin… Il pouvait écrire ses souvenirs, il pourrait le lire à Juliette un jour… Sa décision fut prise, il allait écrire pour sa fille… Pour Juliette…

oOoOoOoOoOo



A Chicago après les funérailles de la grand-tante Elroy, Albert était dans le bureau en train d’ouvrir les cartes de condoléances, venant de partout. Candy était avec lui et elle l’aidait.

- Chéri, tu as envoyé une carte de condoléances à Terry ?

- Nous avons appris la nouvelle au moment où la grand-tante était en train de rendre son dernier soupir…

- Oui, je sais. Je voulais juste voir si tu l’avais fait, pour lui envoyer une…

- Oui vas-y ma chérie…

- Tu viens signer ? Un petit mot de ta part serait gentil…

Candy prit une des nombreuses cartes avec les armoiries de la famille André et écrit quelques mots :

« Cher Terry,

Mes sincères condoléances pour la mort de ta femme. Présente aussi mes condoléances à Mme Marlowe de ma part. Courage, Terry, la vie continue. Que le Saint Esprit vous fortifie.

Ton amie,

Candy »


Albert lut le message ajouta :

« Terry, mon ami, Mes sincères condoléances en ce moment difficile. Prend courage, la vie n’est pas finie, elle peut être belle à nouveau.

Ton ami,

Albert »


Candy mit la carte dans l’enveloppe avec l’adresse de Terry qu’elle avait pris dans le journal et la mit sur la pile d’enveloppes de cartes de remerciements qu’ils étaient en train d’envoyer en réponses aux cartes de condoléances.

« J’espère que tu vas bien, Terry, se dit-elle, tu es libre et moi je suis allée de l’avant. Je dois assumer le choix que j’ai fait... Tu m’as dit d’être heureuse, je suis heureuse, Terry, avec Albert et mes enfants. J’espère que tu trouveras à nouveau le bonheur, Terry, je le souhaite de tout cœur. »

oOoOoOoOoOo



La bonne l’aida à faire ses bagages. Elle avait emballé les affaires de Susanna pour les donner à des œuvres de charité. Elle avait aussi fait les bagages du bébé. Terrence allait être avec sa mère pendant la traversée.

- Je vais mettre une annonce pour une nurse anglaise, pour la traversée au moins…

- Bonne idée, Monsieur G, vous aurez besoin d’aide sur le bateau, elle doit être Anglaise ?

- Eh bien oui, je veux que ma fille ait l’accent britannique…

- Bien sûr, Monsieur…

Pour Terry commença, les jours suivants, une série d’interview pour une nurse Anglaise pour Juliette. Ce fut un défilé de jeunes femmes, certaines de vrais Anglaises, d’autres de fausses qui faisaient l’accent britannique, mais Terry n’était pas dupe… Il savait dénicher les actrices à 100 km ! Celle qu'il avait choisie, lui avait inspiré confiance tout de suite. Elle avait une trentaine d’années. Elle avait un chignon et des cheveux roux. Elle avait des taches de rousseur et bien sûr, il ne put s’empêcher de penser à Candy…

- Bonjour, Monsieur, dit-elle poliment.

- Bonjour, Madame, dit-il en lui serrant la main, prenez place, s’il vous plaît.

- Merci…

- Vous êtes Anglaise, que faites-vous aux Etats-Unis ?

- Je m’appelle Sharon Lightfellow. Je suis venue avec une famille de diplomates. Leur mandant est terminé et leur enfant a grandi… Je retourne en Angleterre chercher un autre travail, mais j’ai vu votre annonce par hasard…

- Ça sera pour la traversée, et si tout se passe bien, je vais peut-être vous garder.

- Quel âge a l’enfant ?

- Elle a deux mois… sa mère est morte en couches…

- Oh, je suis désolée, Monsieur. Perdre un être cher lors d’un moment aussi merveilleux que la naissance d’un enfant… ça rend l’évènement doux-amer… c’est un garçon ou une fille?

- C’est une fille, elle s’appelle Juliette Susanne…

- Très Shakespearien comme nom, la fille et l’héroïne…

- Vous connaissez Shakespeare ? dit Terry.

- Oui, j’aide souvent mes petits avec leurs devoirs de temps en temps.

- Intéressant, dit Terry en souriant, Nous partons dans trois jours, vous pensez que vous pouvez être prête ?

- J’étais prête hier, Monsieur Grandchester. Vous avez une relation avec le duc ?

- Coupable. C’est mon père.

- Oh, il va rencontrer sa petite-fille alors.

- Mlle Lightfellow, on se rencontre dans trois jours au port, d’accord ?

- D’accord, je peux voir la petite ?

- Bien sûr… Elle dort, suivez-moi.

Terry la guida vers le couloir qui menait vers sa chambre à coucher où il y avait un lit pour bébé. Ils s’approchèrent du berceau et ils regardèrent le petit ange en train de dormir paisiblement. Elle regarda l’enfant avec amour.

- Elle est merveilleuse, dit-elle en chuchotant.

- Merci, elle est ce que j’ai de plus précieux au monde.

- Je n’en doute pas.

Il la raccompagna à la porte.

- Merci M. Grandchester, je vous vois dans trois jours.

- Dans trois jours… au revoir !

- Au revoir, Monsieur.

Terry alla dans son bureau et il regarda le courrier. Encore des cartes de condoléances, il n’avait aucune envie de les ouvrir, mais il le fallait… Il allait remettre ça à plus tard quand il vit une écriture familière. Il prit l’enveloppe qui avait les armoiries de la famille André. Il ouvrit et il lut les mots qu’elle avait écrits et que son mari avait écrits pour lui. Il fut ému. Candy était heureuse, sans lui. Il lui avait fait promettre d’être heureuse et c’est ce qu’elle avait fait… Il ne s’attendait tout de même pas à ce qu’elle l’attente ?

« Si tu voulais qu’elle t’attende, il fallait le lui dire ! Tu lui as dit d’être heureuse, elle t’a prise au mot », se dit-il.

La page Candy était tournée définitivement. Il ne cherchait pas à savoir ce qui se passait avec elle. Il avait vu l’annonce de la mort de la matriarche, quelques jours après la mort de Susanna. Mais il était tellement bouleversé qu’il n’avait pas pensé à envoyer une carte de condoléances. Si Susanne était là, elle le lui aurait rappelé… Eh bien, mieux vaut tard que jamais. Il prit du papier à lettre avec son monogramme et griffonna quelques mots.

« Chers Candy et Albert,

Je vous remercie pour les condoléances que vous m’avez souhaitées pour le décès de Susanna. Et je réponds à mon tour, un peu tardivement, en vous présentant mes condoléances pour le décès de la matriarche de votre famille.

Merci encore pour vos vœux.

Terrence »


Il mit la lettre dans l’enveloppe et il la mit sur la pile du courrier qu’il devait expédier. La bonne devait s’en occuper tantôt.

oOoOoOoOoOo



Trois jours plus tard, Terry était sur le Mauritania en route vers l’Angleterre avec sa fille, sa mère et la nounou. Il alla se promener sur le pont avec sa mère.

- Tu as parlé à Mme Marlowe ?

- Oui, je lui ai même offert de nous accompagner pour être près de sa petite fille.

- Et elle a refusé ?

- Elle a dit qu’elle viendrait nous rendre visite…

- Tu sais, ce n’est pas facile pour quelqu’un de quitter son pays pour aller à l’étranger…

- C’est vrai qu’on prend ça pour acquis parce qu’on le fait depuis que nous sommes jeunes…

- Tu t’occupes d’elle ?

- Je lui ai acheté une maison avec une cour pour Juliette…

- Que vas-tu faire de ton appartement ?

- Je vais le vendre, il y a trop de souvenirs … si je me remarie un jour, je veux une nouvelle maison et un nouveau départ.

- C’est la première fois que je t’entends faire des projets d’avenir…

- Je ne vais pas me remarier de sitôt, maman…

- Tu es encore jeune…

- L’avantage d’être un homme, on peut se marier tard… regarde papa…

- Oui, et il est devenu un vieux grincheux.

- Et si on allait dîner, maman ? Nous sommes invités à la table du capitaine…

Il prit le bras de sa mère et ils allèrent dîner à la table du capitaine.

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view post Posted: 15/7/2017, 16:33     +1La vie est un cadeau - Fanfictions en français

La vie est un cadeau








Chapitre 7
«Le rendez-vous galant»





Monsieur et Mme Legrand étaient dans leur chambre à coucher et Mme Legrand était en train de bouder. C’était après le dîner du soir.

- Tu vas me dire pourquoi tu fais la tête ? dit David.

- Tu as acheté un cheval à ta nouvelle fille…

- Et après ?

- Tu t’en occupes plus que ta propre fille…

- Eliza est venue se plaindre chez toi… ?

- Non, mais je vois comment tu traites ta nouvelle fille, tu la gâtes…

- Eh bien je ne vais pas m’attendre à ce que toi tu la gâtes, comme tu as gâté les enfants que tu as déjà…

- Comment oses-tu ?

- Ecoute, je ne te demande pas d’être une mère pour Candy, ça me ferait plaisir si tu pouvais le faire, mais je sais que ça sera au-dessus de tes forces…

- Tu es vraiment trop aimable, David…

- Je vais m’occuper de ma fille, d’accord? Toi, occupes-toi de Daniel et Eliza…

Et il sortit de la chambre pour se diriger vers la salle de bain adjacente. Sarah Legrand continuait de bouder…

oOoOoOoOoOo



Candy était dans sa chambre en train de penser à la journée. Elle avait un bel étalon, rien que pour elle. Son nouveau papa était très gentil et il la gâtait… Elle pensa aussi au coup de fil d’Anthony… Elle pensa à comment il avait été déçu d’apprendre qu’elle avait un rendez-vous galant avec Tom. Anthony était sympa, comme les deux autres cousins, les frères Cornwell, mais on dirait qu’Anthony avait une place spéciale dans son cœur. Et son père qui ne voulait pas qu’on la touche… Comme c’était dommage. Elle allait sortir avec Tom pour voir où les choses pouvaient aller, comme ça elle ne sera pas tentée… Tentée pourquoi exactement ?

« Oh Candy arrête ! Tu as entendu ton père, non ? Anthony est hors limite ! » se dit-elle.

Le lendemain à l’école, pendant la récréation, Anthony vint à sa rencontre… Elle était avec Annie.

- Candy ?

- Oui, dit-elle.

- Je peux te parler ?

- Bien sûr, excuse-moi, Annie.

- Vas-y, Candy…

Candy s’éloigna avec Anthony qui avait un croissant à la crème qu’il donna à Candy.

- Merci, Antony…

- Tu vas bien…

- Oui, tu voulais me parler…?

- Eh bien, il y a quelque chose qui me dérange un peu…

- Quoi donc…

- Tu as un rendez-vous galant…

- Ah… Et ça te dérange parce que… ?

- Je t’ai donné un croissant…

- Je vois ça, mais Anthony, tu as entendu mon père…

Il y eut un silence.

- Tout ce que je veux c’est être ton ami…

- Tu es mon ami, Anthony et on ne peut pas être plus…

- Je sais…

- Mais sache que je n’aurais pas été indifférente…

Il la regarda en souriant avec amour.

- Candy…

- Je dois aller rejoindre Annie ! Merci pour le croissant !

Elle partit de là en courant pour retrouver Annie.

- C’était quoi ça ?

- Il voulait me parler, c’est tout…

- Candy… crache le morceau… il avait un drôle d’air…

- Il ne peut rien se passer entre nous, mon père ne veut rien savoir.

- Mais tu es adoptée…

- Annie, je vais obéir à mon père…

- Tu aimes bien Anthony, alors pourquoi acceptes-tu de sortir avec Tom ?

- Tom m’a fait comprendre qu’il était intéressé le jour de mon adoption… avant que je ne rencontre Anthony et mon père et son interdiction… Tom est moins compliqué…

- Candy…

- Les affaires du cœur, c’est compliqué…

- A qui le dis-tu ?

oOoOoOoOoOo



Candy s’apprêtait pour son rendez-vous galant. Elle portait un des jeans de grand couturier dans sa garde-robe et un beau chemisier en coton. Elle pensa à sa conversation avec Anthony… il était intéressé par elle mais son père avait été formel… Elle allait donc voir si quelque chose pouvait se passer avec Tom… Ils devaient aller au cinéma… ensuite, ils iraient manger un hamburger.

Tom arriva devant le manoir des Legrand, il était grand et luxueux. Il avait sa voiture que son père lui avait offerte, c’était une jeep Cherokee. Il sortit et il sonna à la porte. Un majordome lui ouvrit la porte.

- Bonsoir, je suis venu chercher Candy, dit-il.

- Entrez, Monsieur, dit le majordome.

- Tom ! dit Eliza avec enthousiasme. Comme je suis heureuse de te revoir !

- Bonsoir Eliza, dit Tom.

- Viens dire bonsoir à papa et maman ! Ils sont au salon !

Elle prit Tom par la main et marcha avec lui jusqu’au salon où se trouvaient ses parents.

- Maman, papa ! Tom est là!

- Tom ? dit Sarah.

- Oui, dit David, il est venu chercher Candy, ils vont au cinéma.

- Ah, dit Sarah.

- Bonsoir M. Legrand, Mme Legrand.

- Bonsoir jeune homme, dit David en lui serrant main.

- Bonsoir, dit Mme Legrand qui regardait sa fille.

Eliza avait l’air très heureuse de voir ce garçon…

- Comment vous rendez-vous au cinéma ?

- J’ai ma jeep, Monsieur.

- Tu conduis. Sois prudent au volant avec ma fille dans la voiture.

- Ne vous en faites pas pour ça, Monsieur. Je vais être très prudent.

- D’accord. Candy ne devrait plus tarder…

Il fit signe à une bonne qui alla dire à Candy que son cavalier était là. Quelques instants plus tard, Candy arriva au salon. Elle trouva Eliza en grande conversation avec Tom ! Encore ?!

- Bonsoir tout le monde ! Bonsoir Tom ! Je suis là…

- Candy, dit Tom en souriant, bonsoir…

- Tu es prêt ?

- Oui, allons-y ! Au revoir M et Mme Legrand, Eliza.

- Bye Tom ! fit Eliza d’une voix sensuelle.

Candy et Tom s’en allèrent. Monsieur Legrand jeta un regard de reproche à Eliza qui faisait semblant de rien…

Candy et Tom allèrent au cinéma en ville voir un film d’action à la mode. Tom lui acheta des popcorn au beurre et un grand verre d’orangeade. Ils regardèrent le film et ils s’amusèrent bien ensemble. A la fin du film, les gens étaient en train de sortir, il y avait beaucoup de monde, alors Candy et Tom avaient attendu un peu que ça se dégage…

- On peut y aller, dit Tom, il y a moins de monde…

- Allons-y dit Candy en se levant…

- Comment as-tu trouvé le film ?

- Comme tous les films d’action…

- Tu en as vu un tu les as tous vu ?

- Quelque chose comme ça.

- Les filles ! dit Tom en riant.

- Je suis sûre que vous dites ça aussi pour les films romantiques…

- J’aurais du choisir un film romantique…

- Peut-être que j’aurais été en mode « romantique »…

- Puisque maintenant tu es quoi, en mode bagarre ?

Ils éclatèrent de rire tous les deux. Ensuite, ils entendirent des voix…

- Tiens, mais on dirait Candy pendant son rendez-vous galant!

Cette dernière se retourna pour dire :

- Anthony, Alistair… !

- Salut Candy, dit Alistair.

- Bonsoir Candy, dit Anthony tendrement.

- Salut les gars, je vous présente Tom.

- On se connaît, j’ai acheté un cheval à son ranch, un excellent étalon.

- Bonsoir Anthony, dit Tom en souriant.

- Lui c’est Alistair, dit Candy.

- Salut, Tom, dit Alistair.

- Bonsoir, Alistair, dit Tom.

- Où allez-vous à présent, tu rentres chez toi ?

- Non, nous allons manger un hamburger, dit Candy, vous voulez nous accompagner?

Alistair allait décliner, mais Anthony s’écria :

- Oui, bien sûr ! Je meurs de faim !

Alistair regarda Tom qui avait l’air un peu agacé malgré son sourire et il secoua la tête. Anthony n’avait aucune intention de laisser Candy seule pendant son rendez-vous galant avec Tom !!! Il était jaloux et au lieu de fulminer chez lui, il était venu pour déranger le rendez-vous de Candy !!! Il repensa à la scène.

Ils étaient dans leur chambre. Archie était allé voir sa petite amie. Alistair était en train de lire un article scientifique pour un travail qu’ils avaient à rendre que le lundi, mais Alistair était un élève consciencieux. Anthony était comme un lion en cage en train de faire les cent pas.

- Tu vas arrêter de faire les cent pas ?!

- Non !

- Mais qu’est-ce qui t’arrive ?

- Candy a un rendez-vous galant !

- Et ça te rend nerveux parce que… ?

- Je ne veux pas qu’elle sorte avec un autre !

- Anthony, tu as entendu l’oncle David ; on ne touche pas à sa fille chérie !

- Je sais et ça me rend dingue !

- Anthony…

- Je dois faire quelque chose…

- Qu’est-ce que tu veux faire ? Laisse-la vivre sa vie…

- Tu ne comprends pas, elle m’a dit que je ne lui étais pas indifférent…

- Oh mon Dieu Anthony, tu es en train de te fourrer dans un guêpier… Elle est hors jeu !!!!

- Tu sais que l’interdit donne du piquant…

- Anthony… demande-toi pourquoi l’oncle David ne veut pas qu’on touche à sa fille chérie… Pourquoi il n’a jamais dit ça pour Eliza ?

- Il sait qu’il n’y aucune chance qu’on s’intéresse à Eliza, il n’a pas besoin de nous le dire!

- Mais sa fille adoptive, avec laquelle nous n’avons aucun lien de sang…

- Il veut la protéger, Anthony, laisse-la tranquille…

- Je vais aller au cinéma pour voir ce qu’ils vont faire.

- Quoi ?

- Tu viens avec moi ?

- Tu divagues…

- Peut-être bien, mais je suis malade à l’idée qu’elle est seule avec lui dans la noir…

- Anthony…

Mais son cousin était déjà parti. Alistair se dit qu’il valait mieux le suivre pour l’empêcher de faire des bêtises. Alistair le conduisit donc au cinéma, ils payèrent les billets et ils durent chercher dans quelques salles pour aller à la recherche de Candy et Tom. Après avoir fait plusieurs salles, ils les avaient enfin localisés. Anthony était heureux de voir que c’était un film d’action et d’aventure, pas romantique, pas un film qui fait peur…Candy n’allait pas se blottir contre lui…



Alistair revint à la réalité. Ils étaient assis dans un McDonald’s.

- Alors Candy, dit Anthony, comment as-tu trouvé le film ?

- Eh bien, plein d’action…

- Pas très romantique, dit Anthony en souriant, pour un premier rendez-vous.

- J’ai gaffé ! dit Tom un peu confus.

- J’ai passé un bon moment en ta présence, Tom, dit Candy tendrement.

- Excuse-moi, Candy, dit Tom.

Ils continuèrent à parler de tout et de rien, du film, des acteurs… Enfin vint le moment pour retourner chez eux.

- Bon, je vais raccompagner Candy chez elle…

- Je peux le faire, dit Anthony.

Alistair le regarda surpris. Quelle audace!

- Merci Anthony, mais c’est moi qui suis allé chez Candy chez son père et c’est moi qui vais la ramener…

- Allons-y, dit Anthony, je vais dire bonjour à oncle David…

Candy avait envie de rire. Au lieu de se mettre en colère, elle trouvait la situation comique. Anthony était venu gâcher sa soirée avec Tom !!

- Anthony, dit Alistair, je dois aller finir mon travail… on y va ! Laisse Tom raccompagner Candy, tout seul comme un grand !

- Mais… voulut protester le jeune homme.

- Allons-y ! dit Alistair en l’entraînant avec lui…

Candy et Tom sortirent du McDo pour aller vers la voiture de Tom. Ils roulèrent en silence jusqu’au manoir des Legrand.

- C’était une bonne soirée, dit Candy.

- Vraiment ? dit Tom sèchement, tu plaisantes n’est-ce pas ?

- Je me suis bien amusée, dit Candy.

- Ton cher Anthony est venu gâcher notre rendez-vous !

- Mon cher Anthony ? C’est mon nouveau cousin, c’est tout !

- Tu ne pouvais pas ne pas l’inviter ?

- Ça aurait été impoli, non ? Et je pensais qu’il dirait non, comme il savait que nous étions pendant un rendez-vous galant…

Tom la regarda, ou elle faisait semblant, ou elle était vraiment candide, comme son nom !!! Mais ce n’était pas le moment de se mettre en colère.

- Merci pour cette belle soirée, Tom, dit Candy en sortant de la voiture.

- Je t’appelle…

- D’accord.

Il était un peu déçu. Il aurait voulu l’embrasser. Mais l’atmosphère avait été gâchée par leur petite discussion. Il retourne chez lui frustré.

Candy sonna et son père arriva pour ouvrir la porte.

- Comment était la soirée ?

- C’était très bien, dit Candy.

- Quel film avez-vous vu ?

- Un film d’action…

- Pas très malin pour un premier rendez-vous…

- Le film était très bien, dit Candy, ensuite nous sommes allés au McDo…

Elle se garda bien de lui dire qu’Anthony et Alistair les avaient accompagnés…

- De la malbouffe, n’en fais pas une habitude…

- T’en fais pas, papa… Je vais aller me coucher.

- Bonne nuit, ma chérie.

- Bonne nuit, papa.

Il la serra dans ses bras.

- Fais de beaux rêves…

- Toi aussi…

Candy alla dans sa chambre. Elle s’arrangea pour la nuit. Elle brossa ses cheveux. Elle mit sa robe de nuit, ensuite elle se mit dans son lit. Elle appela Anthony qui répondit à la première sonnerie.

- C’était quoi, ça ?

- Bonsoir à toi aussi, Candy!

- Comment as-tu pu venir gâcher mon rendez-vous comme ça !?

- Quoi ? C’est toi qui nous as demandés de vous accompagner pour manger…

- C’était par pure politesse…

- Mais moi, j’avais faim…

- Il fallait prendre ta nourriture et partir ! Pauvre Tom, il était déjà assez nerveux comme ça pour avoir choisi un film d’action…

- Quelle idée ! Il fallait choisir un film qui fait peur… comme ça la fille se blottit contre toi !

- Anthony ! Pourquoi as-tu fais-ça ?

- Tu sais pourquoi…

- Anthony, on ne peut pas être ensemble, tu as entendu mon père…

- L’interdit donne du piquant…

- Oh mon Dieu ! Je vais dormir…

- Il t’a embrassée ?

- L’atmosphère était gâchée, je pense que c’est ce que tu voulais, non… ?

- A la bonne heure ! Bonne nuit Candy, rêve de moi !

Et il raccrocha avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit. Elle regarda son téléphoné perplexe. Qu’est-ce qu’Anthony était en train de faire ?
view post Posted: 24/5/2017, 19:20     +1La vie est un cadeau - Fanfictions en français

La vie est un cadeau




Chapitre 6
« L'étalon»




Après l’école, les Legrand avaient l’habitude d’avoir un léger goûter qui devrait les faire tenir jusqu’au dîner le soir. C’était toujours une légère collation.
Les enfants se rendirent donc dans la cuisine pour chercher leur goûter.

oOoOoOoOoOo



Candy était dans sa chambre en train de parler avec Tom.

- Tu sais, Candy, ça faisait vraiment drôle de te voir avec les snobinards à l’église…

- Eh ! Tu es le fils d’un riche propriétaire aussi !

- Je ne suis pas comme eux… Je sais d’où je viens…

- C’est vrai que tu ne nous as pas oubliés à la maison Pony… On va passer tout à l’heure pour venir me choisir un cheval.

- Oui, papa m’a dit. Il est ravi d’avoir ton nouveau père parmi ses clients…

- Bon je dois aller manger, je te vois tout à l’heure.

- A tantôt, Candy.

Elle raccrocha le téléphone. Elle alla dans la cuisine où son frère et sa sœur mangeaient déjà.

- Qui voilà ? dit Eliza, la reine de Saba.

Candy l’ignora et elle alla prendre place à table. Anthony lui téléphona et elle répondit en mettant ses écouteurs aux oreilles.

- Je vais bien, Anthony, je prends mon goûter, dit Candy en souriant.

Eliza leva les yeux au ciel. Lorsque Candy termina de parler au téléphone, Eliza lui dit :

- Tu restes loin d’Anthony, il est à moi !

- Il est ton cousin, dit Candy, et pas le mien, je suis adoptée…

- Je vais me débarrasser de toi, si c’est la dernière chose que je fais!

- Tu devrais trouver quelque chose de plus intéressante à faire avec ta vie, Eliza, dit Candy.

- Ce n’est pas à toi de m’apprendre quoi que ce soit, espèce de petite orpheline insignifiante!

Candy la regardait en secouant la tête. La cuisinière les servit leur collation et Candy mangea en silence. Eliza parlait avec son frère de sa journée avec ses copines…
M. Legrand arriva pour chercher Candy.

- Tu as fini, Candy ?

- Oui, papa, dit-elle en souriant.

Eliza intriguée demanda :

- Vous allez où ?

- Au Ranch Steve pour acheter un cheval pour Candy…

A la grande surprise de Candy, Eliza demanda :

- Oh papa, je peux venir aussi ?

- Si tu veux, dit son père indifférent, allons-y.

Candy et son père étaient déjà partis. Daniel regarda sa sœur.

- Pourquoi tu veux y aller ?

- Pour rien…

- Crache le morceau, ou je viens avec vous…

- D’accord ! Je veux voir Tom…

- Tom ?

- Oui, le fils du Ranch Steve…

- Ah ! Le mec qui était à l’église avec Candy ?

- Oui ! Il est trop beau !

- C’est son petit ami…

- Et après ? Ça devrait me déranger ?

- Tu veux le chiper…

- Je les accompagne… tu viens avec nous ?

- D’accord !

Il suivit sa sœur qui entra dans la voiture, une Lexus où Candy et leur père était sur la banquette arrière. Eliza alla se mettre à côté de Candy, qui dut se pousser plus près de son père. Daniel, lui, alla se mettre devant avec le chauffeur. La voiture démarra. Pendant le trajet, Candy était en train de parler avec son père de sa journée à l’école.

- Comment as-tu aimé l’école privée ?

- Intéressant, les uniformes, ça fait classe…

- Différent de l’école publique, dit Eliza.

- Oui, on pouvait porter tout ce qu’on voulait, dans la mesure du possible.

- Ça veut dire quoi ? Tous les vêtements de seconde-main que vous receviez ?

- Grace à des gens généreux, oui, nous avions des vêtements de seconde-main à l’orphelinat et nous étions très reconnaissants à ces personnes-là… grandir sans parents et avoir des inconnus vous aider, ça fait du bien… Mais je parlais qu’il y avait des règlements, on ne pouvait pas porter des shorts trop courts et des t-shirts qui ne couvraient que le dessus de la poitrine…

- Et pour les matières, dit M. Legrand pour changer de topic, tu penses que tu vas t’en sortir ?

- Maintenant que je n’ai plus besoin de cartonner pour avoir de bonnes notes pour entrer dans une bonne université ? Je peux dormir sur mes cours, papa !

M. Legrand vit qu’elle plaisantait et ils éclatèrent de rire ensemble. Eliza leva les yeux au ciel. Et Daniel devant riait sous cape de la réaction de sa sœur.

- Eliza, dit son père, Candy a une moyenne de 4.0. Tu pourras lui demander de l’aide avec tes travaux.

- Bien sûr, papa, fit Eliza en boudant et en pensant :

« Quand il gèlera en enfer ! » se dit-elle dans sa tête.

Daniel devant était en train de pouffer et Candy avait aussi envie de rire. Le trajet continua et ils arrivèrent au ranch Steve.

Monsieur Steve et son fils était devant le ranch et ils les attendaient. Ils portaient tous les deux des Stetson. La famille sortit de la voiture pour aller les saluer.

- Bonjour tout le monde ! dit M. Steve avec sa grosse voix. Candy ! Comme ca fait plaisir de te revoir !

- Bonjour M. Steve, voici mon père…

- Ah oui, ! Je l’ai vu a l’église ! Bonjour Monsieur ! Vous avez adopté une jeune fille très bien, vous savez ?

- Oui, je le sais, dit M. Legrand en souriant.

- Et voici mes nouveaux frère et sœur, Daniel et Eliza.

- Bonjour, dit M. Steve en leur serrant la main.

Candy se tourna vers Tom.

- Tom ! dit-elle en lui faisant une accolade.

Il lui rendit son étreinte en souriant et ensuite Candy se tourna vers on père et dit :

- Papa, voici Tom, celui qui m’a invité au cinéma.

- Ton petit ami ?

Tom regarda Candy et il dit :

- Eh bien, c’est la première fois que je l’invite…

- Alors tu es encore en train de la draguer ? dit M. Legrand.

Tom rougit un peu et il baissa la tête. Comme il était mignon ! C’est ce que pensaient Candy… et Eliza !

- Eh bien, en quelque sorte…, dit Tom.

- Allons, Tom, dit son père avec sa voix puissante, sois courageux !

- Oui monsieur, dit Tom, j’aimerais que Candy soit ma petite amie…

- Tu le lui as dit ? demanda Monsieur Legrand.

- Oui, papa ! dit Candy en souriant, j’ai trouvé ça un peu drôle comme nous nous connaissons depuis l’enfance…

- Oui, dit le père de Tom, c’est lui qui a entendu Candy pleurer dehors dans la neige.

- C’est mon sauveur, alors oui, je veux bien lui donner une chance.

- C'est toi qui a entendu Candy pleurer dans la neige? dit M. Legrand, Merci beaucoup, alors je sais qu'elle sera en sécurité avec toi...

Eliza n’arrivait pas à croire que Candy avait cette conversation devant son père et le père de Tom ! Cette fille avec son franc-parler était incroyable !

- Et Annie Brighton, dit Eliza, que va-t-elle en penser ?

Candy était un peu surprise, parce qu’Eliza avait dit ça avec un ton…

- Je suis sûre qu’Annie sera heureuse pour nous, dit Candy.

- Et si on allait voir ces étalons ? dit le père de Tom en souriant.

Il avait des employés qui attendaient, il leur fit signe et ils se mirent en marche. Le petit groupe les suivit. Ils arrivèrent dans la grange à chevaux. Il y en avait plusieurs dans leur enclos en train de brouter et de courir.

- Comme ils sont beaux ! dit Candy.

- Vas-y Candy, choisis celui que tu veux…

Candy se dirigea vers l’enclos et elle regarda les beaux chevaux. Il y en avait des noirs, des blancs, des bruns, des bruns rougeâtres, de toutes les couleurs… Elle en vit un qui était tout blanc et elle s’approcha de lui…

- Allô toi ! dit-elle en souriant. Tu es beau…ou belle…

- C’est belle, dit le contremaître qui s’était approché pour la surveiller.

- Belle ! Comme un flocon de neige, j’ai été trouvée dans la neige en mai, je m’appelle Candy Neige… alors tu seras Flocon de Neige…

Et puis elle se tourna vers son père.

- Je choisis celui-ci et je vais l’appeler Flocon de Neige, comme il est tout blanc…

- Bien trouvé, ma fille ! D’accord !

- Merci, papa ! dit Candy en lui sautant au cou.

Monsieur Legrand aimait la spontanéité de Candy. Sa fille Eliza était tellement réservée…

- Monsieur Steve, allons parler affaires.

- Est-ce que je pourrais aller me repoudrer le nez ? demanda Candy à M. Steve.

- J’aime bien ce langage venant de toi, Candy, dit M. Steve en riant, suis-moi, je vais te montrer où aller.

Candy se tourna vers Tom.

- J’arrive, Tom…

- D’accord.

Candy suivit les hommes qui se dirigeaient vers la grande maison.
Tom était resté pres du cheval acheté et il le caressait.

- Flocon de Neige, quel joli nom ! Tu as une nouvelle maîtresse… Tu verras, elle est très gentille et va bien s’occuper de toi…

Eliza s’approcha de lui. Son frère la regardait de loin en secouant la tête.

- Ça va, Tom ?

- Eliza…

- Je te vois à l’eglise et j’ai toujours voulu te parler.

- Et pourquoi ne l’as-tu pas fait ?

- Je suis timide ?

Tom la regarda en souriant.

- Tu ne me donnes pas l’air d’être timide…

- Maintenant que je sais que tu connais Candy…

- J’ai l’intention de sortir avec Candy…

- Comme c’est dommage, j’aurais été intéressée…

Tom la regarda, quelle audace ! Elle n’a aucun respect pour sa nouvelle sœur.

- Navré Eliza, c’est Candy qui m’intéresse…

- Tu ne veux pas essayer pour voir et comparer ?

- Comparer ? Comparer quoi ?

- Je t’assure que je suis tres passionnée…

Tom ne savait pas s’il devait être flatté, mais quelque chose lui disait qu’Eliza se comportait ainsi pour nuire à Candy et il était hors de question qu’il blesse Candy de la sorte.

- Dans tes rêves…

Candy était revenue.

- Tout va bien ? Eliza, interessée par Tom ?

- Que vas-tu imaginer que toi et moi avons les mêmes goûts ?

- Non, que tu as très bon goût, car Tom est très beau…

Une bonne de lui les appela.

- Monsieur Tom ! Le goûter est prêt, amenez vos visiteurs !

- D’accord, Margot ! dit Tom, Candy, Eliza et Daniel, on y va ?

Les jeunes gens se rendirent dans la maison dans un autre salon. Il y avait sur la petite table un plateau avec des sandwiches au fromage, au jambon, aux œufs, au thon et une carafe avec de la limonage glacée. Il y avait des verres et des petites assiettes et des serviettes en papier sur la table. Il y avait aussi un plateau avec des crudités et une sauce à trempette. Les jeunes gens se servirent, Tom parlait avec Candy dans un coin de la salle…

- C’était quoi avec Eliza ?

- Elle faisait la conversation…

- Seulement quand je ne suis pas là ?

- Que penses-tu que c’était ?

- Je pense qu’elle veut t’avoir pour elle-même…

Tom éclata de rire.

- Ça, ça veut dire oui…

- Candy, je ne suis pas interessé…

- Pourquoi ne m’as-tu rien dit ? Tu voulais la voir en cachette ?

- Ce n’est pas ça…

- On ne sort pas encore ensemble, tu peux faire ce que tu veux…

- Je lui ai dit que c’était toi qui m’intéressais…

- Oh mon Dieu ! Ça commence bien ! On ne sort pas encore ensemble et j’ai déjà une rivale!

- Tu n’as pas de rivale, Candy, et techniquement on ne sort pas encore ensemble.

- Je ne sais pas si j’ai envie d’essayer.

- Tu cherches un prétexte pour te dégonfler Candy…

- Non, mais c’est décourageant… je suis la nouvelle sœur, j’ai déjà l’impression d’être en concurrence avec elle…

- Alors tu veux éviter les choses avant qu’elle ne commence ? Je ne te savais pas aussi froussarde…

- Oh Tom…

- Je te promets qu’Eliza ne m’intéresse guère…

- D’accord…

- Ou bien tous les nouveaux cousins t’intéressent…

- Tom, je ne les connais pas et mon père a été clair, il ne veut pas qu’on me touche !

- Très possessif, ton nouveau père…

Candy se dit que l’attitude de son nouveau père cachait sûrement quelque chose, mais elle ne voulait pas trop y penser. Elle avait besoin de Tom, pour la forteresse qu’elle voulait bâtir autour d’elle…

- Ça fait plaisir d’avoir un papa, dit Candy en souriant.

Daniel parlait avec sa sœur en mangeant sandwiches sur sandwiches.

- Tu manques vraiment de subtilité…

- Je lui ai fait comprendre que j’étais intéressée…

- Et il t’a sûrement dit que c’était Candy qui l’intéressait…

- Mais j’ai planté ma graine…

- Une graine empoisonnée, espèce de petite traînée !

Eliza éclata de rire.

- D’ailleurs, Candy prefere les filles…

- Les filles ?

- Je l’ai vue avec Annie Brighton…

- Tu divagues…

- Ne me crois pas, mais quand ça va éclater , je vais ramasser les morceaux avec Tom…

Monsieur Legrand et Monsieur Steve avaient fini de parler affaires. Le cheval de Candy était prêt à être livré. Une bonne alla chercher les enfants pour rentrer à la maison. Tom et son père les raccompagnant à la voiture. Il y avait un pickup et une remorque dans laquelle se trouvait Flocon de neige.

- Merci pour tout, dit M. Legrand en serrant la main de M. Steve.

- Merci d’être venu, Mr. Legrand, je suis heureux de voir que Candy vous aura dans votre manoir.

Il avait dit ça avec un ton, il insinuait qu’il avait entendu des choses pas très gentilles sur sa famille.

- Au revoir Candy, je viens te chercher vendredi soir…

- D’accord Tom, dit Candy en souriant.

- Et prends bien soin de Flocon de Neige !

- T’en fais pas pour ça, dit Candy en entrant dans la voiture.

- Au revoir, Tom, dit-elle en lui faisant un clin que lui seul pouvait voir.

- Au revoir, Eliza…

Daniel entra dans la voiture après avoir marmonné un au revoir à peine audible.
La petite famille s’en alla. Tom et son père les regardaient.

- Ça va avec Candy, Tom ?

- On va sortir ensemble vendredi , ensuite on verra bien…

- D’accord…

- Tu trouves toujours que sa famille est méchante ?

- Son père l’aime bien, je peux le voir, mais les deux garnements…

- Papa…

- J’ai vu la fille te faire les yeux doux…

- C’est Candy qui m’intéresse.

- Elle va te créer des ennuis, fais attention, Tom… Un homme averti…

- En vaut deux ! Merci papa…

oOoOoOoOoOo



La petite famille arriva chez eux et Candy alla passer du temps avec son cheval dans l’écurie. Anthony l’appela.

- Et alors ? Tu as un nouvel étalon ?

- Attends , je t’envoie une photo…

Elle prit un selfie avec le cheval et elle l’envoya à Anthony…

- Il est beau comme tout, tu l’as appelé comment ?

- Flocon de Neige…

- Très approprié, félicitations ! Je pourrai venir te chercher à present pour aller faire une balade à cheval.

- Quand tu veux Anthony.

- Je t’appelle, peut-être vendredi après l’école?

- Non, j’ai un rendez-vous galant.

- Avec ton petit ami ?

- Il ne l'est pas encore, mais peut-être après ce rendez-vous…

- C’est un premier rendez-vous ?

- Oui…

- Ah… tu le connais depuis longtemps ?

- Oui… on était dans la même école... on va aller au cinéma.

- D’accord, je t’appellerai quand tu seras libre, alors…

- Au revoir, Anthony…

- Bye, Candy.

Anthony raccrocha, ses cousins le regardaient.

- Quoi ?!

- C’était Candy ? demanda Alistair.

- Oui…

- Et ? demanda Archie.

- Elle a un rendez-vous galant.

- N’aies pas l’air si malheureux, on ne peut pas la toucher, tu te souviens ? dis Archie.

- Ouais, trouve-toi une autre fille, Anthony…

Anthony ne dit rien. Il se sentait attiré par Candy et il n’y pouvait rien…

oOoOoOoOoOo



Candy, elle, était heureuse. Elle passait son temps avec son cheval, elle prenait soin de lui jusqu’à ce que la bonne vienne la chercher pour qu’elle aille s’apprêter pour le dîner.
view post Posted: 11/2/2017, 20:38     +1La femme de mon meilleur ami... - Fanfictions en français

La femme de mon meilleur ami…





Chapitre 14
«La réconciliation»




Pendant tout le trajet qui l’amenait à l’hôpital, Terry priait pour que Candy lui pardonne. Elle a été tellement troublée qu’elle est tombée en syncope ? Mon Dieu, pourvu qu’elle aille bien. Il arriva à l’hôpital, il stationna et il courut jusqu'à l’intérieur en paniquant… Il arriva à la réception, à bout de souffle…

- Candice Brown ?! Elle est dans quelle chambre ?

La réceptionniste regarda et elle dit :

- En Maternité, chambre 312…

Terry se précipita vers les ascenseurs et il appuya sur le bouton. Il se dit qu’il devait se calmer et ralentir car c’était un hôpital, il ne voulait bousculer personne surtout… Il ralentit le pas et il entra dans l’ascenseur et il se rendit au 3eme étage… Et il marcha calmement jusque dans la chambre de sa bien-aimée. La porte était ouverte et il frappa et entra.

Georgie et Candy étaient en train de parler, le bébé Terrence dormait dans son petit berceau d’hôpital.

- Je peux entrer ? demanda-t-il.

Georgie se leva et le regarda.

- Ça dépend, si c’est pour briser le cœur de ma sœur encore une fois, vaut mieux faire demi-tour, répondit-elle avec fermeté.

- Georgie, je comprends ton attitude, mais laisse-moi lui parler, s’il te plaît, je veux savoir comment elle va…

- Elle va bien, comme tu le vois…

- Georgie ? dit Candy, laisse-le passer, je veux lui parler…

- Tu es sûre ? demanda Georgie.

- Oui, je suis sûre. Merci ma chérie.

Georgie regarda sa sœur et elle dit:

- D’accord, mais s’il te bouleverse encore, je vais le tuer moi-même…

Elle sortit de la chambre pour aller chercher un thé à la cafétéria… Terry s’approcha et il prit place sur le fauteuil qui se trouvait près du lit que Georgie avait libéré.

- Comment vas-tu ?

- Je vais beaucoup mieux…

- Tu t’es évanouie…

- Oui…

- Je te demande pardon…

- Tu as pris ta décision…

- C’est pour ça que je te demande pardon, ce n’était pas la bonne décision. Je t’ai expliqué que depuis notre première rencontre je rêve de toi… je ne suis plus revenu vous voir pour ne pas avoir à te revoir, parce que je t’aime depuis la première fois où je t’ai vue… Tu étais la femme de mon meilleur ami et je n’avais aucun droit sur toi… même en sachant qu’il était mort, je n’osais pas venir te voir, mais j’ai aussi perdu ma mère à la même période, ça m’a aussi donné le prétexte parfait pour éviter de venir te voir pour te consoler… J’avais peur de mes sentiments pour toi… Après tout ce qui s’est passé, quand je me suis décidé à te dire ce que j’éprouvais pour toi, malgré tout le bon sens dans ma tête qui me disait que tu étais encore vulnérable, tu venais de perdre ton mari que tu aimais à la folie… la famille d’Anthony a fini d’ébranler mon insécurité…

- La famille d’Anthony voulait sûrement, enfin la grand-tante Elroy espérait sûrement qu’Albert ou un autre des ses petits-neveux m’épouse pour que le bébé reste dans la famille… c’est tout…

- Elle m’a fait une peur bleue et j’ai été lâche et j’ai abandonné mais je savais à la seconde où je prononçais ces mots que c’était une erreur… Car je ne peux pas vivre sans toi Candy. Donne-moi une autre chance… Je te promets de ne plus jamais te blesser et d’être un bon père pour ton fils…

- Terry, dit Candy avec des larmes aux yeux… Je te pardonne parce que je t’aime et je ne peux pas vivre sans toi !

Elle se leva, il se leva et il prit ses lèvres en un baiser fougueux pendant longtemps.

- Je t’aime, Candy…

- Je t’aime, Terry…

- Tu sors quand ?

- Je pense que Georgie est allée faire les formalités en allant chercher sa tasse de thé…

En effet…

- Tu es prête, Candy ?

- Je dois m’habiller.

- Tout va bien ?

- On s’est réconciliés…

- A la bonne heure ! dit Georgie.

Candy se rendit dans la salle de bain pour se changer. Elle enleva sa tunique d’hôpital et mit les habits que Georgie lui avait amenés. Quand elle sortit, elle mit son manteau. Georgie avait habillé le bébé et Terry se chargea de son sac… Ils quittèrent l’hôpital ensemble. Terry prit sa voiture pour les suivre. Ils arrivèrent plus ou moins en même temps. Les enfants étaient à l’école et Lowell au travail.

Candy alla s’asseoir au salon.

- Tu ne veux pas aller dans la chambre ? demanda Georgie.

- Non, je veux rester un peu ici, dit-elle.

Georgie sortit le bébé de son siège et enleva son manteau. Elle l’enveloppa dans sa couverture et elle le mit dans son berceau en osier qui se trouvait au salon. Il dormait à poings fermés.

- Je vais dans la cuisine préparer le déjeuner…

- Tu veux que je vienne t’aider ? demanda Candy.

- Non, repose-toi ma puce… ça va aller…

Georgie alla dans la cuisine et Terry alla s’asseoir à côté de Candy.

- Je veux que tu saches tout sur moi…

- D’accord…

- Quand j’ai rompu avec toi, mon père est venu me parler, parce que j’étais malheureux et il nous a raconté la plus invraisemblable des histoires…

- Ah oui ?

Terry lui raconta l’histoire de ses parents…

- Ta nouvelle belle-mère est vraiment ta mère ?

- Je me demandais pourquoi je sentais autant d’amour émanant d’elle… ce fut un choc…

- Tu n’étais pas en colère ?

- Ma mère, celle qui m’a élevé, m’a toujours donné beaucoup d’amour et je n’ai jamais senti que je n’étais pas vraiment son fils… Elle me manque énormément. Je ne dis pas que Nelly va la remplacer, mais ça fait du bien d’avoir une autre maman… Avec tout ça, mon père voulait me montrer de ne pas laisser passer ma chance au bonheur… Je me suis laissé intimider par la grand-tante et je t’ai blessée. J’ai vu mon père aimer celle que je croyais être ma vraie mère et aimer celle qui est ma vraie mère… La grand-tante n’a pas raison, tu aimes Anthony mais tu m’aimes aussi… Je sais que c’est possible. Pardonne-moi ma chérie, j’étais idiot d’écouter la grand-tante Elroy…

- Arrête d’insulter l’homme que j’aime, je t’en prie. Tu es un homme honorable, tu m’as respectée et tu respectais Anthony. J’aime Anthony et je t’aime aussi, Terry…

Terry rassuré, se leva et il sortit une petite boîte de sa poche. Une boîte bleue. Il se mit sur un genou.

- Je ne veux plus jamais te perdre ou te quitter. Candy, veux-tu m’epouser ?

Candy le regardait comme dans un rêve avec des larmes aux yeux.

- Oui ! dit-elle en riant et pleurant à la fois, oh oui, Terry !!!

Il mit la bague au diamant vert à l’annulaire de Candy. Il se leva et l’aida à se lever pour prendre ses lèvres en un baiser fougueux… Quand ils s’arrêtèrent, Candy regarda la bague.

- Ça ressemble à une émeraude…

- C’est un diamant vert, ça ressemble plus à la couleur de tes yeux…

- Mais ça a dû te coûter une fortune !

- Rien n’est trop beau pour toi, mon amour…

- Oh Terry !

Ils prirent place sur le canapé en riant et se bécotant. Le téléphone de la maison sonna, Candy ne s’en occupa pas. Ensuite elle entendit la voix de Georgie de la cuisine crier…

- Candy ! C’est pour toi ! William !

- Merci !

Elle prit le combiné qui se trouvait sur une petite table près du canapé.

- Allô William ?

- Candy ! On m’a dit que tu étais retournée à l’hôpital ? Est-ce que tout va bien ?

- Tout va bien William… juste un peu trop d’émotions après ma visite à Chicago…

- Je m’excuse pour la grand-tante… Tu as le droit de refaire ta vie avec Terry. Je suis sûr qu’Anthony serait d’accord… La grand-tante… Anthony était son favori, alors elle est un peu possessive avec toi et le bébé… Je ne suis pas inquiet, je sais que Terry va bien s’occuper de vous deux… et tu es toujours la bienvenue chez nous…

- Oncle William, tout va bien. Terry et moi allons-nous marier et je vais vous envoyer les invitations…

- D’accord, je vais préparer la grand-tante… Félicitations et tous mes vœux de bonheur. Terry est là avec toi ?

- Oui…

- Je peux lui parler ?

- D’accord…

Elle tendit le combiné à Terry.

- Il veut te parler…

- William ? dit Terry.

- Il semblerait que les félicitations sont de rigueur…

- Merci.

- Occupe-toi bien d’elle sinon je viens la chercher, tu m’entends?

- Tu n’as aucun souci à te faire, je t’assure… je l’aime plus que ma vie…

- Et son fils ?

- Qui porte mon nom ? Quand on aime un arbre, on aime aussi ses fruits…

- Je suis heureux de voir que la grand-tante n’a pas réussi à vous séparer.

- Elle a failli réussir, mais j’aimais trop Candy pour l’abandonner et je n’arrivais pas à imaginer ma vie sans elle et le bébé…

- Anthony voulait que son fils porte ton nom, sans savoir que tu allais devenir son père…

- On croirait qu’il avait tout prévu… Il me manque énormément…

- Comme on dit ; « l’homme propose, Dieu dispose ». Tous mes vœux de bonheur, dit William en souriant, et j’attends l’invitation…

Quand Terry raccrocha c’était pour prendre encore les lèvres de Candy en un baiser fougueux…

Quand Georgie arriva pour les inviter à table dans la cuisine…

- Les amoureux ? Vous venez manger ?

Son regard fut attiré par le diamant vert de Candy.

- Qu’est-ce que tu portes à ton doigt ?

- Une bague de fiançailles…

- Une émeraude ?

- Non, un diamant vert…

- Oh mon Dieu ! Félicitations ma chérie !

Elle serra sa sœur dans ses bras ! Elle fit aussi une accolade à Terry. Ils s’assirent à table pour manger.

- Vous allez habitez où ? En Hollande?

Le cœur de Candy fit un bond dans sa poitrine. Elle n’en avait pas parlé avec Terry, mais elle se dit que là où elle sera avec lui, en Amérique ou à l’étranger, elle sera heureuse, car il sera avec elle et le bébé…

- En fait non, je vais rester ici près de ma famille et travailler dans les affaires de la famille.

- Terry, ne te sens pas obligé, commença Candy.

- Candy, j’ai piloté et j’ai fait ce dont j’avais envie. Maintenant, il est temps pour moi de me fixer et d’avoir une famille…

- Ne te sacrifie pas pour moi…

- Ce n’est pas un sacrifice, je te le promets.

- Tant mieux, car je veux rester en Amérique près de ma famille aussi…

- Tout va bien alors, dit Terry en souriant.

- Nos parents arrivent demain, dit Georgie, on va organiser une soirée pour que les deux familles se rencontrent…

- J’ai hâte de voir maman ! dit Candy, mes parents vont t’adorer, comme moi ! Tu verras !

- Rick t’aime bien, dit Terry et mes parents aussi …



Quand Terry retourna chez lui ce soir-là son frère l’attendait…

- Tu aurais pu m’appeler !

- Pas de nouvelles, bonnes nouvelles, frérot…

- Elle t’a repris, bien sûr.

- Et je l’ai demandée en mariage… ses parents arrivent demain et nous aurons une soirée en famille avec nos parents et les siens…

- Tout va très vite… et sa belle famille?

- William nous donne sa bénédiction…

- Eh bien, il n’a pas trop le choix. Anthony a appelé son fils comme toi et tu vas être son père. C’est presque comme s’il avait tout prévu… C’est le destin…

Terry ne dit rien. Son meilleur ami n’était plus… Et sa femme et lui… La vie continuait… Le destin ? Le destin avait enlevé Anthony au monde pour qu’il soit avec Candy ?

- Ne te sens pas coupable, ce n’est pas comme si tu avais tout prévu… C’est la vie, mon vieux.

- Mais je suis toujours triste pour mon ami…

- Tu vas t’occuper de sa famille…

Une petite consolation…Il allait être heureux avec Candy parce qu’il l’aimait comme il n’avait jamais aimé aucune femme.




Candy était tellement heureuse… Quand ses parent arrivèrent, il la trouvèrent débordante de joie.

- Candy ! dit sa maman, comme je suis heureuse de te voir, et montre-moi ce petit amour que tu as eu… allo toi ! Tu es beau comme tout ! Tu es adorable ! Comment tu t’appelles encore?

- Terrence-Anthony, dit Candy.

- Salut Terrence-Anthony !

Candy était dans les bras de son père.

- Comme je suis heureux de te revoir en maman, ma petite fille !

- Tu as un autre petit-fils papa !

- Moi qui voulais avoir une petite-fille!

- Peut-être que maman va avoir une fille, dit Joey.

- Quoi ? dit la maman.

- Georgie ? dit son père, tu as quelque chose à nous dire ?

- Maman, papa, je suis enceinte !

Ses parents crièrent et ils embrassèrent leur fille dans la joie générale.

La rencontre avec les parents de Terry fut organisée pour le lendemain soir. Terry arriva pour le dîner et il fut présenté à ses futurs beaux-parents.

- Maman, papa, dit Candy, je vous présente Terrence Grandchester, le meilleur ami d’Anthony et à présent l’homme que j’aime.

- Oh, dit sa mère, bonjour jeune homme…

- Madame…

- C’est après vous qu’elle a appelé mon petit-fils ?

- Oui, dit Terry.

- C’était ce qu’Anthony voulait, papa, dit Candy, il aimait beaucoup Terry.

- Je suis enchanté de faire votre connaissance, Monsieur.

- Moi de même…

- Candy, tu épouses un autre pilote de chasse ? Tu vas encore voyager dans différents pays…

- En fait, j’ai quitté l’armée, dit Terry, nous allons rester en Amérique avec notre famille…

- A la bonne heure ! dit la mère de Candy en souriant, un océan ne va plus me séparer de ma petite fille et sa famille !

Tout le monde riait et était de bonne humeur.

Edited by Mallory Quinn - 13/8/2021, 13:13
view post Posted: 28/1/2017, 05:10     +1La femme de mon meilleur ami... - Fanfictions en français

La femme de mon meilleur ami




Chapitre 13
« La rupture »




Dans la voiture qui les ramenait a l’aéroport, Candy ne faisait que pleurer. Elle avait bêtement crut que la famille d’Anthony allait être heureuse pour elle et le bébé. La grand-tante avait été si méchante avec elle et surtout avec Terry… Ce dernier ne disait rien, il était assis devant et elle était derrière avec le bébé dans son siège.

Une fois à l’aéroport, Candy alla prendre place pendant que Terry s’occupait des billets d’avion. Terry ne savait toujours pas quoi lui dire. Ils devaient tous les deux digérer la bombe que leur avait lancé la grand-tante d’Anthony… Candy dormit pendant le vol et le bébé aussi. Il ne se réveilla qu’une fois de retour à New York. Terry alla chercher sa voiture au parking pour reconduire Candy et le bébé chez sa sœur.

- Terry… Je t’en supplie, pardonne à la grand-tante. Anthony était son favori, sa réaction est un peu excessive, elle souffre encore de l’absence de son petit-neveu favori…

- Je ne la blâme pas, dit Terry, elle a dit la vérité…

- Quelle vérité ? s’écria-t-elle. Sûrement pas la mienne ! Elle projette ses propres sentiments sur moi. Elle m’a traitée comme si je n’étais même pas dans la pièce !

- Ils ont raison sur un point incontestable ; tu traverses une période de vulnérabilité. Et dans ces périodes-là, on ne connait pas soi-même ses propres sentiments.

Candy mit plusieurs secondes à assimiler le sens de ses paroles. Puis une douleur presque paralysante lui déchira les entrailles.

- Je croyais que tu avais dépassé tes doutes à ce propos depuis longtemps, murmura-t-elle.

- La violence de mon désir m’aveuglait.

- Oh Terry, non ! Ne fais pas ça… ne détruis pas ce que nous voulons construire…

- Je sais de quoi je parle, Candy, je viens de voir mon père se remarier, six mois après la mort de ma mère avec une femme qu’il n’a même pas eu le temps de connaître…

Candy était découragée. Il ne s’agissait plus pour lui de surmonter son sentiment de culpabilité envers Anthony. Candy n’avait jamais soupçonné qu’il faisait un amalgame avec ce qu’il considérait comme une trahison de son père envers sa mère. Tout l’amour qu’elle pouvait lui prodiguer ne l’aiderait jamais qu’à franchir une moitié du chemin. Et c’était tragique, car ce n’était pas elle qui détenait les clés pour l’amener à franchir l’autre moitié. Son père lui avait involontairement infligé une blessure trop profonde, pas encore cicatrisée. La grand-tante Elroy n’avait eu aucun mal à rouvrir la plaie. Candy devait guérir Terry avec la force de son amour, seulement la force de son amour ne suffisait pas.

- Au revoir Candy…

Candy savait que c’était un adieu, elle avait le cœur en lambeaux.

- Terry, je t’en prie, le supplia-t-elle.

Terry dut faire appel à toutes les forces du monde pour quitter Candy… Son monde était en train de tourner. Il tourna le dos à Candy et il s’en alla. Candy le regarda partir avec des larmes qui coulaient sur ses joues.

Terry arriva chez lui et il trouva son frère surpris de le voir.

- Tu es déjà là ? Je pensais que tu reviendrais plus tard ou pas du tout…

Il lança un regard fâché à son frère.

- Tu l’as demandée en mariage ? Elle a dit non ?

- Je ne suis pas arrivé aussi loin…Il y a un vieux dicton qui dit : « méfie-toi de tes désirs ».

- Que s’est-il-passé ?

- J’ai désiré si fort que j’ai oublié qu’il fallait être deux. J’étais aveuglé. Candy ne peut pas m’aimer. La grand-tante d’Anthony m’a remis les idées à l’endroit, quand nous sommes allés à Chicago pour leur montrer le bébé…

- La grand-tante d’Anthony ? C’est de l’intimidation et tu le sais ! Candy t’aime ! Ça aussi tu le sais !

- Comme papa aime Nelly ? railla-t-il. Laisse-moi rire ! Un mariage condamné dès le départ ? Très peu pour moi …

Terry monta dans sa chambre pour se changer et il redescendit et il vit son frère et son père dans le salon. Nelly arriva avec un plateau et des amuses-bouches. Elle vit la mine d’enterrement de Terry.

- Tout va bien, fils ? demanda son père.

- Non…

- Candy ? Tu lui as demandé de t’épouser ? Elle a dit non ?

- Non…

- Qu’est-ce qui ne va pas alors ?

Terry raconta tout à son père et à sa belle-mère et il était un peu désolé de les blâmer… Son père et Nelly se regardèrent et Nelly acquiesça. Terry se demandait ce qui se passait…

- Terrence, dit enfin son père. J’ai une histoire à te raconter, en fait à vous deux. C’est au sujet de Nelly… Je ne viens pas de la rencontrer. Je la connais depuis toujours en fait… avant de rencontrer votre mère…

- Pardon ? dit Terry sidéré.

- J’ai connu Nelly avant de connaître votre mère… Je voulais l’épouser, mais mon père est venu avec son sens du devoir et il a exigé que je rompe avec Nelly pour épouser la femme que lui avait choisi ; votre mère.

- Mais tu aimais maman ! dit Rick.

- J’ai fait mon devoir et oui j’ai fini par tomber amoureux de votre mère… Mais...

Richard Senior hésitait avant de continuer. Nelly lui prit la main…

- Ce que votre père essaye de dire c’est que j’étais enceinte et son père n’a rien voulu savoir…

Le cœur de Terry explosa dans sa poitrine sans qu’il sache pourquoi…

- Nous avons un frère ou une sœur ? demanda Rick qui semblait moins troublé que Terry.

Nelly regarda encore Richard.

- Et alors ? insista Rick, est-ce que nous avons un frère ou une sœur ?

- J’ai eu un garçon, dit Nelly.

Le cœur de Terry explosa encore une fois dans sa poitrine.

- Est-ce qu’il est vivant ? Il doit être plus vieux que Terry, non ? Tu entends, frérot, tu as un autre frère, plus vieux cette fois-ci ! Tu n’as rien à dire ?

Terry regardait Nelly dans les yeux… Sa tête était en train de tourner.

- Où se trouve l’enfant que tu as eu, Nelly ? demanda enfin Terry.

- Eh bien… commença Nelly.

- Tu l’as bien porté à terme n’est-ce pas ? Quel âge a l’enfant ? demanda Terry.

- J’ai mis au monde un petit garçon…, commença Nelly.

- Nous avons un autre frère, Terry ! fit Rick en souriant.

- Et il est où ? demanda Terry.

- Eh bien je ne l’ai pas élevé…

- Vous l’avez donné à l’adoption ? fit Rick surpris.

- Grand-père ne me semble pas être un homme qui laisserait son petit-fils être donné à l’adoption.

- Il n’était peut-être pas au courant, puisqu’il ne voulait rien savoir.

- Je vous assure, les garçons, que mon père était au courant…

- Et il a laissé une chose pareille arriver ? fit Rick dérouté.

- Si tu laissais Nelly terminer, dit son père.

- D’accord…

Nelly continua donc son récit…

- Je disais donc que je ne l’avais pas élevé et je ne l’ai pas donné à l’adoption non plus…

Il eut un petit silence.

- En fait je l’ai donné à son père pour qu’il l’élève avec sa femme…

Une bombe n’aurait pas eu le même effet que cette déclaration… Après un moment Rick finalement prit la parole…

- Je ne comprends pas… Papa ?

Terry qui avait toujours les yeux fixés sur Nelly comprenait enfin tout, tout cet amour qu’il avait senti venant d’elle. L’attirance qu’il éprouvait pour elle qui n’était pas sexuelle… Son père lui disait enfin la vérité…

- Junior, dit Terry, c’est moi, c’est moi l’enfant. Elle m’a mise au monde et elle m’a donné à papa et maman pour m’élever ! J’ai raison, n’est-ce pas ?!

- Terry…, dit Nelly.

- Comment as-tu pu m’abandonner ?!

- Terrence, je t’aurais laissé avec Nelly, mais mon père voulait que tous les Grandchesters soient élevés par des Grandchesters…

- Ça m’a brisé le cœur de t’abandonner Terry, tu peux me croire… Et la femme de ton père était une mère pour toi, une bonne mère, n’est-ce pas ?

- Encore heureux ! fit Terry ironiquement.

- Terrence, dit son père, nous t’avons raconté ça pour que tu saches la vérité et pour que tu voies que j’aime Nelly…Je me suis remarié car je n’ai pas eu l’occasion de le faire la première fois… La vie est pleine de surprises. Nelly aurait pu être mariée à quelqu’un d’autre, mais Dieu merci, elle était libre… Pense à ta vie…

- Je ne vois pas le rapport…

- Tu aimes la veuve de ton meilleur ami et elle t’aime aussi d’après ce que ton frère et toi avez raconté. Ne laisse personne venir entre vous. La famille de son mari est sous le choc et ils sont un peu possessifs, c’est tout. La décision appartient à Candy. Elle t’aime, non…

- Elle aimait aussi son mari.

- Et j’ai aimé ma femme … c’est normal! Tu rêves de cette femme depuis des années. L’homme que j’ai élevé a tout fait pour l’éviter et ne pas la convoiter… Elle est libre à présent et elle aime Terry. Ne fais pas de bêtise… Va la voir et demande-la en mariage avant qu’il ne soit trop tard.

Le téléphone de la maison se mit à sonner. Rick alla répondre.

- Allo ?

- Lowell ?

- Oui…

- Comment va Candy ?

- Tu es au courant ?

- Tout ce que je sais c’est que mon frère m’a annoncé leur rupture… il est dévasté…

- Rick, ce n’est pas le pire. Après son départ, Candy s’est évanouie. Comme elle vient d’accoucher, le médecin de famille l’a fait transporter à l’hôpital en observation.

- Oh non…

- Quand elle a été capable de parler, elle nous a raconté la scène. Cette visite à Chicago a viré au cauchemar. La vieille chouette a non seulement déversé des tonnes de culpabilité sur les épaules de ton frère, mais en plus elle l'a traîné dans la boue.

Rick étouffa un juron, il pouvait imaginer ce que son frère avait ressenti, d’être bafoué par la grand-tante de son meilleur ami devant la femme qu’il aimait. Quelle humiliation !

- Ecoute Lowell. Nous sommes au milieu d’une réunion de famille qui pourrait tout changer pour Terry. Dis à Candy de ne pas se décourager.

- Désolé Rick. J’aime ma belle-sœur. Ce que Terry a fait là, c’est une répétition de leur première rencontre désastreuse… au moindre écueil, il lui coupe les amarres sans lui laisser de gilet de sauvetage.

- C’est seulement parce qu’il est perdu en ce moment, mais je peux t’assurer qu’il l’aime… L’amour triomphe toujours… Tiens-moi au courant pour Candy et je te tiendrai au courant pour Terry…

- D’accord.

Rick raccrocha et il retourna au salon et il vit père et fils en train de causer, ensuite il était en train de s’attendrir avec Nelly sa maman…

- Tout va bien ? demanda-t-il.

- Oh Rick ! dit Nelly, tu m’acceptes comme belle maman ?

- Je t’ai acceptée depuis le début, tu sais…

- Merci…

- Terry ?

- Je sentais beaucoup d’amour venant de toi… Nelly… maman ! Oh mon Dieu ! C’est une journée dont je me souviendrai longtemps… ! Candy, oh mon Dieu ! Je dois aller la voir…

- Tu ferais mieux d’appeler Lowell d’abord.

- Pourquoi ?

- Pour t’assurer que Candy est en état de te voir. Aux dernières nouvelles, elle avait fait une syncope et elle a été transportée à l’hôpital, comme elle vient d’accoucher…

Terry frôla lui-même la syncope !

- Bon sang de bonsoir ! Pourquoi ne m’as-tu pas dit ça plus tôt ?!

Ses doigts étaient en train de trembler tellement qu’il dut s’y reprendre à deux reprises pour composer le numéro sur son portable.

- Candy n’aurait pas voulu que tu te culpabilises à cause de sa santé, répondit son frère. Surtout si tu n’avais plus l’intention de l’épouser. Mais comme tu veux aller la voir, je suppose que tu veux la reprendre ?

La terreur lui compressait le cœur.

- Si je ne l’ai pas déjà perdue…
view post Posted: 26/1/2017, 20:17     +1Il est trop tard... - Fanfictions en français


troptardfrench

Il est trop tard



Chapitre 1
« La chose impossible... »



♪♪Pendant que je dormais, pendant que je rêvais
Les aiguilles ont tourné, il est trop tard
Mon enfance est si loin, il est déjà demain
Passe passe le temps, il n'y en a plus pour très longtemps♪♪




Le soleil s'était couché et c'était le soir. La fête à la maison Pony était terminée. Les enfants étaient fatigués, ils avaient pris leur bain et ils étaient allés au lit. Tom resta avec Candy et les autres; ils parlaient et se souvenaient du passé et leur époque à la maison Pony. C'était très amusant.

Il était tard et Albert s'adressa à Candy.

- Candy, tu veux venir avec moi à Lakewood?

- Bien sur papa, dit Candy en souriant

- Papa? Dit Albert en souriant, tu aimes bien me taquiner n'est-ce pas?

- Bien sur que non papa! Allons-y dit Candy

Albert secouait la tête en souriant.

- Archie? Annie? Demanda-t-il

- Nous venons, fit Archie en riant

Ils allèrent dire aurevoir à Melle Pony et Sœur Maria.

- Candy! Merci beaucoup d'être venue, tu nous as manqué!

- Vous m'avez manqué aussi, Melle Pony, Sœur Maria

- Candy, dit la religieuse, n'oublie pas de prier, Dieu à les réponses à toutes les questions, même lorsque les choses semblent impossible. Les voies de Dieu sont impénétrables.

- Merci sœur Maria, dit Candy avec des larmes aux yeux

- tout ira bien, dit Sœur Maria, prie seulement et tu verras les résultats

- D'accord, dit Candy

- Albert, dit Melle Pony, merci beaucoup pour votre générosité

- Oh c'est le moins que je pouvais faire... et ca va être une chose régulière, et si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas de venir me demander et je dis bien quoi que ce soit...

- D'accord, dit Melle Pony en souriant

- Que Dieu vous bénisse, dit Sœur Maria

- Et bonne nuit, dit Albert en souriant

Lorsqu'ils terminèrent avec les adieux, ils partirent pour Lakewood. Candy était dans son ancienne chambre et elle la partagea avec Annie.

- Candy, dit Annie, comment vas-tu?

- Je vais bien

- Tu sembles triste

- Eh c'est seulement...

- Tu penses à Terry?

- Je ne peux pas m’en empêcher. A chaque fois que je suis heureuse, je pense à lui. Je veux partager cette joie avec lui, mais je ne peux pas... à chaque fois que je suis triste, je veux partager ca avec lui ... Je veux lui dire qu'Albert est en fait le grand oncle William, mon père adoptif, mais je ne peux pas!!! Ce n'est pas juste! Tous les projets que j'avais... Je voulais avoir des enfants avec lui et tout est parti en fumée...

Candy pleurait. Sa sœur la serra dans les bras...

- Candy souviens-toi ce que Sœur Maria a dit; prie et demande a Dieu la force, le courage et qu'il te dirige vers la bonne voie

- Je vais le faire, dit Candy, je vais le faire...

- Je vais te laisse un peu de temps seule avec Dieu, je vais aller voir Archie...

- Merci Annie...

Annie sortir et elle alla dans la chambre d'Archie. Elle frappa

- Entrez! Dit-il

Annie ouvrit la porte.

-Annie!

- Je peux rester ici un moment?

- bien sur, ou est Candy?

- Elle a besoin d'être seule pour prier

- prier?

- pour demander du courage à Dieu

- Oh...

- elle pensait encore à Terry...

- encore...

- Allons Archie, ils avaient des projets ensembles, de se marier et d'avoir des enfants...

- Ce qui fait que nous avons de la chance...

- Archie, je...

- Quoi?

- Je sais que tu es avec moi parce que Candy t'a demandé de t'occuper de moi...

- oui...

- Alors elle t'a en quelque sorte forcé à être avec moi... Je ne veux plus être un fardeau pour toi...

- Que veux-tu dire?

- Je te libère de ta promesse, Archie, tu peux être avec qui tu veux...

- Pourquoi dis-tu ça?

- Terry n'est pas avec Candy à cause du devoir qu'il doit remplir... Susanna Marlowe a un homme qui est avec elle parce qu'il est forcé... Terry est misérable et Candy est malheureuse... Je ne veux pas que tu sois misérable à cause de moi. Je t'aime et je veux que tu sois heureux... alors je te laisse partir...

- Mais Annie...

- Ça va, vraiment... Je vais aller dans la bibliothèque pour trouver un livre à lire. Bonne nuit Archie.

Elle sortit de la chambre avant qu'Archie ne puisse répondre.

- Que diable vient-il de se passer ? Dit-il

Annie se rendit à la bibliothèque avec des larmes aux yeux. Elle s'assit sur le canapé et elle se mit à pleurer.

- Annie? entendit-elle

- Oh M. Albert...

- Tu peux m'appeler Albert, dit-il en souriant

- D'accord Albert

- Qu'est-ce qui ne va pas?

- Je viens de libérer Archie

- Libérer?

- J'ai rompu avec lui...

- Oh... pourquoi?

-Parce qu'il était avec moi parce que Candy le lui a demandé...

- Tu es sure?

Annie lui raconta ce qui s'était passé au collège.

- Il allait dire à Candy qu'il l'aimait, et j'ai piqué une crise...

- Alors Candy lui a demandé de s'occuper de toi... ce n'était pas un ordre de sortir avec toi... il l'a fait tout seul...

- C'est probablement ce qu'il a compris... de toute façon, j'ai toujours eu l'impression d'être un ennui pour lui... Je veux me sentir désirée, Albert. Je veux ce que Candy et Terry avaient. Il s'est sacrifié pour qu'elle puisse rester au collège, il s'est soulé et il a tout abandonné parce qu'il n'était pas avec elle... Je veux ce genre d'amour, Albert. Je ne veux pas être une petite amie par pitié! Alors je me remets sur le marché...Je vais aller au bal des débutante avec des prétendants que mes parents auront choisis, rien que pour voir comment ca sera...

- Le bal des débutantes? Tu pourrais amener Candy avec toi?

- Candy? Oui bien sur, mais elle n'aime pas trop ce genre de chose...

- Elle doit s'occuper l'esprit... Tu peux la garder occupée avec des galas et des soirées? Du moins jusqu'a ce qu'elle redevienne elle-même...

- Je suppose que je peux faire ça...

- Si tu as besoin d'un cavalier, je peux être le tient...

- Vous? Le William André, mon escorte? Dit Annie en souriant, vous plaisantez?

- Je suis très sérieux...

- Archie cherchait tous les prétextes au monde pour ne pas sortir avec moi... La Maison Pony était mon ancienne maison, j'y serai allée avec ou sans lui... je serai ravie d'être votre cavalière!

Albert sourit: il regarda Annie avec de nouveaux yeux... une cavalière pour lui. Elle était si heureuse et il aimait ca. Il était ravi de lui avoir remonté le moral.

- D'accord Melle Brighton, dit-il, je vais vous escorter au bal des débutantes...

- Mes parents vont être émerveillés... Merci beaucoup Albert.

Elle se jeta à son cou, toute heureuse! Albert était en train de rire.

**********



Pendant ce temps-là, dans sa chambre, Candy était à genoux en train de prier.

- Seigneur notre Dieu, je ne sais pas par ou commencer. J'ai toujours été courageuse depuis que j’étais petite... je savais que je devais être forte, je n'avais personne pour me défendre... J'ai rencontré Anthony, j'ai perdu Anthony... j'ai rencontré Terry et je pensais que c'était tout, ensuite j'ai renoncé à lui...Pourquoi ai-je renoncé à lui? Pourquoi n'ai-je pas attendu qu'il me parle?... Ensuite je l'ai vu il n'y a pas très longtemps et je suis partie... Je ne sais pas pourquoi...

Candy était en train de pleurer.

- Parce que je l'aime toujours de tout mon cœur... et je l'ai laissé. Donnez-moi la force de continuer, il est retourné chez elle... ca fait tellement mal, il était mon Terry, pas le sien! Elle est arrivée, elle a perdu sa jambe et je lui ai donné mon Terry!!! Pardonnez-moi, parce que je regrette mon geste, je ne savais pas que ca ferait si mal... Donnez-moi le courage de traverser cette épreuve. Je sais qu'il y a une raison pour tout et que vous avec un plan merveilleux pour chacun de nous... Merci pour le souffle de vie que vous me donnez. Bénissez Terry, bénissez Susanna, bénissez Albert, bénissez Annie, bénissez Archie et tous mes amis... Amen.

Candy se sentit mieux après sa prière. Annie revint dans la chambre avec un grand sourire.

- Annie, dit Candy, tu sembles heureuse. Est-ce que tu as eu quelques baisers de la part d'Archie?

- J'aurai voulu!

- Alors c'est quoi?

- J'ai rompu avec lui

- Tu as quoi?

- Tu m'as entendu... je ne voulais plus être son cas de charité!

- Annie...

- Merci pour ce que tu as fait pour moi Candy, mais je ne veux pas d'un homme qui avec moi parce que tu le lui as demandé... Il est amoureux de toi et le fait qu'il t'ait obéi, montre combien il veut te faire plaisir...

- Je suis désolée

- Tu t'es occupé de moi, grande sœur, même si j'étais une gosse pourrie! Et je t'ai trahi...

- Nous étions des bébés, n'en parlons plus...

- Quand même... j'aurai du rester avec toi... maintenant je vais m'occuper de toi...

- T'occuper de moi...

- Je veux t'occuper l'esprit pour que tu ne sois plus triste...

- Comment?

- Que dirais-tu de venir au bal des débutantes avec moi la semaine prochaine?

- Le bal des débutantes?

- On porte des robes blanches et on est escortée par de jeunes hommes... c'est amusant

- Eh bien Annie, je...

- Je sais que tu n'aimes pas ca, mais je t'en prie, fais-le pour moi, ca pourrait être vraiment amusant et Albert va nous escorter...

- Albert?

- Oui, allez...

- Albert n'aime pas ca non plus...

- Il est le chef d'une famille très importante, alors...

- Tu vas dans une soirée mondaine avec Albert comme cavalier?

- Je sais, je n'arrive pas a y croire...

- Alors je vais être la 3ème roue?

- A moins que tu veuille un cavalier, pourquoi pas Archie?

- Archie? Tu plaisantes?

- Non, je suis sérieuse, il peut t'escorter

- Annie, tu es folle!

- Non, ca ne me dérange pas du tout... je me suis habituée à son indifférence, ca ma pratiquement rendu indifférente aussi!!! Je dois continuer à vivre Candy...

- Je sais ma puce, je suis désolée que ca n'ait pas marché..., dit Candy en la serrant contre elle

- Ça va. Tu m'as ouvert les yeux. Je veux ce que Terry et toi avez...

- Avions

- Avez... vous vous aimez toujours... je veux ce genre d'amour...

- Ce genre d'amour fait mal...

- Ça ne fait pas plus mal que l’indifférence que j'ai eue... Je veux souffrir pour quelque chose de réel, pas un amour à sens unique...

- Oh Annie!

- Je t'aime Candy, je voudrai faire cesser ta douleur...

- Merci Annie, dit Candy en la serrant encore, je t'aime aussi

Les deux amies passèrent la moitié de la nuit à se consoler et se réconforter.

- Je suis surprise de voir que tu aies pris la rupture aussi bien, dit Candy

- Oh je m'y suis préparée depuis un moment maintenant... j'ai déjà pleuré...

- Tu as pleuré avant la rupture?

- Ouais, dit Annie en souriant, c'est passé!

- Est-ce qu'il t'a même embrassé?

- tu plaisantes n'est-ce pas? Archie?

- Je suis désolée

- Est-ce que Terry t'a embrassé?

- Oui, c'était merveilleux...

Candy omit la partie des gifles.

- Tu en as de la chance, Terry t'aime, dit Annie

- Et je l'aime

Elles s'endormirent très très tard.

Le lendemain matin, Candy et Annie étaient toutes souriantes. Archie regarda Annie qui ne lui avait même pas jeté un regard.

- Alors, dit Albert, vous êtes prêtes à aller à Chicago?

- Mais et le petit déjeuner? Dit Archie

- Eh bien je pensais amener ces demoiselles au restaurant pour le petit déjeuner, mais nous devons arriver à Chicago à l'heure

- Comme tu veux, dit Archie un peu déboussolé

Dans la voiture, Archie était assis devant, Albert était derrière avec les filles. Ils parlaient et ils riaient. Archie était surpris de voir Annie si… sereine. Ils le déposèrent au manoir de Chicago et s’en allèrent. Archie se sentit seul. Candy eu pitié de lui.

- Pauvre Archie, dit Candy

- Pourquoi tu ne l’as pas invité si tu as pitié de lui, dit Annie

Candy secoua sa tête. Annie était en train de se venger et elle s’entendait bien avec Albert.

Les jours qui suivirent, Candy et Annie étaient ensemble et avec Albert aussi.

Candy était seule avec Archie un soir. Albert et Annie étaient sortis pour le dîner.

- Archie…

- Oh, je croyais que tu étais avec le duo inséparable!

- Archie, tu ne voulais pas d’elle…

- Mais si…Je me suis habitué à elle

- “Tu t’es habitué à elle?” Archie, les filles ne veulent pas qu’on s’habitue à elles, elles veulent être aimées et désirées…

- Je me suis occupé d’elle comme tu me l’as demandé…

- Tu n’avais pas à sortir avec elle! Si on peut appeler ça comme ça …Je suis navré de t’avoir mis dans cette position…

- Ca va. Je n’étais pas obligé de le faire mais comme tu me l’as demandé…

- Tu n’as jamais fini cette conversation. Que voulais-tu me dire?

- Tu sais non…?

- Non, je ne sais pas, puisque tu n’as jamais terminé cette conversation…

- Je voulais te dire que je t’aimais, Candy… que même si Anthony n’était plus, la vie continuait et que tu pouvais être heureuse avec moi…

Candy le regarda, émue.

- Oh Archie, J’étais déjà amoureuse de Terry à l’époque… je suis désolée

- Je le sais maintenant, que tu l’aimais déjà… J'ai mal choisi mon temps…

- Et je l’aime toujours, dit Candy tristement

- Tu dois continuer à vivre, Candy

- J’essaye… ça fait trop mal, je ne suis pas prête …, je ne serai peut être jamais prête…

- J’ai compris, dit Archie, J’ai renoncé à mon rêve il y a longtemps…

- Je suis désolée

- Ne le sois pas…Ce n’était pas dans les cartes, c’est tout.

- Le diner est prêt

- Au moins j’ai de la compagnie ce soir, dit Archie

- Oui, j’ai eu le sentiment qu’ils voulaient être seuls…

- C’est tellement bizarre…

- Que la fille que tu n’aimais pas aime la compagnie d’Albert? La vie est pleine de surprises, n’est-ce pas!?

Candy et Archie dinèrent ensemble. Elle était ravie d’avoir fini la fameuse conversation avec Archie.

Le bal des débutantes. Albert accompagna Annie et Archie accompagna Candy.

- Merci de m’avoir invité, dit Archie

- De rien. Je préfère t’avoir toi que les prétendants d’Albert.

- Je me sens si spécial, dit Archie en souriant

Candy éclata de rire. Elle dansa avec Archie et s’amusa, ce qui voulait dire qu’elle pensa à Terry…

Tout ce que ses amis essayaient de faire pour elle, ne faisait que la rendre triste à la fin de la journée.

**********

I don’t want to feel anymore pain
Tell me can I sleep this away?
When I need you the most
Left me feel jaded and strange
And this feels so real
Makes me wanna to scream

I said all I have to say
I’ve prayed all that I could pray
It’s that I need you
I’ve never felt something so real
I said all I have to say
I’ve prayed all that I could pray

I’d give up on all of my dreams
Just that I can be in yours
Thank you for all of the shared memories

I said all I have to say
I’ve prayed all that I could pray
It’s that I need you
I’ve never felt something so real
I said all I have to say
I’ve prayed all that I could pray



Terrence Grandchester était dans son bureau en robe de chambre en train de fumer une cigarette. Il venait de se marier le matin même et il avait finalement consommé son mariage ; il avait fait son devoir. Il n’y avait pas d’amour. Il avait décidé de revenir et remplir son devoir après l’avoir vu pleurer… Il avait été tellement touché, elle avait ce pouvoir sur lui. Ile était ivre dans un théâtre minable et la voir l’avait complètement dégrisé, sur le champ. Il l’avait cherchée après, mais elle n’était pas là. Il avait crut l’avoir imaginé. Il pensa à Susanna, combien elle était gentille et patiente avec lui et il decida de retourner vers elle et de s’occuper d’elle. Il l’avait épousée, comme c’est ce qu’on attendait de lui, après qu’elle lui ait sauvé la vie. Candy lui avait demandé de s’occuper d’elle…Il avait consommé son mariage, mais il était l’homme le plus triste au monde.

“Je l’ai fait Candy, j’ai fait ce que tu m’as demandé, je me suis occupé d’elle, je l’ai épousée… J’ai consommé mon mariage, mais c’est tout ce que je peux faire, je suis a bout, je n’en peux plus. Elle est peut être gentille et patiente, mais je ne peux pas continuer. J’ai dû imaginer ton visage Taches de son ! Non, je t’en prie, pardonne-moi… j’ai fais le mauvais choix… j’aurai du te choisir cette fois-ci… je n’arrive pas a croire que je me sois trompé une seconde fois !!!! Comment ai-je pu être aussi stupide ? Je t’ai vu pleurer dans ce théâtre, tu pleurais et moi j’ai cru que ca voulais dire que je devais retourner vers mon devoir. Je devais être encore ivre ! Parce que ce n’est pas ce que j’aurai du faire. J’ai eu tout faux ! Je t’ai déçu encore une fois Candy… J’ai eu le choix au collège et je t’ai laissé, j’ai eu le choix à l’hôpital et je t’ai laissé partir, j’ai eu le choix dans le théâtre minable et j’ai choisi de retourner dans mon enfer personnel! Qu’est-ce qui ne va pas avec moi? Je ne pense pas clairement. Mais je sais une chose… Je suis désolé Tache de son, je peux plus continuer. Je ne peux plus !!! C’est de toi que j’ai besoin, c’est toi que je veux… mais maintenant, il est trop tard… »

Il termina sa cigarette et sortit de son bureau et il alla dans sa chambre pour s’habiller. Il fit sa valise et ecrivit une petite note à sa femme et disparu dans la nuit.

Lorsque sa femme se réveilla, elle se retrouva seule sur le lit.

« Oh Terry, j’ai eu une merveilleuse nuit, mais je pouvais sentir que ta tête n’y était pas, ta tête était ailleurs, tu pensais a elle… » Se dit-elle

Elle essuya une larme sur sa joue. Elle se leva, s’apprêta. Une bonne l’aida avec sa prothèse et elle fut. en mesure de marcher. Elle cherchait son mari. Le petit dejeuner était prêt et Terry était introuvable. Elle alla dans son bureau et elle trouva l’enveloppe avec son nom dessus.

Chère Susanna,

Je suis vraiment désolé que tu sois en train de lire ceci…Je ne peux pas continuer. Je t’en prie pardonne-moi. Tu aurais du me laisser mourir… je ne voulais pas que tu me sauves. Tu as perdu ta jambe pour ma vie qui ne vaut rien. Tu n’as pas mérité ça. Ma vie ne valait pas la peine d’être sauvée, si c’était pour être coincé avec toi pour le reste de ma vie.
Ne me cherche pas.
Adieu.
Ton mari.
Terry


Susanna pleurait. Oui, elle méritait mieux, elle méritait un homme qui l’aime. Elle aimait tellement Terry ; elle pensait que l’avoir avec elle aurait été suffisant. Mais elle était un fardeau pour lui : il l’avait quitté le soir de leur nuit de noces…

♪♪Pendant que je t'aimais, pendant que je t'avais,
L'amour s'en est allé, il est trop tard.
Tu étais si jolie, je suis seul dans mon lit.
Passe, passe le temps, il n'y en a plus pour très longtemps.

Pendant que je chantais ma chère liberté,
D'autres l'ont enchaînée, il est trop tard.
Certains se sont battus, moi, je n'ai jamais su.
Passe, passe le temps, il n'y en a plus pour très longtemps.♪♪





Edited by Gentillefille - 9/2/2017, 11:50
view post Posted: 7/1/2017, 23:49     +1La femme de mon meilleur ami... - Fanfictions en français

La femme de mon meilleur ami…




Chapitre 11
« La confession »



Rick fit la surprise à Terry et Candy en se pointant à l’hôpital avec le repas que Candy et sa famille avaient manqué. Il avait aussi un gros bouquet de fleurs pour la nouvelle maman et une grosse peluche.

- Oh mon Dieu ! dit Candy en souriant.

- Surprise ! dit Rick en souriant. Puisque vous avez manqué le dîner, le dîner est venu jusqu’à vous !

- Si Mahomet ne va pas à la montagne, la montagne va à Mahomet, fit Terry en souriant.

- Ça aurait été dommage que vous manquiez ce bon repas que nous vous avons préparé. Terry y avait mis tout son cœur…

- Rick tais-toi et sers la nouvelle maman, dit Terry en souriant.

Candy fut touchée d’entendre que Terry s’était donné du mal pour préparer pour eux. Le bébé avait décidé de venir et avait reporté le dîner…

- Oh merci ! dit Candy, la nourriture de l’hôpital est infecte, tout le monde le sait ! Merci de me gâter de la sorte Rick… !

- Tout le plaisir est pour moi, ma gentille dame ! fit Rick en lui baisant la main.

Il lui donna le gros bouquet de roses multicolores qu’il lui avait apporté.

- Comme elles sont belles ! dit Candy en souriant.

Il lui donna aussi la peluche qui représentait un pingouin du film en dessin animé, « Les petits pieds du bonheur (Happy Feet) ».

- Oh Mumble ! dit Candy en souriant.

- Vous connaissez ? demanda Rick.

- Oui, je suis allée voir le film avec mes neveux, j’aime beaucoup ! Merci Rick.

Ensuite il servit Candy une assiette de la bonne nourriture faite maison, qu’ils auraient dû manger… Terry se servit aussi une assiette.

- C’est très bon, dit Candy en souriant.

- Vous devriez remercier ma nouvelle belle-mère, dit Terry en souriant, c’est elle qui a eu la gentillesse de préparer…

- Mais Terry a insisté au moins 100 fois pour qu’elle vous mette du poulet sans sel de côté…

- Il est très bon le poulet, dit Candy, même s’il est sans sel.

- Belle-maman a ses ingrédients secrets pour la cuisine, elle cuisine divinement bien ! fit Rick.

Georgie et Lowell se servirent aussi et mangèrent de bon appétit en plaisantant.

- Elle vous a fait un thermos de thé, fit Rick, vous avez besoin d’avoir beaucoup de lait pour le bébé…

- Elle a raison, dit Candy, vous la remercierez de ma part. Le petit Terrence dit aussi merci. Il va avoir beaucoup de lait à boire.

- On dit que c’est le lait le plus nourrissant, fit Rick.

- En effet, dit Candy en souriant.

- Comment vous sentez-vous… ?

- Je suis épuisée…

- On vous dérange alors, dit Rick.

- Bien sûr que non ! Restez aussi longtemps que vous le voulez !

- Candy, tu dois te reposer, dit sa sœur, nous allons finir notre repas et partir…

C’est ce qu’ils firent. Ils mangèrent dans la joie en racontant des histoires. Georgie raconta ses accouchements à elle, tout le monde était dans la joie. Lorsqu’ils terminèrent de manger, ils rangèrent la vaisselle pour partir.

- Dors bien ma puce, dit Georgie en l’embrassant sur la joue.

Candy était en train d’allaiter le petit Terrence-Anthony, elle le regardait avec tant d’amour. La sensation était incroyable. L’amour maternel débordait de son cœur et elle se sentit triste pour Anthony qui ne verrait jamais son fils… Georgie embrassa son neveu sur ses cheveux blonds de bébé.

- Au revoir mon petit amour, dit-elle en souriant.

Lowell embrassa aussi Candy et le bébé.

- Au revoir vous deux ! Bonne nuit. Profite de ton temps à l’hôpital pour te reposer.

- Au revoir et merci ! dit Candy en souriant.

Ils sortirent de la chambre. Rick s’approcha après avoir pris le sac avec la vaisselle vide.

- Au revoir maman, au revoir bébé, dormez bien.

Il sortit de la chambre pour laisser Terry et Candy seul, il ne put s’empêcher de prendre une photo de tous les trois.

- Vous avez fait du beau travail, dit Terry en souriant, il est parfait.

- Merci, dit Candy en souriant, merci pour tout Terry, merci d’avoir été là…

- Tout le plaisir était pour moi, je vous assure…

Il se pencha pour embrasser Candy sur la joue mais il l’embrassa sur les lèvres. Ensuite il embrassa le bébé sur ses beaux cheveux de bébé, tout blond.

- Passez une bonne nuit, tous les deux.

- Au revoir et merci encore.

- A demain.

Il sortit de la chambre et s’en alla. Son frère avait sa propre voiture. Il arriva quelques minutes après son frère chez eux. En arrivant chez lui, il trouva son frère qui l’attendait avec un paquet de cigares cubains.

- Rick, dit-il.

- Toutes mes félicitations, papa !

- Des cigares cubains ? Je ne fume pas et tu le sais !

- C’est la tradition pour fêter un heureux évènement, tu as un fils !

- Rick…

- Tu vas t’occuper du fils de ton meilleur ami, n’est-ce pas ?

- Tu crois vraiment que je devrais ? Il y a sa famille…

- Tu veux laisser la place au jeune oncle d’Anthony ?

- Pourquoi pas ? C’est un peu leur devoir de s’occuper de la veuve d’Anthony et de son bébé, non?

- Oui… mais la veuve te préfère toi !

Terry ne dit rien.

- Et toi aussi, c’est elle que tu préfères !

- Je peux aller dormir un peu…

- Tu ne m’as pas dit comment c’était.

- C’était l’expérience la plus merveilleuse qui soit ! Voir un bébé venir au monde… C’est vraiment le miracle de la vie ! Et celui qui a permis à Anthony de devenir père, dommage qu’il n’ait pas pu voir son fils…

- Elle a donné ton nom à son fils.

- Elle a dit que c’est ce qu’Anthony voulait…

- Ca ne te dérange pas ?

- Qu’il m’admirait tant que la première chose qu’il ait dite quand il a appris que sa femme était enceinte c’est : « Si c’est un garçon, nous allons l’appeler Terrence ? » Je suis vraiment très flatté par l’attention et l’honneur qu’il m’a fait.

- Tu vas t’occuper de ton homonyme ?

- Ne commence pas, Rick…

- Tu dois affronter la vérité Terry… Tu dois arrêter de faire l’autruche…

- Mettre ma tête dans le sable en pensant que personne ne me voit ? C’est ridicule non ?!

- Mais c’est ce que tu fais depuis des années !

- Que veux-tu dire ?

Son frère le regarda… Il décida de se lancer…

- Je sais a présent pourquoi tu n’allais pas voir Anthony chez lui…

- Je suis allé les voir après son mariage…

- Hum hum… et après ça ?

- Nous n’avons plus eu l’occasion…

- Les occasions c’est nous qui les créons Terry…

- Tu veux dire que j’évitais d’aller voir Anthony chez lui ? Je suis allé le voir après son mariage pour rencontrer sa femme …

- Et tu n’es plus jamais allé les voir.

- On se voyait au camp…

- Quelque chose a changé quand tu es revenu de ton voyage…

- Tu vas arrêter oui ?!

- Non ! Tu dois affronter la situation… crache le morceau, frérot…

Terry regarda son frère qui le connaissait beaucoup trop bien, mieux que lui-même… Il poussa un soupir…

- La famille d’Anthony t’a bien accueilli, non ?

- Il avait même une cousine qui me collait aux basques…

- Et tu n’as pas profité de la situation parce que ton cœur lui s’intéressait à une autre…

- Non, elle était imbuvable et les coups rapides ce n’est pas mon truc, tu sais ça…

- Ne change pas de sujet, comment as-tu trouvé Candy ?

- Dès que mon regard a croisé le sien, je me suis senti totalement perdu… C’était la femme de mes rêves et elle était mariée à mon meilleur ami… Je ne pouvais plus aller chez Anthony et la rencontrer. J’ai évité toutes les autres invitations d’Anthony pour ne plus avoir à voir sa femme que je convoitais, ce qui est un péché.

- Le dixième commandement… Mais ton ami est mort à présent.

- Ça ne veut pas dire que je vais danser sur sa tombe…

- Personne ne pensera ça… Ça explique aussi ta réaction quand tu pensais qu’elle était enceinte d’un autre homme…

- J’étais vert de jalousie, fit Terry un peu gêné…

- On peut dire que tu avais le droit d’être jaloux pour ton ami… tu peux te cacher derrière ça…

- Je connais la vérité…

- Une naissance est un nouveau commencement, pour cet enfant qui vient de naître… Dis à Candy que tu l’aimes et faites votre vie ensemble…

- Je l’ai embrassée après l’accouchement…

- Et…

- Plus merveilleux que le rêve…

- Frérot…

- Il y a la famille d’Anthony…

- Eh bien Candy ne leur appartient pas… C’est toi que Candy veut…

- Et si on allait dormir ? Je dois aller chercher Candy demain matin…

- On dit que la nuit porte conseil… Tu peux avoir une famille instantanée avec la femme de tes rêves…

- C’est la femme de mon meilleur ami…

- Je me souviens quand tu es revenu de ta visite, tu étais d’une humeur de chien… Tu es venu célébrer ma victoire avec moi et les copains et tu n’as pas commandé de bière. Tu t’es imbibé de whisky. Tu as tellement bu, que c’était la première fois où je t’ai vu craquer, toi le grand frère, le dur à cuire. Le temps que je te ramène à ta voiture en te soutenant, tu sanglotais presque…

- La ferme Rick…

- … et de tes jérémiades d’ivrogne, il ressortait que t’étais rendu coupable de la pire des félonies qu’un homme puisse commettre envers son ami.

Rick émit une sorte de ricanement.

- Là tu m’as fait peur, et j’ai insisté pour savoir. Tu m’as finalement avoué que tu étais tombé amoureux de la femme d’Anthony…

Terry se massa le front. Cette soirée était tombée aux oubliettes sans jamais émerger du brouillard.

- Sur le moment ça m’a plutôt amusé, continua son frère. J’ai cru que ce n’était pas sérieux et que ça te passerait. Seulement au fil des ans, quand les parents proposaient d’inviter Anthony et sa femme à la maison, tu trouvais toujours une excuse… alors un doute a subsisté dans mon esprit…

Terry voulait l’arrêter mais…

- Lors de l’incident avec Candy, ce n’était pas parce qu’elle a trahi Anthony que tu étais en colère de la voir enceinte. La vérité était que toi tu te sentais trahi après l’avoir aimé en secret pendant toutes ces années…

- Rick…

- Dieu sait que tu as refoulé tes sentiments avec noblesse mon frère ! Et il semblerait qu’aujourd’hui Dieu a décidé de te récompenser en plaçant Candy sur ton chemin…

- Notre rencontre était une coïncidence.

- Il n’y a pas de coïncidence dans la vie. Tout arrive pour une raison. Le destin te fait un sourire… Bonne nuit Terry.



Le lendemain. La puéricultrice apporta le bébé à Candy apres l’avoir examiné. Candy allaita le bébé, et malgré la frustration du début, le bébé se mit à sucer goûlument le sein de sa maman. Elle le regarda avec amour. Elle ne pensait pas qu’elle pouvait aimer un être autant qu’elle aimait son bébé. L’amour maternel était absolument merveilleux. Un peu plus tôt, la puéricultrice avait tenu un discours au groupe de nouvelles mamans en soulignant que la tétée constituait le moment du lien où la mère était entièrement vouée à son enfant, corps et âme, comme il se devait. Candy se sentit un peu honteuse, car avec son amour pour son fils au sein, Terry ne quittait pas son esprit une seconde. Et si toute cette sollicitude qu’il lui donnait n’était qu’un devoir envers la veuve de son ami? Elle sentait toujours une distance entre eux. Les baisers qu’il lui avait donnés étaient chastes et brefs et exprimaient surtout une bénédiction…

Georgie arriva pour l’aider à s’arranger pour qu’elle puisse sortir. Elle avait apporté le siège pour bébé obligatoire dans les voitures. Elle avait aussi apporté des vêtements pour Candy, qui s’habilla. Sa sœur la coiffa et elles étaient prêtes.

- Georgie, tu penses que Terry va venir ?

- Je ne sais pas…

- Tu penses qu’il va oser avec moi ?

- Il a un sens de l’honneur très poussé ton Terry…

- Il m’a embrassée hier, c’était très léger et très bon aussi…

- Eh bien tant mieux, il se relâche un peu on dirait…

Des bruits de pas se firent entendre et Terry entra avec un gros bouquet de roses blanches.

- Bonjour maman, bonjour Georgie !

- Bonjour bébé ! dit Candy en souriant.

Elle avait compris qu’il l’appelait maman, parce qu’elle avait appelé son bébé « Terrence ». Georgie les regardait en souriant. Ils étaient vraiment sur la même longueur d’ondes ! Il donna les fleurs à Candy.

- Merci beaucoup !

Il se dirigea vers le petit berceau et regarda son homonyme.

- Bonjour champion ! Tu dors bien. Tu as bien dormi ?

- Il n’a pas dérangé la nuit.

- Il garde le dérangement pour la maison, dit Georgie.

- Arrête de me faire peur Georgie, dit Candy.

Elle se pencha vers le bébé et elle lui dit.

- Terrence-Anthony, tu promets de laisser les pleurs à l’hôpital ? D’accord ? Laisse les pleurs à l’hôpital, mon gentil bébé.

- Tu as appris ça où ? dit Georgie, ça marche vraiment ?

- Eh bien tu verras bien. Tu pourras faire la même chose quand tu auras ton bébé…

- Vous êtes prêtes? demanda Terry.

- Oui…, dit Candy.

Une infirmière apporta un fauteuil roulant et Candy prit place. Georgie avait mis le bébé dans sa chaise de voiture. Terry prit les bagages, Georgie le bébé et une employée de l’hôpital poussa le fauteuil roulant avec Candy qui tenait son bouquet de fleurs.

Terry alla chercher sa voiture et Candy y prit place derrière avec le bébé. Georgie prit place à l’avant. Elle avait appelé Lowell pour lui dire qu’ils revenaient avec Terry.

L’arrivée à la maison se fit dans la joie. Lowell et les petits cousins furent ravis de voir leur beau petit cousin. La maison était aussi pleine de voisins qui étaient venus avec des plats préparés pour la nouvelle maman et des cadeaux pour le bébé. C’était une petite fête avec les voisins et amis et Candy ne fit rien que s’asseoir au salon pour causer avec les gens. Les petits cousins regardaient le bébé.

- On dirait une poupée, dit Joey.

- Il est beau, dit son frère en souriant.

- Il est si petit, dit Joey.

- Toi aussi tu étais petit comme ça quand tu es né, dit son père.

- Ah oui ? Wow !

La journée se passa bien. Lorsque les voisins se mirent à partir, Candy voulut monter dans sa chambre pour changer le petit Terry. Terry se leva pour l’aider. Il prit le bébé et Candy le sac à couches et ils montèrent dans la chambre qu’occupait Candy. Candy lui montra le chemin. Il entra dans la chambre et Candy la ferma derrière elle. Elle mit le sac à couches sur le lit. Ensuite elle prit le bébé des bras de Terry et le posa sur la table à langer. Elle changea la petite couche. Ensuite elle mit le bébé dans son berceau.

Terry la regardait. Elle était si belle depuis on accouchement. Devait-il lui parler ? Mais il lui devait la vérité…

- Comment vous sentez-vous ? Vous devez être fatiguée…

- Je me suis reposée à l’hôpital la nuit dernière… Mais je suis fatiguée.

- Je voulais vous parler, mais si vous êtes fatiguée…

- Je peux écouter, dit Candy en s’asseyant sur le lit.

Il était debout devant la porte. Terry pensa à la conversation qu’il avait eue avec son frère alors il se jeta à l’eau. Advienne que pourra !

- Candy… Je voudrais m’excuser encore une fois pour mon attitude odieuse envers vous…

- Je vous ai dis que c’était oublié, non ?

- Je voulais vous expliquer mon attitude.

- C’était parce que vous êtes fidèle à votre ami Anthony, je comprends…

- Non, vous ne comprenez pas…

- Expliquez-vous…, dit-elle en le regardant, le cœur battant la chamade.

- Quand je suis venu vous voir après votre mariage, il y a toutes ces années… j’ai passé un très bon moment…

- C’était réciproque. J’ai toujours regretté de ne plus avoir eu l’occasion de vous rencontrer de nouveau.

- Ce n’était pas un accident.

- Qu’est-ce qui n’était pas un accident ?

- Le fait qu’on ne se soit plus jamais rencontré…

Candy le regarda curieusement.

- J’ai en fait tout fait pour ne plus vous rencontrer a nouveau…

- Mais pourquoi ? demanda-t-elle avec de grands yeux surpris.

- Parce que depuis notre première rencontre, je n’arrêtais pas de penser à vous…

- Oh, dit Candy doucement.

- Je me suis dis qu’il vallait mieux ne plus vous revoir pour ne pas me torturer… J’étais en train de briser le dixième commandement… « Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain…». Alors quand je vous ai revue des années plus tard enceinte, mon sang n’a fait qu’un tour. J’étais vert de jalousie…

- Oh mon Dieu…

- Pour moi, pas pour Anthony… j’aurais voulu que vous soyez avec moi ! Pas avec un autre comme je le pensais…

- Terry…

- Depuis des jours, je lutte contre mon attirance pour vous… C’était plus facile quand nous n’étions pas dans la même ville. Mon bon sens me disait de rester loin de vous et mon cœur me disait le contraire, car il se réjouissait chaque fois que je vous voyais…

- Terry…

- Avec tout ça il y a mon sens de l’honneur… avais-je le droit de me réjouir avec la femme de mon meilleur ami ?

- Et quel est votre verdict? demanda Candy le cœur toujours battant la chamade.

- Eh bien, j’ai aimé nos brefs baisers… ils étaient très bons.

- Et très chastes…

Il s’approcha d’elle et il prit place à côté d’elle.

- J’aimerais recommencer, si vous voulez bien…

- Oh Terry ! dit Candy en souriant.

Il se pencha vers elle et il prit ses lèvres doucement d’abord, ensuite il devint de plus en plus passionné. Candy répondit à son baiser avec la même passion. Ils s’embrassèrent pendant un long moment. Quand enfin ils s’arrêtèrent, à bout de souffle…

- Je t’aime, Candy, dit-il en la tutoyant.

- Je t’aime aussi, Terry et je suis tellement heureuse…

Terry prit de nouveau ses lèvres et l’embrassa pendant longtemps en savourant chaque seconde…
view post Posted: 21/10/2016, 12:01     +1Les pièges du destin - Fanfictions en français

Les pièges du destin





Chapitre 14
«Les plantes médicinales »






La nouvelle se répandit comme une traînée de poudre et Buckingham fit une annonce officielle sur la grossesse de la princesse et annonça aussi en même temps qu’elle était hospitalisée à cause d’une condition rare… La princesse dormait…

La mère de Candy était aussi venue à la quatrième vitesse pour passer du temps avec sa fille. Elle était avec Terry et la reine dans la chambre. Elle restait avec Candy quand Terry sortait pour aller parler aux médecins. Elle lui parlait et lui demandait de revenir.

Le prince n’avait pas quitté le chevet de sa femme. Il la regardait dormir, il lisait et il avait sa tablette et regardait les nouvelles et il vit combien les gens envoyèrent des messages de bon rétablissement à la princesse, elle était vraiment très populaire et très aimée par le peuple.

L’état de la princesse ne semblait pas vouloir s’améliorer, elle était toujours incapable de garder quoi que ce soit dans l’estomac. Elle était toujours sous sédatifs et sous perfusion pour nourrir son organisme qui s’affaiblissait.

Le prince alla voir les docteurs.

- Pourquoi est-ce que son état ne s’améliore pas?

- Votre Altesse Royale, nous faisons tout ce que nous pouvons!

- Eh bien ce n’est pas suffisant! Vous devez sauver ma femme et mon enfant!

- Je comprends votre angoisse, Votre Altesse Royale…

- Non, vous ne comprenez pas!

- Terrence! dit sa mère, les médecins font tout ce qu’ils peuvent. Ils sont suffisamment sous pression comme ça, n’en rajoute pas.

- Maman…

- Viens mon chéri, laissons les docteurs faire leur travail…

La reine entraîna son fils dans la chambre de Candy.

- Va parler à ta femme, on dit que ceux qui sont inconscient entendent…

- D’accord…

- Et ton père a donné ton numéro aux souverains qui aimeraient souhaiter un prompt rétablissement à ta femme…

- D’accord…

Le prince retourna donc au chevet de la princesse et il se mit à lui dire ce qu’il lisait. Il ne quitta pas son chevet, on lui amenait sa nourriture dans la chambre. Il ne voulait pas qu’elle se réveille sans lui dans la salle. Il continuait à lui parler comme s’il se parlait à lui-même, elle était son amie, ils avaient un marché, elle allait avoir un bébé et il était hors de question qu’elle le quitte. Elle était tellement heureuse d’avoir le futur héritier du trône… Et cette fois-ci, si c’est une fille, elle sera l’héritière, selon la nouvelle loi… Il lui racontait tout ça…

Il reçut aussi des coups de fils, plusieurs coups de fils des souverains du monde entier et même des premiers ministres… Il les remercia tous chaleureusement et il pouvait sentir la sincérité dans leurs encouragements.

La mère de Candy sortit pour aller se changer et se restaurer. Terry resta avec sa femme. La reine était aussi retournée à Buckingham Palace…

Terry était en train de parler avec les souverains, il parlait avec la reine de Kuba qui aimait beaucoup Candy.

- Votre Altesse, je peux lui parler?

- Elle est toujours endormie, Votre Majesté…

- Toujours?

- Oui, c’est pour que le traitement se mette à fonctionner mais ce n’est pas toujours évident…

- Vous pouvez faire quelque chose pour moi?

- Oui...?

- Mettez-lui le téléphone à son oreille… Je veux qu’elle entende ma voix.

- D’accord, si vous voulez et parce que je suis désespéré, je suis prêt à tout…

Terry obtempéra. Il se leva pour mettre le cellulaire à l’oreille de Candy… La reine se mit à parler, ou du moins Terry assumait que c’était la reine… Il n’avait aucune idée de ce qui se passa, mais les yeux de Candy se mirent à bouger… Terry était surpris! Candy bougeait la tête et elle marmonna :

- Amen…

- Candy! dit Terry, Candy! Tu es réveillée!

- Terry? Que se passe-t-il…?

- Tu es à l’hôpital, tu te souviens, tes vomissements violents… et tu parles avec la reine au téléphone…

- Votre Majesté? dit-elle doucement.

- Votre Altesse Royale! Comme je suis heureuse de vous entendre!

- Merci pour ce que vous avez fait, dit Candy.

- Oh de rien… Je suis heureuse de vous entendre, répéta-t-elle.

- Je n’arrive à rien garder dans mon ventre…

- C’est une maladie rare que vous avez… Vous voulez que je vous aide?

- Comment?

- Avec un traitement traditionnel…

- Ça veut dire quoi?

- Ça veut dire qu’au lieu de passer à l’usine des médicaments, nous consommons le produit brut…

- Et ça marche?

- Bien sûr que ça marche encore mieux car rien n’a été brûlé par l’usine…

- Je veux bien essayer, si ça va m’empêcher de vomir mes tripes…

- Je vous le promets…

- Je vous fais confiance…

- Alors je vais envoyer une de mes employées de maison avec le remède…

- Je ferai en sorte qu’elle vienne à moi sans problème.

- Merci…

- C’est moi qui vous remercie… Votre Majesté…

- Au revoir Votre Altesse Royale, que Dieu vous bénisse.

- Qu’il vous bénisse aussi Votre Majesté…

Terry la regardait. Il avait suivi toute la conversation.

- Que se passe-t-il?

- Elle envoie une de ses employées de maison avec un remède traditionnel.

- Traditionnel?

- Brut…

- Nous n’avons pas ça ici?

- Eh bien j’ai toujours les nausées violentes, non? Nous les occidentaux, aimons minimiser les pays sous-développés. Au point où j’en suis, je vais tout essayer…

- Tu fais confiance à la reine de Kuba?

- Eh bien jusqu’à présent oui, elle m’a donné de bons conseils, non?

Terry pensa au « secrets d’état »… Il ne répondit pas.

- Tu peux faire en sorte que son employée arrive sans problème jusqu’ici?

- Bien sûr… Elle nous apporte un remède magique…

- Traditionnel, Terry. Pas magique…

- Façon de parler… Et tu t’es réveillée après que j’ai mis le téléphone à ton oreille. Elle a insisté pour te parler, je lui ai pourtant dit que tu dormais…

- Tu lui as fait confiance…

- J’étais désespéré, je voulais que tu te réveilles, que tu lui parles, j’aurais fait n’importe quoi…

- J’ai entendu une histoire une fois… Un homme d’affaires congolais avait la leucémie… Il avait été diagnostiqué en Belgique. Il est allé dans son village voir le médecin traditionnel pour la forme, car on lui avait dit qu’il allait mourir… Et le médecin traditionnel l’a traité avec des plantes… Il est retourné en Belgique et les médecins étaient sidérés, il n’était plus malade. Ils lui ont demandé ce qui s’est passé et il a raconté que le médecin traditionnel l’avait soigné et qu’il était allé pour la forme, car il n’avait rien à perdre… Les médecins belges ont voulu en savoir plus, ils ont organisé un voyage pour se rendre au Bas-Congo, au village du médecin traditionnel…

- Que s’est-il passé? Car les gens meurent toujours de leucémie…

- La fin est idiote… Le ministre se rendit avec les médecins belges dans son village pour voir le médecin traditionnel… Les gens du village allèrent avertir le médecin en lui disant qu’il y avait des blancs qui étaient venus pour le voir à cause du traitement qu’il a donné au ministre… le médecin a pris peur, en croyant qu’on voulait l’arrêter, et il s’est pendu emportant son remède avec lui!

Terry ne put s’empêcher d’éclater de rire.

- C’est une blague? demanda-t-il.

- Je n’en sais rien… mais on ne peut pas sous-estimer la réaction des gens qui vivent loin de la civilisation…

- Eh bien on n’a toujours pas la cure pour la leucémie, dit Terry. Tu as faim?

- Je n’ai pas envie de vomir…

- Le tube nourrit ton organisme…

- Mon bébé a besoin de vitamines…

- Je suis sûr qu’ils en ont mis beaucoup pour qu’il ne manque de rien…

- C’est tellement frustrant de ne pas pouvoir arrêter les vomissements…

- Pense au remède magique que tu auras bientôt…

- Ça prendra combien de temps?

- C’est la reine, je suis sûr qu’elle a déjà affrété un avion royal en route vers Londres…

- Merci d’être là, Terry, dit-elle tendrement.

- Il n’y a aucun autre endroit où j’aurais voulu être qu’auprès de toi et de notre enfant…

- J’espère que je pourrai porter notre bébé à terme…

- Sois optimiste, tu t’es réveillée… Qu’est-ce qu’elle t’a dit au téléphone avant que tu n’ouvres les yeux?

- Elle a prié, c’est tout. C’est pour ça que je lui fais confiance… J’ai entendu toutes les lectures que tu m’as faite… où est ma mère?

- Elle est allée se changer…

- J’aime t’entendre lire. Tu as une belle voix…

- Tu veux que je continue à te faire la lecture?

- Tu peux lire la Bible…

- J’ai beaucoup prié pour toi et le bébé tu sais?

- Et le Bon Dieu a entendu tes prières…

- Et celles du monde entier… Tout le monde t’aime, Candy, tout le monde priait pour toi et le bébé…

Candy sourit et Terry lui baisa la main tendrement.

La mère de Candy revint et elle fut ravie de voir sa fille réveillée.

- Ma chérie! Comme je suis heureuse de te voir… comme tu as maigri à vue d’œil!

- Maman…, dit Candy en souriant.

- Dieu merci, tu es consciente…

- J’étais sous sédatif maman…

- Oui, mais tu ne te réveillais pas, après qu’on ait cessé de t’en donner… Tu vas bien?

- J’ai toujours ces nausées horribles et j’ai faim et je n’ai aucune envie de manger…

- On a mis des vitamines dans l’eau de la perfusion pour le bébé…

- Oui, maman, le bébé se sert, c’est moi qui manque de nutrition à présent…

- Que disent les médecins?

Elle venait de poser la question qu’elle entendit la porte s’ouvrir et les médecins entrer pour l’examiner.

- Votre Altesse Royale, madame, si vous voulez bien nous laisser examiner la princesse, dit un médecin plus vieux qui semblait être le chef.

- Je veux rester! dit Terry.

- Chéri, dit Candy, ça va aller…

Il la regarda tendrement. Il marcha vers la porte, suivi par la mère de Candy. Ils se rendirent dans le couloir de l’hôpital où se trouvaienses agents de sécurité. Terry reçut un message qu’un avion arriverait dans quelques heures du royaume de Kuba. C’était le traitement que la reine avait envoyé pour Candy. Il avait hâte que ça arrive, car tous ces docteurs et leurs tuyaux et leur traitement, ne lui disaient rien qui vaille.

- Ça va Votre Altesse Royale? demanda Georgie.

- Ça va…

- Un problème?

- Non, j’attends un avion dans quelques heures…

- Important? Qu’est-ce que je dis, vous êtes le prince, tout pour vous est important…

Terry ne savait pas s’il devait mettre sa belle-mère dans la confidence. Il préféra se taire et attendre pour voir si le traitement serait efficace d’abord. Il la regarda en souriant. Son téléphone sonna, c’était son assistant.

- Byron? Oui, occupez-vous de toutes les questions d’immigration, de douane et de sécurité, dans le plus grand secret, je n’ai pas besoin de vous le dire…

Quelque temps plus tard, les médecins sortirent de la chambre de Candy. Terry se précipita pour leur parler.

- Alors docteur?

- Eh bien son état ne s’améliore pas, dès qu’elle mange quelque chose, elle vomit très violemment

- Eh bien c’est pour cette raison qu’elle est hospitalisée, il me semble! Vous n’avez rien fait!

- Ce traitement prend du temps pour faire effet, Votre Altesse, à cause de son état, nous ne pouvons pas lui donner certains médicaments pour ne pas mettre sa vie en danger…

- Je peux aller voir ma femme?

- Bien sûr, Votre Altesse Royale…

Terry les quitta rapidement pour se rendre au chevet de sa femme. Georgie le suivit en silence jusque dans la chambre de Candy. Elle s’était encore assoupie… Elle ouvrit les yeux…

- Terry, je suis tellement fatiguée…

- Repose-toi ma chérie, dit Terry doucement.

- Tout ira bien mon bébé, dors…

Elle ferma les yeux pour dormir. Elle avait l’air tellement faible. Elle avait maigri… Terry l’embrassa sur le front. Et lui caressa les cheveux. Georgie le regardait, elle vit combien le prince aimait sa femme. Il avait peut-être été forcé de l’épouser, mais à présent il était amoureux, seulement il ne s’en rendait pas encore compte… Sa femme et son bébé étaient très important pour lui, surtout sa femme…

Le prince prit place dans le fauteuil à côté du lit.

- Vous pouvez aller vous reposer, Votre Altesse Royale.

- Non, dit-il catégorique, je ne vais pas quitter ma femme.

- Je vais veiller sur elle…

- Je suis sûr qu’on m’apportera un lit pour que je puisse me reposer, s’ils ne l’ont pas fait, c’est parce que je n’ai rien demandé et ils pensaient comme vous que j’irais me reposer. Mais je n’irai nulle part sans ma femme…

Georgie savait que ça ne servait à rien de protester.

- Je vais aller demander un lit pour vous avant de partir…

- Merci…

Georgie s’en alla et elle alla demander un lit pour le prince de Galles… Quelques minutes plus tard on amena un lit pour le prince qui put s’allonger près de sa femme et il put la prendre dans ses bras en faisant très attention et il dormit avec elle dans ses bras…

Il avait fermé son téléphone cellulaire pour faire la sieste en tenant sa femme. Il avait passé la nuit sur le fauteuil, il était plus fatigué qu’il ne le pensait. Il dormit paisiblement avec sa bien-aimée…

oOoOoOoOoOo



Le prince se réveilla quelques heures plus tard et sa femme dormait toujours. On lui avait donné encore un sédatif pour qu’elle dorme et elle était toujours nourrie pas la perfusion. Il regarda le téléphone qu’il avait. Ses gardes s’étaient assuré que tout était bien rangé sur la table de chevet. Il y avait encore plusieurs messages de bon rétablissement pour la princesse. Il y en avait un de la part de Susanna. Il lui envoya un message pour la remercier. Il ne l’appela pas personnellement… pour le moment sa maîtresse était le cadet de ses soucis…

Il y avait aussi un message de son service de sécurité qui lui annonçait que l’avion du royaume Kuba était arrivé et que la délégation était logée au Ritz de Londres. Terry avait bien envie de leur demander de venir immédiatement, mais Candy était endormie… Mais c’était compter sans l’insistance de la reine qui avait chargé sa délégation de se rendre immédiatement à l’hôpital pour donner le remède à la princesse…

Candy bougea et elle ouvrit les yeux et elle regarda son mari…

- Terry?

- Oui, ma chérie?

- Tout va bien?

- C’est à moi de te poser la question…

- J’ai la bouche amère…

- Ça va aller… La délégation de Kuba est arrivée depuis une heure…

- Oh… Il est quelle heure?

- Une heure du matin… je pensais attendre demain pour les laisser venir…

- Tu les as appelés?

- Non…

Il y eut du bruit à la porte. Les gardes du corps du prince entrèrent.

- La délégation de Kuba, Vos Altesses Royaux…

Une jeune femme entra accompagnée de jeunes hommes qui portaient des sacs de voyages. Il y avait une personne qui servait d’interprète.

La jeune femme portait un ensemble en pagne, une jupe longue et une blouse avec des manches bouffantes. Elle était coiffée avec des tresses à la main, minuscules, très jolies.

- Bonjour vos Altesses Royaux, dit-elle en anglais.

Les autres l’imitèrent.

- Bonjour, dirent Candy et Terry.

L’interprète parlait en traduisant ce que disait la jeune femme.

- C’est un honneur pour moi d’être venue vous voir Votre Altesse, par ordre de notre reine. J’ai le remède qu’elle a envoyé. Permettez-moi de concocter la recette pour vous la donner. Je veux la faire devant vous en vous expliquant ce que nous faisons et en vous donnant les noms des plantes que nous allons utiliser… Mais je crains que certaines n’aient pas de nom équivalent dans votre langue.

Les deux porteurs arrangèrent un appareil à faire du jus sur le comptoir près du robinet où il y avait une prise de courant. Terry regardait tout ce qu’ils faisaient et Candy était fascinée, elle n’arrivait pas à croire à la chance qu’elle avait d’avoir une amie aussi généreuse et gentille… Quand le remède fut prêt, on l’apporta à Candy pour qu’elle le prenne. C’était du jus fait avec les plantes et les plantes broyées… Candy en prit, elle fit une petite grimace…Sa bouche était amère mais après avoir avalé la potion verte, elle se mit à se sentir un peu mieux déjà.

- Prenez-en toutes les trois heures, dit l’interprète.

- Merci, dit Terry.

La jeune femme s’assura que Candy avait tout bu et qu’il y en avait assez pour la prochaine dose…

- Nous reviendrons demain matin pour vous en faire encore.

- Merci, dit Candy.

Ils les saluèrent tous en se penchant et ils sortirent de la chambre.

Terry et Candy restèrent dans la chambre.

- Comment te sens-tu?

- Ma bouche est toujours amère…

- Les nausées?

- Un peu moins…

- Je vais te réveiller dans 3 heures pour te donner l’autre dose…

- Je voudrais me lever pour aller me soulager…

- Je peux appeler l’infirmière…

- Non, je veux marcher, je suis fatiguée d’être couchée…

Terry l’aida à se lever et s’assura que sa perfusion ne la dérangeait pas trop… Elle chancela un peu, après avoir été couchée pendant presque deux jours… Terry la rattrapa.

- Oh! Merci Terry…

- Tout le plaisir est pour moi, ma chère princesse, répondit-il en souriant.

Il l’accompagna jusque dans le cabinet d’aisance qui se trouvait dans la chambre… Quand elle termina, il la ramena dans son lit…

- Et si on se couchait?

- D’accord, mon prince, dit Candy.

Le prince et la princesse se couchèrent sur le lit et il la prit dans ses bras.

- Je commence vraiment à me sentir mieux, tu sais…

- Tu sais qu’au commencement Dieu a créé l’homme végétarien? Il avait fait en sorte que nous trouvions nos médicaments dans nos plantes… Nous ne devrions pas avoir besoin de tous ces médicaments industrialisés…

- Alors les végétariens auraient raison? Leur alimentation est vraiment la plus saine…

- Beaucoup de médicaments sont faits à base de plantes…

- C’est à croire que les docteurs veulent nous garder malades.

- Pour que les compagnies pharmaceutiques s’enrichissent? Ils ont des contrats avec eux…

- Incroyables, dit Candy en bâillant à se décrocher la mâchoire, et tu connais beaucoup de choses mon cher prince…

- N’oublie pas que je suis le prince, on m’apprenait beaucoup de choses pour que je puisse faire la conversation avec n’importe qui n’importe où…

- Et bien tu es devenu un petit malin…

- Merci…

Le prince chercha ses lèvres et il l’embrassa doucement et ensuite ils s’endormirent ensemble.

Trois heures plus tard, le prince se réveilla pour faire boire à Candy son remède. Elle se sentait déjà beaucoup mieux. Ensuite il retourna au lit avec elle.

oOoOoOoOoOo




Le lendemain matin. Candy se réveilla sans les nausées matinales, ce qui l’étonna au plus haut point.

- Je n’ai pas de nausées! dit-elle en souriant.

- C’est normal, tu es toujours enceinte, n’est-ce pas?

- Je crois oui, nous sommes dans un hôpital, on peut demander aux médecins de m’examiner…

- Tu as même repris des couleurs, dit le prince en souriant.

- Et je meurs de faim aussi!

- A la bonne heure! Je vais aller demander qu’on t’amène à manger…

- Mais ce n’est pas encore l’heure…

- Je ne suis pas le prince pour rien…

Le prince alla donner l’ordre à ses gardes du corps et quelque temps plus tard, on amena un petit déjeuner bien copieux pour la princesse… Il y avait des œufs, du bacon, des toasts, des miches, des céréales, des cornichons, du beurre, de la confiture, du beurre d’arachides, du chocolat à tartiner, du miel, du chocolat chaud, du lait chaud et froid, du jus d’orange, des pamplemousses, des oranges…

- Mon Dieu, tu veux me goinfrer ou quoi?

- Je veux que tu aies l’embarras du choix…

- C’est pratiquement tout le buffet du petit déjeuner que tu m’as fait apporter!

- A tout Seigneur, tout honneur…

Candy se leva du lit et elle traîna sa perfusion avec elle.

- J’ai hâte de voir le docteur pour qu’il enlève cette perfusion. Je n’en ai plus besoin…

- C’est presque vide, dit Terry, tu peux sonner pour une infirmière…

- Tu as raison… dit-elle en s’exécutant.

Quelques instants plus tard, une infirmière arriva escortée par des gardes du corps…

- Vous avez besoin de quelque chose, votre Altesse Royale?

- Ma perfusion est terminée…

- Je vais vous amener un autre sachet…

- Non, ça ne sera pas nécessaire, je vais bien…

- Mais Votre Altesse Royale…

- Vous ne voyez pas que je vais mieux? Je vais me nourrir avec de la vraie nourriture …

- En effet vous allez mieux, mais les docteurs…

- …Verront que je vais mieux! dit Candy et j’en prends l’entière responsabilité. Ne vous en faites pas…

- Très bien Votre Altesse Royale.

- Merci, dit Candy en se dirigeant toute seule vers le cabinet d’aisance.

L’infirmière regarda le petit déjeuner copieux mais elle ne dit rien. Elle sortit de la chambre. Candy en profita pour se brosser les dents et prendre une douche rapide et elle sortit. Terry avait déjà commencé à manger…

- Je pensais que tu avais faim, dit son mari.

- Eh bien j’avais aussi besoin d’une bonne douche…

Elle mit une tunique propre. Et elle alla rejoindre Terry en se mettant sur son lit pour manger le copieux petit déjeuner. Elle but d’abord sa dose du remède et ensuite elle se mit à manger. Ça faisait du bien de manger de la vraie nourriture et c’était si bon!

Lorsque les médecins arrivèrent un peu plus tard, ils furent sidérés par le changement opéré en Candy.

- Mais, que se passe-t-il, Votre Altesse Royale?

- Docteur! dit Candy en souriant, comme vous pouvez le constater, je vais bien! Je rentre chez moi…

- Mais…

- Je vous ai attendu par courtoisie, sinon, je serais en train de prendre mon petit déjeuner chez moi…

- Mais un changement pareil est incroyable! Qu’avez-vous fait?

- J’ai pris un remède qu’une bonne amie m’a envoyé.

- Un remède? dit le docteur, quel genre de remède?

- Un que vous auriez dû avoir, dit Terry. Maintenant, je vais vous laissez examiner ma femme et ensuite je vais la ramener à la maison…

Terry sortit et il laissa Candy avec les docteurs, qui lui firent un examen approfondi et même une échographie. Tout semblait aller pour le mieux, la princesse et son bébé étaient en parfaite santé et les docteurs n’eurent pas d’autre choix que de la laisser retourner chez elle.

Le prince était heureux de pouvoir ramener sa femme chez lui, quand il pense qu’il avait quitté la maison en ambulance… Une fois devant la résidence, il prit sa femme dans ses bras pour la faire franchir le seuil de la porte. Tous les domestiques étaient alignés à l’entrée de part et d’autre et ils applaudirent, heureux de revoir leur maîtresse saine et sauve, en parfaite santé.

Le roi et la reine et le prince Alistair arrivèrent pour passer la journée avec eux. Candy ne voulait pas rester couchée.

- Je pense que je me suis assez couché et j’ai dormi suffisamment pour le reste de mes jours….

- N’en fais pas trop, ma chérie, dit Terry.

- T’en fais pas, ça va aller.

- Je suis heureux de vous voir sur pieds, Candice, dit le roi.

- Et la reine de Kuba…, dit la reine, mon Dieu, Richard, tu penses que tu pourrais les remercier comme il se doit d’avoir sauvé notre petit-enfant?

- Tu n’as même pas besoin de me le demander, répliqua le roi en souriant.

L’employée de maison de la reine de Kuba était venue pour donner les dernières recommandations à Candy. Candy l’amena dans sa chambre, pour parler en privé avec l’interprète…

- J’ai un paquet de la part de la reine, elle a dit que ça allait vous aider avec vos « secrets d’états ».

Candy ne put s’empêcher de rougir.

- Elle a tout écrit sur papier sur comment faire et elle a dit de ne pas hésiter à lui téléphoner si vous avez des questions.

- Merci beaucoup … dit Candy et merci de vous être déplacée pour me venir en aide.

- De rien, Votre Altesse Royale, c’était pour la bonne cause…

Ils dînèrent tous ensemble et l’employée de maison participa aussi. Terry la remercia en lui remettant une enveloppe pour elle et pour ses souverains...

La reine alla parler à Terry pour lui dire:

- Je suis fière de toi, mon fils...

- C'est ma femme, mère, et mon bébé.

- Et tu les aimes tous les deux...

Terry ne répondit pas. Il ne voulait pas penser à ça ... Candy et le bébé étaient sauvés. C'est tout ce qui importait...

Candy parla à la reine de Kuba avant de dormir.

- Je ne sais comment vous remercier…

- Mettez un beau bébé au monde, le futur roi d’Angleterre…

- C’est un garçon, n’est-ce pas?

La reine se mit à rire.

- Et le paquet que vous m’avez envoyé?

- Une arme efficace contre les secrets d’état?

- Oui…

- Lisez et appelez-moi si vous avez des questions, ou mieux encore, vous pouvez garder mon employée de maison plus longtemps pour qu’elle vous montre comment faire…

- Pendant combien de temps?

- Aussi longtemps que vous le voulez…

- Je vais faire les arrangements nécessaires…

- Et je vais lui parler…

- Merci Votre Majesté…

- De rien…

Lorsqu’elle raccrocha, Terry la regardait.

- Ta meilleure amie pour toujours…?

- Elle est tout simplement merveilleuse! Quand je pense à combien j’étais malade…

- Je suis heureux que tu te sois liée d’amitié avec elle…

- Moi aussi…

Candy se coucha sur le lit et Terry l’imita et il la prit dans ses bras tendrement. Ils s’embrassèrent et ils s’endormirent paisiblement.

Le prince n’avait pas pensé à sa maîtresse… depuis que sa femme avait été amenée à l’hôpital ce matin-là.

La nouvelle de la princesse miraculeusement guérie avait fait la une des journaux et Susanna boudait. La princesse avait toute l’attention de Terry et il ne l’avait pas appelée même pour lui dire bonjour, comme il le faisait d’habitude…

Edited by Candylyna - 28/11/2016, 04:29
view post Posted: 13/10/2016, 04:47     +1La femme de mon meilleur ami... - Fanfictions en français


<p align="center">Merci à noanio pout la tres belle image





La femme de mon meilleur ami…




Chapitre 1
« Le malentendu »




Terrence Grandchester venait de toucher le sol américain… Il revenait de la base militaire américaine, située en Hollande. Son frère Richard l’attendait à l’aéroport… Ils étaient tous les deux très grands, ils avaient deux ans de différence et ils s’entendaient à merveille. Ils se serrèrent dans les bras pendant un bout de temps.

- Comment va papa?

- Eh bien il va bien…

- Mais…?

- Que veux-tu dire par « mais »?

- Rick, crache le morceau!

- Eh bien l’autre jour, je suis allé le voir un matin, la porte était ouverte, et je suis entré sans faire de bruit… et je suis allé dans la cuisine et …

- Et…

- Je n’arrive toujours pas à y croire...

- Richard Junior!

- Eh bien notre cher père était dans les bras d’une très belle femme blonde…

- Quoi?

- Et ils se suçaient le visage, comme s’il n’y avait pas de lendemain…

- Qu’as-tu fais?

- Une fois la stupeur passée, je suis retourné au salon et j’ai claqué la porte et j’ai crié pour manifester ma présence… en arrivant, elle était au fourneau et lui assis sagement à table…comme si de rien n’était…

- Incroyable!

- Il m’a présenté à sa belle… et il veut l’épouser au plus vite.

- Il n’y a pas le feu…

- Il faut croire que oui…

- Elle a quel âge?

- Eh bien sûrement la trentaine, la quarantaine, j’en sais rien…

- Elle n’est pas un peu jeune pour lui?

- Papa n’est pas si vieux que ça, tu sais… il s’est marié jeune. Il a obéi à la demande de son père et il a fait son devoir…

- Il veut vraiment se remarier?

- Oui… il dit être amoureux…

- Mais il vient de perdre sa femme il y a 6 mois à peine…

- Eh bien il va te dire que justement, la vie c’est rien, ça peut finir en un instant, comme avec maman…

- Mais elle vient de mourir!

- La vie continue…

- En tout cas j’ai démissionné de l’armée pour venir le voir…

- Il va te dire qu’il ne fallait pas te donner tout ce mal…

- Il va vraiment se marier?! Incroyable!

- Je me suis aussi mis en disponibilité pour avoir le temps de lui parler…

- D’accord, merci frérot… à nous deux on parviendra peut être à le convaincre…

- « Peut être »? Tu n’as pas l’air très convaincu…

- Toi et moi savons que lorsque papa a une idée en tête…

- …il est pratiquement impossible de lui faire changer d’avis.

- Comment ça va côté cœur?

- Rien de bon, c’est fini avec Nadine…

- Oh…

- On n’est pas sur la même longueur d’ondes… et toi c’était comment qu’elle s’appelait ton hollandaise? Inga?

- Inge…

- Tu arrives a prononcer ce nom à chaque fois?

- Oui… Mais ça ne marchera pas…

- Tu veux dire? Tu ne la portes pas dans ton cœur…

- Tu sais que le cœur est un muscle involontaire, littéralement, il bat quand il veut et il s’arrête aussi quand il veut… nous n’avons aucun contrôle là-dessus…

Son frère le regarda mais il ne dit rien. Ils continuèrent leur chemin jusqu’à chez eux… Et ils parlèrent d’autres choses, plus de leur vie amoureuse… Junior conduisait très vite sans dépasser les limites de vitesse autorisées et ils ne tardèrent pas à arriver à leur villa… Mais leur père évidemment était sorti avec sa nouvelle conquête… Les deux frères étaient dans la salle de séjour.

- Il sort souvent? demanda Terry à son frère.

- Tous les soirs, je ne le vois plus, je te dis…

- Il a bien vite oublié son chagrin…

- Terry, ça ne veut pas dire qu’il n’était pas triste quand maman est morte…

Richard Grandchester Senior ne tarda pas à revenir chez lui. Les deux hommes entendirent le bruit à la porte et des sons de voix. Leur père fit son apparition au salon. Il n’était pas très vieux, il paraissait encore jeune et sa compagne paraissait encore plus jeune que lui! Terry était sidéré, comme elle était belle! Elle avait un je ne sais quoi qui l’attirait lui aussi vers elle, mais pas sexuellement…

- Tiens! Mon fils aîné est de retour! dit leur père en souriant.

Il s’approcha pour serrer Terry dans ses bras. Terrence était surpris par son exubérance et sa joie. Cette femme avait un bon effet sur lui… Mais que se passait-il? Il était pour à présent?

- Papa! dit Terry, comme c’est bon de te revoir si joyeux!

- Terry! Laisse-moi te présenter la responsable de mon état…

Sa compagne s’approcha en souriant. Elle était l’opposée de leur mère; grande élancée et une beauté à couper le souffle. C’est à se demander ce qu’elle faisait avec leur père… qui n’était pas vilain, mais qui était plus vieux… Elle aurait pu trouver un homme de son âge…

- Voici Eleonor Graham, on l’appelle Nelly…

Cette dernière souriait de toutes ses dents.

- Bonjour, dit-il en la fixant du regard.

Il ne savait pas ce que c’était, mais il y avait quelque chose en cette femme. A sa grande surprise, Nelly le serra tendrement dans ses bras… Il put sentir beaucoup d’amour en elle… mais c’était quoi ça…

- Enchanté de vous rencontrer, fit Terry surpris.

- Moi aussi, je suis enchantée, répondit Nelly en souriant.

Junior regardait la scène et il se demandait ce qui se passait. Il regarda son père qui lui était en train de sourire. Il n’était pas inquiet de voir sa future aussi aimable avec Terry?

- Vous vous mariez quand? demanda Terry.

- Dans deux jours, répondit son père.

- Il y a le feu ou quoi? demanda Terry.

- Non, dit son père, on veut juste être mariés le plus tôt possible.

- Maman vient à peine de mourir…

- Ça veut dire que je suis libre comme l’air, dit son père, et je te signale que je ne rajeunis pas…

Terry regarda Nelly qui ne semblait nullement affectée par sa remarque.

- Terry, dit-elle, j’aimerais que vous me conduisiez à l’autel…

Il la regarda sidéré…

- Vous n’avez pas de famille? demanda-t-il.

- Non… ça me ferait vraiment très plaisir…

- Euh… si papa n’y voit pas d’inconvénient…

- Ça me ferait très plaisir, dit son père.

- D’accord alors, fit Terry toujours un peu sidéré…

- Super! dit son père, et si nous allions au restaurant pour célébrer? C’est moi qui offre!

- Je vais aller me changer d’abord, tu viens Junior?

- Je te suis, dit-il.

Les deux frères quittèrent la salle pour se rendre dans la chambre de Terry.

- C’était quoi ça avec la future belle-maman?

- Elle est sympa…

- Elle t’a ensorcelé aussi!?

- Non!

- J’ai vu qu’elle te plaisait…

- Pas comme tu le crois, ça serait dégoûtant! Elle est avec papa!

- Tu pourrais t’en débarrasser…

- La ferme Junior! Je ne ferais jamais ça à papa.

- Tu vas la conduire à l’autel en plus…

- Pour papa… c’est ce qu’il veut et il a raison, il ne rajeunit pas…

Une partie de Terry aurait voulu être un ignoble individu qui aurait essayé de séduire la fiancée de son père… Mais il ne pouvait pas faire ça a son père, ni à Nelly d’ailleurs… Pour une raison inconnue, il semblait l’aimer bien…



- Candy? dit sa sœur Georgie, c’est pour toi!

- Merci Georgie, dit-elle en se déplaçant pour aller répondre au téléphone.

Elle alla s’assoir sur le canapé en cuir du salon moderne de sa sœur.

- Allo?

- Candy!

- Bonjour grand-tante Elroy… comment allez-vous?

- C’est à moi de te demander comment tu vas?

- Ça va?

- Et le bébé?

- Le bébé va bien…

- Tu reviens quand à Lakewood?

- Eh bien, le docteur a dit que ma grossesse est trop avancée pour que je voyage… j’ai bien peur que je vais avoir le bébé ici…

- A New York? Mais c’est si loin de Lakewood! Je pensais que tu reviendrais pour avoir le bébé ici!

- Je suis navrée, fit Candy qui ne le pensait pas du tout.

En fait être à New York avec sa sœur, loin de la famille d’Anthony.

- Est-ce que tu sais si c’est une fille ou un garçon?

- Je veux être surprise…

- Tu ne nous facilite pas la tâche pour les couleurs…

- Vous pouvez attendre la naissance avant d’acheter les cadeaux, si vous voulez …

- Nous voulions aussi organiser une fête de remise de cadeaux…

- Vous n’aurez qu’à le faire après la naissance, dit Candy doucement.

- Quand vas-tu revenir à la maison Candy?

Candy sentit son estomac se nouer. Combien de fois avait-elle entendu cette question depuis six mois qu’elle s’était refugiée à New York?

Elle venait de Lakewood, c’est là qu’elle avait grandi et rencontré Anthony très jeune… Ils s’étaient mariés très jeunes, juste après que Candy ait terminé ses études secondaires. Anthony était devenu pilote de ligne et ils avaient été transportés dans ses pénates dans tellement d’endroits à travers le globe alors l’expression « à la maison » n’avait plus de sens… Et à Lakewood, moins qu’ailleurs, maintenant qu’Anthony n’était plus. Cela faisait presqu’un an que son mari l’avait serré dans ses bras pour la dernière fois. Ce matin-là, en le regardant partir de leur base en Angleterre pour une ces missions longue durée au sein de l’OTAN, Candy était loin de se douter que ses bras ne la serreraient plus jamais… Du moins elle était reconnaissante d’avoir pu le joindre à son retour avant sa fatale démonstration aérienne en Italie… Elle avait eu le temps de lui dire qu’une implantation avait été couronnée de succès. Qu’ils attendaient un bébé. Le bonheur dans sa voix resterait son dernier souvenir de lui.

Anthony n’avait jamais voulu adopter un enfant avant d’avoir essayé tous les traitements possibles jusqu’aux potions censées stimuler ses spermatozoïdes déficients. La fécondation in vitro était leur derniers recours. Après plusieurs échecs, les médecins avaient enfin réussi à fertiliser un ovule de Candy avec un sperme congelé et à obtenir un embryon viable une fois implanté. Anthony avait su, avant de mourir, qu’il allait être papa. Aujourd’hui elle pouvait se consoler de lui avoir donné cette joie. Leur ultime contact téléphonique les avait rapprochés davantage qu’ils ne l’étaient depuis longtemps. Ils avaient parlé d’avenir, du bébé à naître, de la famille qu’ils allaient former tous les trois. Et ils avaient échangé des mots d’amour. Candy avait connu des épouses de militaires dans son cas, qui perdaient leur mari pendant une mauvaise passe conjugale et elles se lamentaient éternellement de l’avoir quitté sur des mots d’aigreur. A cet égard, elle s’estimait bénie.

- Candy? Est-ce que tu m’écoutes? Je voulais faire pour la remise des cadeaux avant la naissance.

- Il faudra que ça soit après tante Elroy, mais je ne pourrais pas voyager non plus le lendemain de la naissance, soyons réalistes. Le mieux serait de repousser sa fête des cadeaux après l’examen postnatal, cela arrangerait tout le monde, je viendrai avec le bébé et…

- On dirait que tu es en train de nous éviter Candy. Nous sommes la famille d’Anthony! Que penses-tu qu’il dirait s’il était là? Tu as tellement changé depuis l’enterrement. Est-ce que nous ne comptons plus pour toi?

- Bien sûr que si tante Elroy, vous êtes la famille d’Anthony, donc aussi ma famille et celle du bébé. Nous sommes liés pour toujours…

- Mais nous serons toujours loin n’est-ce pas?

- Les moyens de transport sont disponibles…

- Tu nous fuis…

- Il ne s’agit pas de vous tante Elroy, mais il m’a fallu affronter l’evidence qu’Anthony ne reviendra jamais. Et j’ai pu constater que le dépaysement me facilitait l'épreuve. Dans un nouveau cadre, où rien ne me rappelait le passé. Georgie et son mari m’ont aidé à traverser ce calvaire.

Les yeux de Georgie s’humectèrent. Elles savaient toutes les deux ce qu’il en était. Six mois plus tôt, Candy n’aurait jamais cru que son fœtus survivrait à la dévastation. Son bébé devait beaucoup à la famille qui l’avait recueillie. Georgie et Candy s’entendaient à merveille et aider sa sœur lui était venu naturellement…

- Et notre calvaire à nous, qu’en penses-tu? N’as-tu jamais considéré un instant que nous pouvions avoir besoin de toi?

- Bien sûr, tante Elroy, mais vous n'êtes pas seule, vous avez les autres membres de la famille avec vous, ce qui me rejouis vous pouvez vous consoler entre vous…

- Donc tu as decidé Anthony était mon favori tu sais…Tu veux en profiter pour nous exclure de ta vie?

- Mais non! Je reviendrai…

- Tu viendras ou tu reviendras?

Question pertinente à laquelle Candy ne pouvait répondre dans l’immédiat. Une fois de plus, elle se raccrocha désespérément au regard de sa sœur.

- Je ne sais pas encore. Pour l’instant, je me contente de préparer l’arrivée du bébé dans l’environnement le plus heureux possible.

Elle ne remercierait jamais assez Georgie et Lowell qui avaient insisté, après les obsèques, pour l’emmener avec eux à New York, la sauvant de sa grande et puissante belle famille dont les soins bien intentionnés l’étouffaient.

- Je vous en prie, tante Elroy, essayez de comprendre. Pensez que vous allez bientôt être arrière grand-mère du bébé d’Anthony...Réjouissez-vous, c’est ce qu’il aurait voulu.

- Anthony serait atterré de voir que sa femme enceinte s’éloigne délibérément de nous.

Le dialogue était sans espoir.

- Je suis vraiment navrée que vous le ressentiez ainsi, dit-elle, ce n’était pas mon intention…

- Quand tu seras mère à ton tour, peut-être que tu commenceras à comprendre.

- Tante Elroy…

- Je pense qu’il vaut mieux que nous évitions de nous parler pendant quelque temps. Je ne te reconnais plus Candy. Anthony est tombé amoureux d’une gentille fille, ce n’est plus toi…

Un clic mit le point final à cette conversation.

Candy poussa un grand soupir. Mais elle préférait largement passer du temps avec sa sœur et son mari, loin de la famille d’Anthony, qu’elle ne côtoyait pas beaucoup, Dieu merci, à cause de son métier qui les amenait un peu partout dans le monde. Anthony était fils unique, il avait perdu sa mère très jeune et son père était dans la marine, ce qui lui avait aussi donné le goût d’entrer dans l’armée, mais lui préférait les avions. La grand-tante Elroy, c’était comme ça que tout le monde l’appelait, mais Anthony l’appelait « grand-mère », elle avait été une mère pour lui quand il avait perdu la sienne et il était son favori, mais elle aimait tous les membres de sa famille…

Sa sœur s’était assise à côté d’elle et l’avait attirée dans ses bras tendrement.

- Tout ira bien, ma puce…

- Je n’aime pas leur faire de la peine…

- Je sais, je sais… Nous allons au Carlton pour la réception ce weekend et nous allons rester à l’hôtel et profiter du service de chambre, du spa et tout ça, sans le dérangement des enfants!

- Georgie!

- Ben quoi? J’adore mes petits anges, mais parfois passer du temps loin d’eux fait du bien! Tu verras quand tu auras ton petit ange!

- Je te crois sur parole! dit Candy en souriant.

Elles éclatèrent de rire toutes les deux.





Deux jours plus tard, il était à la mairie de New York pour assister au mariage de Richard Grandchester Senior et Nelly Graham… Elle portait un tailleur rose, très élégant avec un chapeau assorti. Richard était en costume noir. La cérémonie était simple et elle se passa assez rapidement. Ils se rendirent dans un restaurant chic d’un hôtel pour célébrer l’évènement.

A leur arrivée à l’hôtel, son cœur avait fait un bond dans sa poitrine. Il avait vu un couple qui venait d’arriver et qui se dirigeait vers l’ascenseur. La femme était blonde et l’homme aussi. Ils souriaient et la femme était enceinte! Il eut l’impression de recevoir un coup dans l’estomac. C’était la veuve d’Anthony enceinte jusqu’aux dents! Anthony était mort il y a six mois et ils sortaient d’une mission spéciale qui avait durée presque six mois et ils n’avaient pas eu de contact avec le monde extérieur, alors Anthony ne pouvait pas être le père de ce bébé… Sa femme avait sûrement eu une aventure… Les absences prolongées de leur métier, beaucoup de femme se consolaient ailleurs. Mais Anthony aimait tellement sa femme. Lui l’avait rencontrée une fois, il était allé voir Anthony pendant l’été à Lakewood et il avait eu le plaisir de rencontrer l’objet de la tendresse de son meilleur ami. Il l’avait vue en photos, mais la voir en personne… Il préférait ne plus y penser… Après cela, il évita les occasions de revoir la femme de son meilleur ami. Il l’avait vu une fois et ça lui suffisait pour le reste de sa vie…Et à présent la revoilà à New York, comme par enchantement, après la mort de son pote… Enceinte jusqu’aux dents! Elle était sûrement déjà enceinte quand Anthony est mort… Il avait peut-être été distrait en apprenant que sa femme s’était consolée ailleurs, car il ne pouvait pas être le père de ce bébé…Il s’avança de la réception et demanda:

- Bonjour, excusez-moi, je voudrais savoir si Mme Brown est arrivée. Je devais la rencontrer ici…

- Brown? dit-il en regardant son registre, nous n’avons personne sous ce nom ou dans les réservations. Voulez-vous que je lui lance un appel?

- C’est pas la peine, elle n’est sûrement pas encore là, j’ai dû la confondre avec une autre personne…

Il y avait beaucoup de monde au restaurant de l’hôtel car il y avait une conférence, donc une autre réception en même temps que leur petite célébration. Ils étaient en train de parler et Terry regardait les gens qui se trouvaient dans le restaurant en même temps qu’eux. Son regard fut attiré par un couple blond; la femme d’Anthony et son nouvel amour! Ils étaient en train de sourire. Ils allèrent s’asseoir à une table de l’autre côté du restaurant. Anthony était décédé il y a 6 mois, c’était deux jours avant la mort de sa mère à lui. Il n’avait d’ailleurs pas pu assister aux funérailles de son meilleur ami… Anthony était mort en sachant que sa femme était infidèle, le bébé serait le fruit d’une trahison… Il entra tout d’un coup dans une colère noire… Nelly le regardait…

- Terry? Ça va?

- Quoi? dit-il distraitement.

- Je peux avoir cette danse s’il te plaît?

- Bien sûr Nelly, dit-il.

Ils se levèrent tous les deux et ils se rendirent sur la piste. Et ils se mirent à danser.

- Tu sais Terry, ton père et moi n’avons jamais fait l’amour… je n’ai jamais passé la nuit chez vous… Votre père m’a respectée.

- C’est bon à savoir, dit Terry qui était heureux intérieurement.

- J’aime ton père tu sais?

- Merci, dit Terry en la serrant plus fort contre lui.

Il ne savait toujours pas ce que c’était mais il sentait l’envie de la serrer contre elle et la déclaration qu’elle avait fait, son père l’avait respectée… Il était heureux. Ils se mirent à parler de tout et de rien…





Candy était à table avec sa sœur et son beau-frère. Elle s’apprêtait à déguster sa noix de côtelette d’agneau quand elle le vit. Sa fourchette resta en suspens. Il ne portait pas l’uniforme mais n’était-ce pas Terrence Grandchester?

Elle l’avait rencontré qu’une fois à Lakewood et cela faisait très longtemps. Mais elle possédait, remisée au garde-meuble, des centaines de photos et de douzaines de vidéos immortalisant la carrière d’Anthony sur lesquelles figurait son meilleur ami. Elle savait qu’il habitait New York. Il lui avait d’ailleurs envoyé une lettre très émouvante… Hélas submergée de courrier et de gens à remercier après les funérailles, Candy lui avait adressé qu’une carte imprimée en réponse. Posant sa fourchette, elle se pencha vers son beau-frère.

- Lowell? Veux-tu me rendre service? Tu m’emmènes danser vite…

- Tu veux dire là? Tout de suite? répondit-il alors qu’il entamait son faux-filet.

- Dernier carat, s’il n’est pas trop tard.

Georgie lui lança un regard perplexe. Sentant l’urgence, Lowell essuya sa bouche et se leva pour l’entraîner aussitôt sur la piste.

- Tu vois le grand brun là-bas? Je crois le connaître. Tu m’y conduis de facon pas trop voyante?

Son beau-frère regarda son ventre proéminant avec un œil taquin.

- Je vais essayer…

Lowell n’était pas un danseur hors pair, mais Candy n’avait besoin que d’une escorte pour l’amener à destination. Et plus ils s’approchaient, plus elle était convaincue que c’était Terry, l’ami qu’Anthony admirait par-dessus tout.

Le classique costume bleu nuit ne desservait pas cette solide charpente que la combinaison de pilote mettait si bien en valeur sur les photos. Le jour de leur rencontre, Terry lui avait fait penser à un athlète, un skieur de fond doté d'un grand corps splendide au summum de la condition physique. Évidement, elle n’aurait jamais confié ses pensées à Anthony qui n’était pas aussi grand que Terry… Il y avait certaines choses qu’une jeune mariée ne disait pas a son époux.
Lorsqu’elle arriva à sa portée, l’homme se présentait de dos. Se détachant de Lowell, elle posa une main sur sa manche.

- Terry? C’est vous n’est-ce pas?

Il s’arrêta net, les bras lui tombant comme s’il avait reçu un coup de feu. Sa cavalière s’éclipsa sur une gracieuse excuse tandis que Terrence Grandchester- c’était bien lui- tournait lentement la tête.

Cela faisait neuf ans qu’ils s’étaient vus pour la dernière fois. Il avait l’air plus mature que dans son souvenir, mais l’expression glaciale de ses yeux bleu-vert lui était totalement inconnue.

Serrant les coudes de façon à esquiver son contact, il se tint le poignet d’un poing crispé, il ne prononça pas un mot, mais il diffusait une charge négative si palpable que Candy en perdit son assurance et chercha l’appui de Lowell.

- Vous ne vous souvenez sans doute pas de moi, cela fait tant d’années. Je suis…

- Je sais qui vous êtes, coupa-t-il sèchement. Si vous voulez m’excuser, j’assiste à un mariage, on m’attend.

Tandis qu’il pivotait, s’éloignant à grands pas, elle aurait juré l’entendre murmurer :

- Et joyeuse continuation.

Heureusement que Lowell était là, l’entourant de ses bras, l’empêchant ainsi de chanceler. Candy enfouit son visage dans son épaule juste le temps de se ressaisir, honteuse.

- Désolée. Raccompagne-moi à l’ascenseur, s’il te plaît.

Son beau-frère était cramoisi de fureur et d’indignation.

- Le mufle! Pour qui se prend-il de te traiter avec cette grossièreté?

- C’est pas grave. Ne dis surtout rien à Georgie, je me sens un peu fatiguée...

Dans le brouillard, elle se laissa reconduire jusqu’à la porte de leur suite, mais arrivée là, elle repoussa Lowell qui voulait rester pour la réconforter.

- Va profiter de ta soirée avec ta femme, je vais bien, je t’assure… J’ai été idiote et stupide n’en parlons plus… Merci Lowell, tu es un chic type. Georgie a de la chance de t’avoir.

- D’accord, dit-il en la serrant contre lui et lui embrassant les cheveux.

Il s’en alla rejoindre sa femme. Candy resta seule et des larmes se mirent à couler sur ses joues. Elle était très émotive étant une femme enceinte, les hormones… Ça faisait des mois qu'elle n'avait pas pleuré à chaudes larmes.

« Quel mal ai-je pu faire à Terry? Pourquoi s’est-il comporté comme ça? » se demanda-t-elle.


Edited by Gentillefille - 18/5/2017, 14:43
view post Posted: 24/9/2016, 02:29     +1Le monde est petit - Fanfictions en français

Le monde est petit





Chapitre 12
« Un bonheur presque parfait »




Candy et Terry allaient beaucoup mieux à présent. Ils étaient un couple exemplaire et les gens au bureau étaient aussi plus heureux. Mais Candy avait encore un souci. Elle pensait toujours de plus en plus à sa mère. Elle ne savait pas où elle était et pourquoi elle ne faisait pas signe de vie. Terry lui voulait tranquilliser sa femme. Il engagea donc un détective privé pour rechercher la maman de Candy.

Ils étaient en train de diner un soir chez le père de Candy. Ils étaient bien obligés de se fréquenter. Ils aimaient Candy tous les deux. Le diner était un peu tendu.

- Tout semble aller bien entre vous, dit la grand-mère

- Oui, ils en ont de la chance ! Dit William ironiquement, ils n’ont pas de trouble-fête…

- William, dit sa mère, je me suis excusée, j’aurai dû rester en dehors de ton mariage, mais je me souciais tellement pour toi…

Candy regarda son père et sa grand-mère. La tension venait de la disparition de sa mère. On dirait que son père en voulait à sa grand-mère… Depuis qu’elle était mariée, on dirait que c’était devenu plus évident. Avant ça, on dirait que son père faisait tout pour qu’elle ne se doute de rien.

- Je dois aller réviser un dossier, dit William en se levant

- William, nous sommes en train de diner ! Dit sa mère

Mais William se leva et quitta la salle à manger pour aller s’enfermer dans son bureau. Il y eut un silence dans la salle à manger. Candy était surprise. Elle ne connaissait pas cette tension entre son père et sa grand-mère. D’après elle, à part l’absence de sa mère, elle avait grandi dans un foyer parfait !

- Que se passe-t-il grand-mère ?

- Rien dont tu dois te soucier, dit sa grand-mère, comment va ton bébé ?

- Junior va bien et je l’aime de tout mon cœur, mais j’ai hâte qu’il vienne pour que je puisse enfin dormir à nouveau sur mon ventre ! Ça me manque !

- Tu sais tu peux toujours dormir sur ton ventre, dit sa grand-mère

- Mais j’ai un gros ventre, grand-mère…

- Je sais, mais tu peux toujours le faire si tu le veux… tu pousses Junior sur le coté et tu pourras dormir sur le ventre…

- C’est une plaisanterie grand-mère et si j’étouffe mon bébé ?

- Ma chérie, si ton bébé est en détresse, tu le sentiras tout de suite, car tu seras aussi en détresse…

Candy regarda sa grand-mère avec de grands yeux.

- Tu parles vraiment sérieusement ?

- Je suis sérieuse comme une crise cardiaque, dit la grand-mère

- Tu entends ça Terry ? J’ai bien envie d’essayer.

- Si tu es sure que ce n’est pas dangereux pour Junior…, dit Terry

- Ne t’en fais pas, au moindre signe de détresse, j’arrête…

Le repas était terminé et on leur apporta le dessert. C’était de la mousse au chocolat. Candy était aux anges.

- C’est le meilleur dessert au monde ! Dit-elle en savourant et en gémissant

- A t’entendre, je vais bien croire les études qui disent que les femmes préfèrent le chocolat au sexe, dit sa grand-mère

- Peut être que quand j’étais mariée avec Daniel, dit Candy, mais avec Terry, c’est le nirvana !

- Je savais bien que ce Daniel Legrand était un incapable, dit sa grand-mère en éclatant de rire

- Il est même nul en affaires, dit Candy en éclatant de rire aussi

Terry regardait sa femme et il secouait la tête en souriant.

- Tu ne plaisantes pas, dit Terry, c’est vraiment mieux avec moi ?

- Tu veux que je me répète ? Avant toi, je ne savais pas ce que c’était que t’atteindre le septième ciel… Daniel me traitait de frigide… et merci encore de l’avoir remis à sa place ce jour là…

- Il n’était vraiment pas fait pour toi, il a mal géré les affaires de ton père, il était incapable de te faire jouir et incapable de te faire un enfant ! Dit sa grand-mère

- Il n’était pas fait pour moi ! Dit Candy

- D’accord, dit Terry, je ne suis vraiment pas accoutumé à parler de ce genres de choses avec ma grand-mère !

- Allons jeune homme, dit la grand-mère, même en Afrique, ce n’est pas tabou avec les grands-mères !

- Es-tu en train de rougir Terry ? Dit Candy en souriant, tu es vraiment trop mignon ! Parlons d’autres choses grand-mère, nous mettons mon mari mal à l’aise… Pourquoi papa est-il en colère contre toi ?

La grand-mère devint sérieuse tout à coup.

- Je suis fatiguée, dit-elle en se levant. Merci d’être venus les enfants.

Et elle quitta la table sans autre forme de procès, laissant Candy et Terry perplexes. Où était passé la joyeuse grand-mère sans gêne ?

- Que se passe-t-il ? Demanda Terry.

- Je ne sais pas exactement, dit Candy tristement.

Elle pensa à sa maman. Elle voulait tellement la voir et l’atmosphère lourde du manoir avait surement un rapport avec ça.

- Rentrons à la maison, dit Terry, Junior doit être fatiguée, tu as fini ta mousse au chocolat ?

- Tu serais jaloux de la mousse mon amour ? Dit Candy en souriant.

- Je ne sais pas, tu gémis en la mangeant, c’est à peine si tu n’as pas eu un orgasme !

- Tu sais qu’avant c’est comme ça que je les avais les orgasmes ?

- On reparle de ces choses là ? Si ça t’empêche d’être triste… tant mieux, allons chez nous…

- Tu me promets de m’amener au septième ciel ?

- Je te promets d’aller plus haut, dit Terry en souriant.

Il lui prit la main et la ramena chez eux. Ils allèrent dans la chambre et comme promis, Terry l’amena plus haut que le septième ciel.

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Terry était en train de parler avec Archie en déjeunant dans un petit restaurant.

- Alors tout va bien avec Candy ?

- Désolée mon pote, tu ne vas pas ramasser les morceaux ! Dit Terry.

- Tu sais que je n’aurai jamais rien fait avec elle… on ne touche pas aux copines des nos amis, à part s’ils sont morts…

- Tu vas peut être me faire descendre, dit Terry.

- Va te faire foutre ! Dit Archie en éclatant de rire, je veux bien, mais mon pote va trop me manquer ! Tu es comme mon frère Terry… et puis je suis avec Annie.

- Tant mieux mon pote, je te souhaite autant de bonheur que moi.

- Je n’aurai jamais cru que tu serais avec …

- LA FILLE DE WILLIAM ANDRE !!! Dirent-ils en même temps en éclatant de rire.

- Mais il y a un petit nuage, dit Terry.

- Lequel ? Tu t’entends bien avec son père non ?

- J’essaye… la date de l’accouchement approche et Candy fait de plus en plus de rêve sur sa mère…

- Comme elle va bientôt être maman, c’est un peu normal non, c’est le syndrome d’abandon…

- Je ne savais pas que tu étais aussi psychologue à tes heures perdues…

- J’ai toujours été plus intelligent que toi à l’école !

- Mais oui, c’est pour ça que tu copiais sur moi peut être ? Bon trêve de plaisanteries… je voulais lui faire une surprise et retrouver sa maman… mais mon détective fait chou blanc… Tu n’en connais pas un qui trouve l’introuvable ?

- Si. J’en ai un qui m’aide avec les procès difficiles…C’est le meilleur, il trouve les gens qui ont disparus depuis des décennies, mortes ou vivantes…

Archie prit son téléphone et chercha un numéro. Ensuite il le nota sur une des ses cartes et le donna à Terry.

- Dis-lui que tu viens de ma part, il va te faire un prix…

- Merci mon vieux…

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Candy était avec Annie en train de déjeuner chez elle dans la cuisine.

- Que fais-tu Candy ? Du jus de citron dans tes épinards ?

- J’ai envie des choses aigres…

- Mon Dieu !

- Comment ça va avec Archie ?

- Bien…

- Seulement bien ?

- Eh bien il va un peu au ralenti on dirait…

- Oh… ?

- Ça ne me dérange pas trop, mais…

- Le temps passe… tu dois tout simplement lui parler pour mettre les choses au clair.

- Tu as raison… je vais le faire, dit-elle d’un ton las.

- Tu l’aimes bien non ? Que se passe-t-il ?

- Je ne veux pas t’ennuyer avec mes histoires

- Allons, je t’ai bien ennuyé avec mes histoires mon non ?

- Je suis heureuse de voir que tout va bien maintenant, avec ton mari, avec Junior…

- Oh Annie, je ne savais pas qu’on pouvait être aussi heureuse… Terry est merveilleux…

- Il te fait jouir…

- Dire que je pensais que ce n’était pas important… avec Daniel je me suis dit que j’allais faire un bébé et tout irait bien, ça en vaudrait la peine… je ne peux pas croire que j’aurai pu passer à coté du bonheur…

- Je suis heureuse pour toi, dit Annie en souriant

- Et toi avec Archie ?

- Il est sublime au lit…

- C’est déjà ça… crois-moi ce n’est pas tout le monde peut dire ça…

Elle était en train de manger des bâtonnets de poissons pané et elle mettait du jus de citron dessus…

- Ton régime alimentaire au citron me donne des frissons…

- Terry dois me ramener mon dessert tout à l’heure…

On entendit du bruit à la porte. C’était Terry et Archie avec une charlotte aux fraises.

- Bonjour mon amour, dit Terry en l’embrassant sur le front, voila ton dessert.

- Merci mon amour, dit Candy en souriant.

Archie les regardait en souriant. Il regarda Annie… lui aussi pourrait avoir ce que Terry avait avec la bonne femme. Annie l’aimait bien, il pouvait bien faire sa vie avec elle non ? Ça ne servait à rien de rêver de Candy qu’il n’aurait jamais, car elle aimait Terry comme une folle… Il sourit à Annie.

- Annie ? Je t’ai appelé tout à l’heure…

- Je n’ai rien entendu…

- Regarde ton téléphone, si tu ne me crois pas…

- Qu’est-ce que tu veux Archie ?

- Tu veux diner avec moi ce soir ?

- Où ?

- Chez moi ?

- Qui va faire la cuisine ?

- Je vais commander chez un traiteur car je veux passer le maximum de temps avec toi…

Annie sourit.

- D’accord…

- Laissons les tourtereaux seuls, ils veulent sûrement aller s’envoyer en l’air, dit Archie

Candy et Terry prirent la charlotte aux fraises et allèrent à l’étage…

Archie et Annie sortirent pour aller chez lui. Ils parlèrent longuement, ils commandèrent à diner et ils faisaient des projets d’avenir. Il la demanda en mariage et Annie surprise s’empressa de répondre oui en se jetant au cou de son bien aimé…

Terry et Candy furent les témoins du mariage d’Archie et Annie, la semaine suivante.

Candy essaya aussi de dormir sur le ventre pendant que Terry était au bureau, elle "poussa" le ventre sur le coté et se coucha dessus. Elle fut surprise de voir que le bébé n'était pas en détresse et elle put désormais faire sa sieste en dormant sur le ventre rebondi. Elle était heureuse.

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La date d’accouchement de Junior approchait. Terry aurait voulu que ses recherches sur la mère de Candy aboutissent plus rapidement, mais il n’y avait toujours rien. Il reçut un coup de fil du détective qu’Archie lui avait recommandé.

- Alors ? Dit Terry impatiemment

- On me bloque dans tous les coins…

- Je pensais que vous étiez le meilleur…

- Je le suis… c’est un cas très compliqué…

- Compliqué comment ? C’est la femme d’un homme d’affaires !

- C’est plus corsé que ça !

- Alors vous abandonnez ?

- Je n’ai pas dit ça, je dis que je me heurte au grand frère.

- Vous n’allez tout de même pas me dire que c’est une affaire d’état ?

- On pourrait dire ça…C’est beaucoup plus grave qu’une simple épouse de milliardaire qui a quitté son mari…

- Dites-moi, est-ce que je peux espérer vous allez retrouver ma belle-mère un jour…?

- Je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir…

- Merci.

Terry raccrocha. Il était dans leur chambre et Candy était en train de faire le diner dans la cuisine. Elle était à terne et il ne voulait pas qu’elle se fatigue, mais… Candy n’en faisait qu’à sa tête.

- Chérie, dit-il, arrête, s’il te plait. Je peux faire le diner…

- Mais Terry, tu ne le feras pas comme je le veux…

- Tu es compliquée, tu sais ça ?

- Et comment que je le sais, surtout avec mes envies… je me demande toujours si ma mère avait les mêmes envies que moi… J’aurai tellement voulu qu’elle soit là !

- Ne pense pas aux choses tristes mon amour…

- Tu as raison, je dois être positive, Junior va bientôt venir… et tu sais que le docteur a dit que plus on fait beaucoup l’amour, plus vite il viendra ?

- Et tu veux qu’il vienne vite ?

- Non, j’ai envie de faire joujou…

- Tu es obsédée ma parole ! Comment faisais-tu avant ?

- Avant que je te le dise, j’avoue que le docteur qui m’a diagnostiquée était tentant… et quand nous nous sommes mariés, je priais tous les soirs que tu remplisses ton devoir…

- Si tu m’avais trompé j’aurai compris tu sais ? J’étais un salaud.

- Est-ce une carte blanche pour le futur ?

- Non, car je te promets que je ne serai plus un salaud comme je l’étais au début…

- Salaud ou pas, je ne t’aurai jamais trompé Terry… je t’aime.

- Je t’aime Candy, dit-il en prenant ses lèvres passionnément.

Il l’aimait tellement. Il voulait absolument retrouver sa mère pour lui faire plaisir. Et il espérait que les problèmes qu’avait rencontrés, n’étaient pas aussi graves et qu’ils auraient bientôt des résultats…

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